Floréal (frégate)

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Floréal
illustration de Floréal (frégate)
Le Floréal au mouillage dans le lagon de Bora Bora en .

Type Frégate
Classe Floréal
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Chantiers de l'Atlantique, St Nazaire, France
Quille posée
Lancement
Armé
Statut En service
Équipage
Équipage 86 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 93,51 m
Maître-bau 13,99 m
Tirant d'eau 4,29 m
Déplacement 2 600 - 2 950 t
Propulsion 4 diesels SEMT Pielstick 6-PA6-L280, 2 hélices
Puissance 6 500 kW
Vitesse 20 nœuds (37,04 km/h)
Caractéristiques militaires
Rayon d'action 10 000 milles à 15 nœuds (18 520 km à 27,78 km/h)
Aéronefs 1 AS.565MA Panther
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Port de la Pointe des Galets, La Réunion
Indicatif F730

Le Floréal (indicatif visuel F730) est une frégate française de la Marine nationale construite en 1990, première de la classe Floréal. Sa ville marraine est Le Tampon[1]. Elle est basée au port de la Pointe des Galets depuis le .

Construction[modifier | modifier le code]

Équipement[modifier | modifier le code]

Armement[modifier | modifier le code]

  • Les deux systèmes Aérospatiale MM.38 Exocet ont été débarqués en 2015[2].
  • Un système Matra Simbad
  • Un DCN mod.68 CADAM de 100/55 mm
  • Deux GIAT 20.F2 de 20 mm

Électronique[modifier | modifier le code]

  • Un radar de veille combiné Thomson CSF Mars (DRBV.21A)
  • Deux radars de navigation Racal Decca 1229 (DRBN.34A)
  • Un contrôle d'armes SYMFIR
  • Un système Syracuse 2
  • Un (1*10) lance leurres CSEE Dagaie Mk.2
  • Un détecteur radar Thomson CSF ARBR.17

Carrière opérationnelle[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de l'opération Atalante, la frégate participe en avril 2009 à l'opération Tanit pour délivrer un yacht français[3]. Elle intercepte le neuf pirates qui s'apprêtaient à prendre d'assaut un navire battant pavillon maltais après que son hélicoptère Panther a effectué des tirs d'intimidation pour stopper les assaillants[4]. Le , le Floréal capture douze pirates au large des côtes somaliennes[5].

En décembre 2014, le Floréal participe au contrôle de la ZEE de la France en arrêtant trois bateaux de pêche au large de l'île Juan de Nova[6]. En octobre 2017, elle est endommagée dans le port de Durban par un porte-conteneurs[7].

Dans le cadre de sa participation à la Force opérationnelle combinée 150, le Floréal saisi, septembre 2018, plus de sept tonnes de cannabis[8] et renouvelle des prises multiples, cumulant de plus cinq tonnes de cannabis, en mai 2019[9]. En novembre 2020, c'est à nouveau 1,6 tonne de haschich qui est saisie dans une opération menée contre un boutre[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Un hélicoptère à la mairie du Tampon », Antenne Réunion, 4 septembre 2014.
  2. Vincent Groizeleau, « Les frégates de surveillance évoluent », Mer et Marine, 26 novembre 2015.
  3. Jean Guisnel, « Hervé Morin n'exclut pas que "le tir soit français" », sur Le Point, (consulté le )
  4. « Le Floréal capture neuf pirates », Le Quotidien de La Réunion,‎ (lire en ligne)
  5. « Le coup de filet du Floréal », Le Quotidien de La Réunion,‎ (lire en ligne)
  6. « Le Floréal intercepte trois navires de pêche au large de Juan de Nova », Cols bleus, 16 décembre 2014.
  7. Vincent Groizeleau, « La frégate Floréal sérieusement endommagée par un porte-conteneurs », Mer et Marine, 17 décembre 2017.
  8. Laurent Lagneau, « Océan Indien : La frégate de surveillance « Floréal » saisit plus de 7 tonnes de cannabis », opex360.com, 26 septembre 2018.
  9. Laurent Lagneau, « Océan Indien : La frégate de surveillance Floréal a saisi plus de 5 tonnes de cannabis », opex360.com, 6 mai 2019.
  10. « La frégate Floréal saisit 1.6 tonne de haschich au nord de l'océan Indien », Mer et Marine, 12 novembre 2020.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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