Ferdinand Maxmilián Brokoff
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Ferdinand Maximilian Brokoff |
Activités |
Sculpteur, sculpteur sur bois ou autre matériau naturel |
Père |
Jan Brokoff (en) |
Fratrie |
Michal Josef Brokof (en) |
Mouvement |
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Ferdinand Maxmilián Brokoff, né le et mort le , est un sculpteur tchèque.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1688, il est le fils du sculpteur sur bois Jan Brokoff (en)[1]. Il est formé dans l'atelier de son père où travaille son frère aîné Michael Johann Joseph[1]. Lorsqu'il a une vingtaine d'années, Ferdinand Maxmilián prend la direction de l'atelier[1].
Il participe à la décoration plastique du pont Charles avec des travaux indépendants jusqu'en 1709[2]. Parallèlement à ces travaux, il est employé dans des palais de la noblesse et des places publiques (cariatides en forme de maure au Palais Morzin, Prague, 1713/14)[2]. En collaboration avec J. B. Fischer von Erlach, il réalise en 1715/16 son projet de tombeau pour le chancelier suprême de Bohême, le comte Wratislaw v. Mitrowitz (St. Jacob, Prague), puis un grand relief en marbre représentant la famille du Christ dans l'église de Tyn à Prague (1718)[2]. Au début de l'année 1722, Fischer von Erlach l'appelle à Breslau pour décorer la chapelle de la cathédrale princière[2]. En 1726, il est de nouveau à Prague où il réalise la colonne de Marie sur la place Hradschiner (1726-28)[2]. Il est ensuite appelé à Vienne où, la même année, il réalise le modèle de la scène en stuc du maître-autel de l'église Saint-Charles de Vienne, qu'il exécute probablement lui-même[2]. En 1728, il devient citoyen de la ville nouvelle de Prague[2]. En 1729, Ferdinand Maxmilián Brokoff est appelé à décorer l'église cistercienne en construction à Grüßau (Silésie), où il travaille sur les modèles jusqu'en [2]. Il meurt, comme son frère, d'une maladie pulmonaire[2].
Travail
[modifier | modifier le code]Son importance pour la sculpture tchèque réside dans l'introduction de la composition de figures en mouvement dans l'esprit du baroque italien du Bernin[2]. Ferdinand Maxmilián Brokoff n'est cependant pas allé aussi loin que M. Braun dans la résolution des surfaces et des contours[2].
Références
[modifier | modifier le code]- Brunel 2019.
- Franz 1955, p. 632.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Franz 1955] (de) Gerhard Franz, « Brokoff, Ferdinand Maximilian », dans Neue Deutsche Biographie, vol. 2, Berlin, Duncker & Humblot, (ISBN 3-428-00183-4, lire en ligne), p. 632 (original numérisé)
- [Brunel 2019] Georges Brunel, « Brokoff Ferdinand Maxmilien », dans Dictionnaire des Sculpteurs, (lire en ligne).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :