Ferme de la Marguerie

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Ferme de la Marguerie
Présentation
Type
Fondation
XIVe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Inscrit MH (portail en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

La ferme de la Marguerie est une demeure, du XIVe siècle, qui se dresse sur la commune française d'Étréham dans le département du Calvados, en région Normandie.

Le manoir fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

La ferme-manoir est située en contrebas de l'église Saint-Romain d'Étréham, dans le département français du Calvados.

Historique[modifier | modifier le code]

Le manoir est bâti au XIVe siècle[1] ou au XIVe – XVe siècle[2], au centre d'un fief et a été la possession de la famille de Couvert au moins depuis le début du XVe siècle[3]. Arcisse de Caumont indique que rien dans le manoir ne date d'avant le XVIe siècle hormis la porte[4].

En 1419, on rencontre un Roger de Couvert, seigneur d'Étréham, et, en 1453, un Raoul de Couvert[5]. Le domaine passe des Couvert à la famille d'Héricy[6] à la suite du mariage, en 1464, d'Isabeau de Couvert avec Guillaume de Héricy qui lui apporte en dot la seigneurie d'Étréham. La famille de Héricy conservera la seigneurie pendant près de deux siècles. Au XVIIe siècle, elle est la possession de la famille Marguerye, qui lui donne son nom[5].

En 1851, un Thomas Castel, exploitant la ferme de Marguerie, est récompensé lors d'un concours agricole à Trévières pour la bonne tenue de son exploitation. Au XIXe siècle, le comte Frédéric-Christophe d'Houdetot acquiert le manoir[2], et fait construire à proximité le château d'Étréham, aujourd'hui un haras, au milieu d'un domaine de 250 hectares. Durant le XXe siècle, la ferme Marguerie sert de résidence secondaire[5].

Description[modifier | modifier le code]

Les parties les plus anciennes de ce manoir datent du XIVe siècle. Le logis, avec les bâtiments agricoles sont disposés autour d'une cour fermée par un mur de pierre calcaire. La ferme construite en pierre calcaire de Caen et couverte d'ardoise est aveugle sur l'extérieur. On y accède par un portail en anse de panier des XIVe – XVe siècle, avec porte piétonne, aujourd'hui murée, et porte charretière entourée de petits pilastres[7].

La porte, bâtie en calcaire[2], qualifiée d'« une belle conservation » pour Arcisse de Caumont[8], est représentative des portails des fermes-manoirs[2].

Il subsiste également une ancienne chapelle dépendante du manoir, comme la mentionné Arcisse de Caumont[7].

Protection[modifier | modifier le code]

Est inscrit par arrêté du [1] :

  • le double portail.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Ferme de la Marguerie, située près de l'église », notice no PA00111306, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a b c et d Le Patrimoine des Communes du Calvados.
  3. Bernard Gourbin (préf. Christian Nisse, introduction Pierre Brunet), Fermes-manoirs du Bessin, Bayeux, Éditions OREP, , 80 p. (ISBN 978-2-8151-0207-0), p. 34.
  4. de Caumont 1867, p. 634.
  5. a b et c Gourbin 2014, p. 34.
  6. de Caumont 1867, p. 634-635.
  7. a et b Gourbin 2014, p. 35.
  8. de Caumont 1867, p. 633-634.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 3 : Arrondissement de Vire et de Bayeux, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 633-635. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Le Patrimoine des Communes du Calvados, t. II, Flohic Éditions, coll. « le patrimoine des communes de France », (ISBN 2-84234-111-2), p. 1522. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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