Cabaret Vert

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Cabaret Vert
Image illustrative de l’article Cabaret Vert

Genre Festival de musique actuelle
Lieu Charleville-Mézières, France
Coordonnées 49° 45′ 45,43″ nord, 4° 42′ 36,43″ est
Scènes Zanzibar, Les Illuminations, GreenFloor, Razorback, Zion Club
Capacité 26 000 (2022[1])
Date de création 2005
Fondateurs Association FLaP
Statut juridique Association loi de 1901
Organisateurs Association FLaP
Direction Julien Sauvage et Cédric Cheminaud
Site web https://cabaretvert.com/

Le Cabaret Vert est un festival de musique créé en 2005, ouvert à un éventail de musiques, rock, reggae, electro, rap, blues, métal, pop ou jazz, se déroulant à Charleville-Mézières dans le département des Ardennes.

Il propose, outre les concerts de musique, un village associatif, différents ateliers artistiques (tels que des diffusions de courts-métrages, des expositions de peinture, des ateliers de jonglerie, du théâtre de rue, du graffiti) et un festival de bandes-dessinées.

Son nom est tiré du titre d'un poème d'Arthur Rimbaud, poète originaire de Charleville.

Présentation[modifier | modifier le code]

L'objectif de l'événement est de promouvoir une image dynamique, écologique, novatrice du territoire ardennais et de la région Champagne-Ardenne[2],[3].

Il met en valeur le patrimoine régional (créateurs, musiciens[4] et auteurs de BD), son savoir-faire artisanal[2] ou ses spécialités culinaires.

Le festival et ses cantines se déclarent « adversaire de la malbouffe et de la mauvaise bière »[5]. Cette démarche est effectuée avec le souci de proposer des prix abordables[6], dans une approche citoyenne revendiquée[3].

Les organisateurs écartent des partenariats avec de grandes entreprises alimentaires ou de boissons, comme Coca-Cola. « Nous avons fait le choix dès le départ », explique un des responsables, « d'être très vigilants sur nos partenariats privés. C'est une contrainte. Mais comment se dire engagé sur le développement durable quand l'un de ses principaux partenaires est issu de l'agroalimentaire et est l'un des plus gros pollueurs de matière plastique ? »[7].

Ce festival de taille moyenne se déroule chaque année sur l'espace Bayard. Il se différencie par une approche éco-citoyenne, par son ambiance humaine, par son ouverture artistique et par sa programmation mixant des pointures internationales et des groupes régionaux de valeur.

Fréquentation[3],[6]

Environnement du festivalier[modifier | modifier le code]

Le festival Le Cabaret Vert utilise le site Bayard, une friche autour de l'ancienne usine La Macérienne installée en ce lieu[8]. Édifiée par Adolphe Clément-Bayard (1855-1928) à partir de 1894, sous la digue d'un étang aménagé au pied de la Tour Milard (fortifications de Mézières), l’usine de la Macérienne est en activité jusqu'en 1984. Elle produit des pièces jusque en 1984 pour l'usine-mère de Levallois-Perret, destinées aux cycles, puis aux automobiles, aux dirigeables et aéroplanes à la Belle Époque. Après 1918, elle devient une fonderie autonome travaillant pour les engins de travaux publics, les poids lourds, et les équipements agricoles.

En 1989, elle est rachetée par la Ville de Charleville-Mézières. Son noyau historique est sauvegardé grâce à l'engagement tenace de passionnés du patrimoine industriel[9]. Ce site industriel retrouve une vie nouvelle grâce au festival Le Cabaret Vert.

Par l'extension de Mézières et de Charleville (et leur fusion), le terrain se retrouve en plein centre-ville, au bord de la Meuse. Deux campings s'installent le temps du festival : le premier, Au dormeur du val, à 250 mètres de l'entrée, le deuxième, le Camping de la vieille Meuse, à 10 min à pied du festival pour bénéficier d'une nuit plus calme.

Outre les petits commerces et cafés à proximité du terrain, des boutiques et des cantines conviviales et décontractées se créent au sein du site proposant le plus souvent des spécialités régionales (Région au sens large : spécialités de Champagne-Ardenne, de Picardie, et d'Île-de-France) : sanglier rôti, salade au lard ardennaise, jambon sec des Ardennes, Cacasse à cul nu, terrine Rimbaud, brie de Meaux, produits de culture biologique, fruits, champignons, bières régionales[10]etc...

Installation, accueil, cantines, sécurité, tri, ... près de 1200 bénévoles s'investissent dans l'organisation du festival. Le tri des déchets et le respect de l'environnement sont omniprésents[11]. En 2013, le festival est récompensé en d'un Highly commended Award par l'association britannique A Greener Festival, seul festival français ainsi primé à l'époque[12]. Il prolonge désormais la réflexion sur le plan énergétique[7].

Historique[modifier | modifier le code]

Mathias Malzieu fait monter et danser sur scène des festivaliers en 2012

À la genèse du festival, il y a un groupe de jeunes Ardennais attachés à leur département et regroupés autour de Julien Sauvage et Alberto Fernandez. Ils fondent en l'association à but non lucratif FLaP.

Après avoir participé à l'organisation d'autres manifestations, cette association crée ce festival en 2005. La première édition regroupe plus de 10 000 festivaliers.

Le festival se déroule le dernier week-end d'août à Charleville-Mézières, initialement sur deux jours, puis trois, et enfin sur cinq jours.

Le succès des éditions successives permet à l'association FLap de s'inscrire dans le paysage culturel et artistique de la région. FLaP participe désormais à une dizaine de projets autres chaque année, concerts au Forum (salle de concert) et fête de la musique à Charleville- Mézières, festival Rock sur El’Mont[13], Les Rockeurs ont du cœur. C'est une association relais du Printemps de Bourges en Champagne- Ardenne[8].

L'activité de la FLap met en évidence le besoin d’une véritable salle de concert à Charleville-Mézières. Un projet de salle répondant au label de SMAC (scène de musiques actuelles) est lancé sur le site de La Macérienne, intégrant le bâtiment de l'ancienne usine[14]. En 2015, la municipalité nouvellement élue prend le parti de redimensionner à la baisse le projet initial, réduisant notamment les outils d'accompagnement des artistes et éclatant la future SMAC sur plusieurs sites hors de Charleville-Mézières.

Scènes et programmation[modifier | modifier le code]

En 2018 est créée la scène Greenfloor, consacrée à la musique électronique[15] et au rap[16].

En 2023, une scène consacrée au dub fait son apparition, le Zion Club[17].

Années 2000[modifier | modifier le code]

Édition 2005[modifier | modifier le code]

Le public au concert de Dionysos, invité en 2006 et 2012.
Le Rémois Yuksek, invité en 2008 et 2012.
Agnostic Front, invité en 2012.
20 000 personnes devant Franz Ferdinand en 2012.

17 et

Jacques HigelinMano Solo – Flying pooh – Mass Hysteria - Taxi Brouss' Band – K2R RiddimKarpattCyann & Ben – Kracooqas – Kitchi Kitchi - Grendel – Hedgar – Ed Warner's cage – Durb – Funky Toaster – AntidoteTagar - Sliping Kangooroos

10 000 spectateurs

Édition 2006[modifier | modifier le code]

1, 2 et

Hubert-Félix ThiéfaineLes WampasDionysosSaïan Supa Crew - Burning HeadsWatcha - Didier Super - Sold Out - Rookie Rock Radio – DagobaMansfield.TYABabylon Circus – Sarazvati – Zenzilé Sound System – Yvan Marc – Body Fluids - Nightingale – N'Cest – Ohm facom – Lads People – Quartier Libre – Grendel – Janaloka – Malalaft – Mali – Néo 109 – Sens unique – Kiki's

17 000 spectateurs

Édition 2007[modifier | modifier le code]

, 1 et

ArchiveArno (Annulation. Remplacé par le groupe La Blanche) – No One Is InnocentMatmatahLofoforaNosfellAsian Dub FoundationHugues Aufray – Poum Tchack – DJ Zebra – Toxic Kiss – Galaxie - The GladiatorsBarcella (chanteur) - Rachid TahaSiméo - Les Hurlements d'LéoPunish Yourself – Austin Newcomers – Été 67 - Les Reskapés – Patrick – Monster Klub - Punch Chaos – Sarazvati – Kowaï – Tsitomori –Bonguiba – Lulu – Michel Bühler

23 000 spectateurs

Édition 2008[modifier | modifier le code]

29, 30 et

Emir KusturicadEUS (Annulation de dernière minute. Extinction de voix du chanteur) – Louis BertignacLa Rue KétanouYuksekArno - GroundationBeat Assailant – Phoebe Killdeer – Girls in HawaiiParabellum - EthsBarcellaHeadchargerSvinkelsShaka Ponk (Annulation) – Los Tres PuntosLes Fils de TeuhpuEddie and the Hot RodsPigalle – Les Torchons - ALB – Ganisha – Zombie King – RAJ – Kageybox – Tagar – Sliping Kangooroos

36 000 spectateurs

Édition 2009[modifier | modifier le code]

28, 29 et

DeftonesGhinzuBirdy Nam NamTrickyDub IncorporationI'm from Barcelona - The Asteroids Galaxy Tour - Zone Libre Vs Casey & B James – La Grande Sophie - Pierre PerretTen Years AfterDebout sur le Zinc - High Tone – Lyre le temps - 64 Dollar Question – Shaka PonkFumujThe Sweet Vandals - We Are Enfant Terrible – Absynthe MindedYeti Lane - The Bewitched Hands On The Top Of Our HeadsMerlotGavroche - RAJ - Exit Wounds – Tournelune – Ed Warner's cage – Kitchi Kitchi – Goo

42 000 spectateurs

Années 2010[modifier | modifier le code]

Édition 2010[modifier | modifier le code]

27, 28 et

Triggerfinger, Massive Attack, Ska-P, dEUS, Olivia Ruiz, Fat Freddy's Drop, The Bloody Beetroots, Raggasonic, Gojira, Madball, The Jim Jones Revue, Jello Biafra & The Guantanamo School of Medicine, Goose, Staff Benda Bilili, The Black Box Revelation, The Subs, Monotonix, Dan le Sac vs Scroobius Pip, Marvin, Katzenjammer (Annulation de dernière minute : extinction de voix des deux chanteuses), We Are Enfant Terrible, Starlion, Lisa Portelli, Maladaptive, The Inspector Cluzo, This is Not Hollywood, CBY, Tziganesh’ti, Platoon Playground et Grunge.

48 000 spectateurs

Édition 2011[modifier | modifier le code]

26, 27 et

Iggy and The Stooges, NOFX, Pete Doherty, Tiken Jah Fakoly, The Dø, The Rapture, Selah Sue, Têtes Raides, Suicidal Tendencies, Hatebreed, Vitalic Selector Set, Atari Teenage Riot, Sexy Sushi, The Wombats, The Death Set, Stupeflip, Lilly Wood and the Prick, Mademoiselle K, Pigalle, The Bewitched Hands, The Shoes, The BellRays, Beataucue, John Grape, Eddy Louiss, Huck, Nourai, Viscera, This Is Not Hollywood, Rockin' Bitch.

51 000 spectateurs. À noter que lors de cette édition, une jeune femme de 26 ans a trouvé la mort à la suite d'une overdose[18].

Édition 2012[modifier | modifier le code]

L'édition 2012 du festival se déroule pour la première fois sur quatre jours, du jeudi 23 au dimanche .

Manu Chao, Franz Ferdinand, Public Enemy, Orelsan, Skrillex, Birdy Nam Nam, The Dandy Warhols, Dionysos, C2C, Digitalism, Eagles of Death Metal, Kap Bambino, Toots and the Maytals, JoeyStarr, Enter Shikari, Charlie Winston, Noisia, Agnostic Front, The Love Me Nots, Caravan Palace, Daniel Darc, Barcella, Yuksek, Raspect Crew Asher Selector & Muzikal Family, Charlie Fabert.

73 000 spectateurs.

Édition 2013[modifier | modifier le code]

H-Burns en 2013.

L'édition se déroule du jeudi 22 au dimanche 25 août, conservant cette formule sur quatre jours après le succès 2012[19].

L'affiche de la 9e édition est créée par le collectif nantais Appelle Moi Papa.

Programmation[20] :

75 000 spectateurs[19].

Édition 2014[modifier | modifier le code]

L'édition 2014 du festival se déroule du jeudi 21 au dimanche .

L'affiche de la 10e édition est créée par le collectif nantais Appelle Moi Papa.

Programmation :

Placebo, The Prodigy, -M-, Shakaponk, Metronomy, Patrice, Gaëtan Roussel (Annulation remplacé par Patrice Bart-Williams), Kaiser Chiefs, Fauve, Kavinsky, Murkage, Volbeat (Annulation, remplacé par Triggerfinger), The parov stelar band, Airbourne, Flume, Red Fang, Die Antwoord, Casseurs Flowters, Tinariwen, The Cool Kids, Nick Waterhouse, Jagwar Ma, The School Boy Q, Joey Bada$$, Editors, The Lads, ALB, St Paul and the Broken Bones, Royal Blood, Marmozets...

94 000 spectateurs[21].

Édition 2015[modifier | modifier le code]

L'édition 2015 du festival se déroule du jeudi au dimanche .

L'affiche de la 11e édition est créée par le collectif Nancéien SCHLEP.

The Chemical Brothers, Paul Kalkbrenner, Limp Bizkit, Selah Sue, Jurassic 5, Tyler The Creator, Ratatat, Christine and[22] the queens, Gramatik, John Butler Trio, The Shoes, Hubert Félix Thiéfaine, Étienne Daho, The Toy Dolls, Benjamin Clementine, Mr Oizo, Mastodon, Slaves, Son Lux, Jungle, Rone, Dan Deacon, Fuzz, Kitty, Daisy and Lewis, Fakear, Puts Marie, Algiers, Shamir, Drenge, Skepta, A-VOX, Amélie McCandless, Sens Unique, Rouge Congo, Black Industrie, Muddy Jack, Electro Userz, Raspect Crew, Murkage Club, Boogie nights.

85 000 spectateurs.

Édition 2016[modifier | modifier le code]

L'édition 2016 du festival se déroule du jeudi au dimanche .

Indochine[23], Louise attaque, M83, Cassius , Soom T, Jake Bugg, Nekfeu, Sum 41, MHD, Club Cheval, Bloc Party, Wolfmother, Sharon Jones and the Dap Kings, Breakbot, Feu! Chatterton, Damian Marley, Mass Hysteria, Seratones, L7, Mastodon, Nas, Grandaddy, Anderson .Paak and the free nationals, The Internet, King Gizzard & The Lizard Wizard, The Brian Jonestown Massacre, Highly Suspect, Fat White Family, Back in Time Retromixer, Raspect Crew & Asher Selector, Yeti Lane, We Are Shadows, Paulette Wright, Arno.

Eagles of Death Metal, initialement programmé, est annulé à la suite des déclarations de leur leader Jesse Hugues dans la presse[24]. Ils sont également annulés dans le festival Rock en Seine se déroulant le même week-end.

94 000 spectateurs[25].

Édition 2017[modifier | modifier le code]

L’édition 2017 du festival a lieu du jeudi 24 au dimanche .

Justice, Flume, Cypress Hill, The Kills, Franz Ferdinand, Korn, London Grammar, Jain, Soulwax, Catherine Ringer, Band of Horses, Death Grips, Vald, Petit Biscuit, The Blaze, Chronixx, The Lemon Twigs, Turbonegro, Fishbach, Cashmere Cat, Denzel Curry, Allah-Las, Carpenter Brut, Panda Dub, ALB, FKJ, Last Train, Yassassin, Kate Tempest, The No Face, Dirty Deep, Declan McKenna, Grindi Mandberg, The Yokel, Stories, Underdog Effect.

98 000 personnes participent à cette édition[26].

Édition 2018[modifier | modifier le code]

La gare de Charleville-Mézières, renommée Gare du Cabaret Vert.

L’édition 2018 du festival a lieu du jeudi 23 au dimanche

Travis Scott, DJ Snake, Suprême NTM, Phoenix, DragonForce, Shaka Ponk (en remplacement de Booba), The Black Angels, Damso, Hamza, Dillon Francis, Charlotte de Witte, Nothing But Thieves, Seasick Steve, Feu! Chatterton (en remplacement de Stephan Eicher), Svinkels, Groundation, Parcels, Arnaud Rebotini, Kevin Morby, SWMRS, Les Négresses vertes, Honey Dijon, Protoje & The Indiggnation, Trojan Records.

94 000 personnes participent à cette édition[27].

Édition 2019[modifier | modifier le code]

L’édition 2019 du festival a lieu du jeudi 22 au dimanche , e.a. avec :

Twenty One Pilots, Prophets of Rage, Orelsan, IAM, Roméo Elvis, Nina Kravitz, Airbourne, Bernard Lavilliers, Gaëtan Roussel, Ziggy Marley, Maya Jane Coles, Caballero & JeanJass, Birds in Row, Angèle, Zola

102 000 personnes participent à cette édition[28].

Années 2020[modifier | modifier le code]

Édition 2020[modifier | modifier le code]

L'édition 2020 du festival prévue du jeudi 20 au dimanche , e.a. avec :

Slipknot, Stephan Eicher, Nekfeu, Wallows, Les Wampas, Pixies, Martin Garrix, Lomepal, Oxmo Puccino, Badbadnotgood, Liam Gallagher, Madness, Dionysos, Niska, Red Fang, Girl Band.

Est annulée en raison de la pandémie de coronavirus.

Édition 2021[modifier | modifier le code]

L'édition 2021 intitulée Face B a lieu du 26 au pour les concerts, mais étendue jusqu'au pour les autres activités artistiques. C'est la première collaboration avec le Festival mondial des théâtres de marionnettes à Charleville-Mézières.

Balthazar, Gaël Faye, Sebastien Tellier, Arlo Parks, Hervé, Kid Francescoli, Benjamin Biolay, Dionysos, L'Impératrice, Yseult, Ian Caufield, IAM, PLK, Soso Maness, Vladimir Cauchemar, Chilla, Leys, Stephan Eicher, Pomme, Tinariwen, Delgres, Chester Remington.

Édition 2022[modifier | modifier le code]

L’édition 2022 du festival se déroule pour la première fois sur cinq jours, du mercredi 17 au dimanche .

Slipknot, Stromae, Liam Gallagher, Orelsan, Pixies, Freeze Corleone (à la suite de l'annulation de SCH), Madness, Gazo, Gaetan Roussel, Véronique Sanson, Eddy de Pretto, Slowthai, Aurora, Wolf Alice, Fontaines D.C., Pa Salieu, Clutch, Ty Segall and Freedom band, Paula Temple, Wargasm, Bob Vylan.

125 000 personnes sont présentes à cette édition[29].

Édition 2023[modifier | modifier le code]

L'édition 2023 du festival propose à nouveau un format de 5 jours, du mercredi 16 au dimanche 20 août, avec plus de 130 artistes[30] :

Calvin Harris (exclusivité française), Damso, Hamza, Ashnikko, Aime Simone, Sherelle, Skin on Skin, Tygapaw, Grove, Black Eyed Peas (à la suite de l'annulation de Lomepal), Yungblud, Turnstile, 070 Shake, Scarlxrd, Amyl and the Sniffers, Paula Temple, Kenny Beats, Sleaford Mods, Overmono, Bob Vylan, Eris Drew B2B Octo Octa, Hannah Grae, Ditz, The Chemical Brothers, PLK, Zola, The Blessed Madonna, Honey Dijon, Viagra Boys, The Selecter, Flohio, Ten 56, Cypress Hill, Dropkick Murphys, Dinos, Apashe, Wolfmother, Enhancer, Skip the Use, Fishbach, Rise of the Northstar, Kennyhoopla, LANDMVRKS, Lithium, Train Fantôme, Lambrini Girls, Belaria, Juliette Armanet, Soolking, Biga*Ranx, Caballero & JeanJass (High & Fines Herbes), Rim'K, Thumpasaurus, Alkpote.

Durant sa tournée départementale, la ministre de la culture, Rima Abdul Malak accompagnée du maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon, participe à l'inauguration le samedi du week-end du cabaret. Elle remet le prix de Bande dessinée du festival, récemment créé[31].

127 000 personnes prennent part à cette édition[32]. Celle-ci reste cependant déficitaire pour les organisateurs, en partie par l'annulation du concert de Lomepal[33] et des intempéries engendrant des coûts supplémentaires pour assécher le site avant l'ouverture[34].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alexandre Blanc, « Le festival du Cabaret Vert revient en plus grand et en plus long », sur France Bleu, (consulté le )
  2. a et b Renault 2012
  3. a b et c Gazette du Cabaret Vert, numéro 11, 27 août 2011
  4. L'hebdo du vendredi France Bleu Champagne 11 juillet 2011.
  5. Annonce du festival sur le site Moxity
  6. a et b « https://www.lunion.fr/article/ardennes/le-cabaret-vert-dans-le-vert »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  7. a et b Lecarpentier 2019.
  8. a et b « Les antennes du Printemps de Bourges : antenne Champagne-Ardenne », sur le site du réseau du Printemps de Bourges, (consulté le )
  9. René Colinet, « Des rayons de vélos aux musiques actuelles . Le renouveau espéré de la Macérienne (Ardennes) », L'Archéologie Industrielle en France. n°64,‎ , p 18-26
  10. Neiman 2021, Le Monde.
  11. Mathias 2012
  12. Gonzalez 2013.
  13. Rédaction L'Union 2011
  14. Le projet de SMAC sur le site de la communauté d'agglomération de Charleville-Mézières Cœur d'Ardennes
  15. Osain Vichi, « Grosse programmation pour l’édition 2018 du Cabaret Vert », sur Les Inrocks, (consulté le )
  16. Corentin Fraisse, « Cabaret Vert, 5 jours de partage et de folles musiques pour une édition XXL », sur Tsugi, (consulté le )
  17. « La programmation du Cabaret Vert 2023 (Charleville, France) est complète: place à la fête ! », sur Sudinfo, (consulté le )
  18. AFP 2011.
  19. a et b Marois 2013.
  20. Lionel Gonzalez-Renois, « Charleville-Mézières : Programmation 2013 du festival du Cabaret Vert », sur Franceinfo, (consulté le )
  21. Azémar et Le Lagadec 2014.
  22. Colinet René, « Des rayons de vélos aux musiques actuelles. Le renouveau espéré de La Macérienne (Ardennes) », L'Archéologie Industrielle en France. Patrimoine-Technique-Mémoire,‎ , p.18-26
  23. Bourdin 2015, France Bleu.
  24. Maire 2016, Télérama.
  25. Florian Pierrat, « Quand les festivals d'été donnent un coup de pouce à l'économie (carte) », sur Le Figaro, (consulté le )
  26. L.L. 2017.
  27. Morel 2018.
  28. « Cabaret Vert record : 102000 festivaliers pour l’édition 2019 », sur Journal L'Ardennais, (consulté le )
  29. « Cabaret vert : près de 125000 festivaliers et le millionième de son histoire » Accès payant, sur L'ardennais
  30. J.D, « Le Cabaret Vert peut être fier » Accès libre, sur L'Hebdo du Vendredi, (consulté le )
  31. Vincent Ballester, « Cabaret vert : la ministre de la Culture se rend sur place et aborde la situation financière du festival » Accès libre, sur France 3 Grand Est, (consulté le )
  32. « Revivez les moments forts de la dernière journée du Cabaret Vert » Accès libre, sur L'ardennais, (consulté le )
  33. « Ardennes : le festival Cabaret vert annule le concert de Lomepal, accusé de viol » Accès libre, sur France Info, (consulté le )
  34. Yohann RUELLE, « Cabaret Vert : une édition 2023 déficitaire malgré un record de fréquentation » Accès libre, sur Pure Charts, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Valérie Alasluquetas & Rémy Dessarts, Les Audacieux : Chroniques d'un territoire qui refuse le déclin, Paris : éditions Calmann-Lévy, 2022, partie 3 (le triomphe des idées folles) : chapitres 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9 & 13.
  • René Colinet, << Des rayons de vélos aux musiques actuelles. Le renouveau espéré de La Macérienne (Ardennes)>>, L'Archéologie Industrielle en France, n°64, juin 2014, p 18-26
  • René Colinet, <<La Macérienne, une usine emblématique en déshérence dans la ville>>, Les Friches industrielles, point d'ancrage de la modernité, Lavauzelle, 2006, p 109-123

Articles de journaux

  • Frédéric Vignale, « Interview : Julien Sauvage (Festival Cabaret Vert) », Le Mague,‎ (lire en ligne).
  • A. V. Concert live, « Le Festival Le Cabaret Vert 2009 enflamme les Ardennes », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction L'Union, « 6e Festival Rock sur El'Mont/ Flap fête le printemps avec douze groupes ! », l L'Union,‎ (lire en ligne).
  • AFP, « Ardennes : une festivalière du Cabaret Vert retrouvée morte dans sa tente », L'Express,‎ (lire en ligne).
  • Patrick Flaschgo, « Le Cabaret Vert… dans le vert », L'Union,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction AN, « Festival / 8e édition du Cabaret Vert », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction jsl, « Au Cabaret Vert, la musique pop-rock à l’honneur », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne).
  • Julien Bénéteau, « Cabaret toujours Vert », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault, « Éclectisme au Cabaret vert », Libération (supplément mensuel Next magazine),‎ (lire en ligne).
  • Nathalie Diot, « Cabaret Vert 2013 : une année de consolidation », L'Union,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Renault, « Assauts de scènes, des Ardennes à Paris », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Boris Marois, « Cabaret Vert : 75 000 spectateurs et du bonheur ! », L'Union,‎ (lire en ligne).
  • Lionel Gonzalez, « L'éco-festival Cabaret Vert reçoit un prix de "A Greener Festival" », FR3,‎ (lire en ligne).
  • Julien Azémar et Marie Le Lagadec, « Record historique pour le Cabaret Vert avec ses 94 000 festivaliers », L'Union,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction Amnusique, « Entretien : Julien Sauvage (Cabaret Vert) », Amnusique,‎ (lire en ligne).
  • Martine Bourdin, « Indochine sur la scène Cabaret Vert 2016 à Charleville-Mézières », France Bleu,‎ (lire en ligne).
  • Jérémie Maire, « Jesse Hughes délire à nouveau, Eagles of Death Metal privés de festivals français », Télérama,‎ (lire en ligne).
  • L.L., « Nouveau record de fréquentation : 98 000 festivaliers au Cabaret Vert 2017 », France 3 Champagne-Ardenne,‎ (lire en ligne).
  • Florence Morel, « 94 000 festivaliers accueillis pour l'édition 2018 », France 3 Champagne-Ardenne,‎ (lire en ligne).
  • Charline Lecarpentier, « Festivals. Avant, on demandait juste au stagiaire de faire du tri », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Ophélie Neiman, « Dans les festivals de rock, les bières locales font de la résistance », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Radio[modifier | modifier le code]

  • Clélie Mathias, « L'invité festival : Nicolas Humbertjean pour le festival "le Cabaret Vert" à Charleville-Mézières », France Inter,‎ (lire en ligne).

Reportages vidéo[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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