Philippe Bidart

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Philippe Bidart
Biographie
Naissance
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Père
Jamattitt Bidart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jojo Bidart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Parti politique

Philippe Bidart ou Filipe Bidart , né le à Saint-Étienne-de-Baïgorry (Basses-Pyrénées), est un militant indépendantiste basque, chef historique de l'organisation basque Iparretarrak. Il a été condamné à plusieurs reprises pour des assassinats ou des meurtres.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir fait ses études au grand séminaire, il devient instituteur dans une Ikastola. Il commence alors à militer dans le mouvement Iparretarrak, et entre dans la clandestinité le après l'attentat ayant couté la vie à deux policiers de la 19e Compagnie républicaine de sécurité à Saint-Étienne-de-Baïgorry, Jackie Bouyer et Bernard Roussarie[1].

Après sept ans de cavale, il est localisé et interpellé le au Boucau. Il est condamné deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité, une fois pour les assassinats des deux policiers en 1982 — il a toujours nié sa participation à la fusillade —, et pour le meurtre du gendarme Roger Buschman ainsi que la tentative de meurtre du gendarme Guy Chevanton à Biscarrosse, le [2].

Le , il est condamné à 20 ans de prison pour complicité dans le meurtre du gendarme Yves Giummara et la tentative de meurtre du gendarme Jean-Pierre Plouzot lors d'une fusillade le [3].

Il a été incarcéré à la Maison centrale de Clairvaux (Aube) entre 1988 et le , date à laquelle il a bénéficié d'une libération conditionnelle acceptée par le tribunal de l'application des peines de Paris, qui a compétence exclusive en matière d'affaires terroristes, depuis une loi du [4]. Entre et 2012, il vit à Béziers (Hérault)[5], étant soumis au régime de la liberté conditionnelle et ayant interdiction de séjour au Pays basque et dans les départements voisins. Depuis sa sortie de prison, Philippe Bidart est adhérent du parti basque Abertzaleen Batasuna.

Depuis 2012, il est retourné dans son village natal[6] où il exerce le métier de comptable dans l'entreprise de son frère.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Jackie Bouyer et Bernard Roussarie », sur un site personnel à la mémoire des policiers morts en service (consulté le ).
  2. « Il y a 30 ans, deux CRS rochelais étaient assassinés au Pays basque », SudOuest.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Basques : 15 et 20 ans pour complicité », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Le nationaliste basque Philippe Bidart remis en liberté », sur liberation.fr, (consulté le ).
  5. Christian Goutorbe, « Polémique - Philippe Bidart, un hôte encombrant », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  6. Ludovic Trabuchet, « Philippe Bidart sera resté discret jusqu'au bout », sur midilibre.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]