Aller au contenu

Ferdinand Christian Baur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ferdinand Christian Baur
Ferdinand Christian Baur.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
TübingenVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Stadtfriedhof Tübingen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Vue de la sépulture.

Ferdinand Christian Baur (né le à Schmiden, près de Fellbach, dans le duché de Wurtemberg et mort le à Tübingen) était un théologien protestant allemand.

Ferdinand Christian Baur a fondé, au sein du Tübinger Stift, séminaire évangélique de l'université de Tübingen, la Jeune école de Tübingen, qui aborde de manière radicalement nouvelle l'étude du Nouveau Testament.

Il a publié un grand nombre d'ouvrages de critique religieuse presque aussi hardis que ceux de David Friedrich Strauss, son disciple :

  • Gnose chrétienne, 1835 ;
  • Saint-Paul, sa vie et ses doctrines, 1845 ;
  • Recherches critiques sur les Évangiles canoniques, 1847 ;
  • Le Christianisme jusqu'au VIe siècle, 1835 et suivants.

On lui attribue en général l'invention du néologisme judéo-christianisme dans son article Die Christuspartei in der Korinthischen Gemeinde, der Gegensatz des petrinischen und paulinichen Christenthums in des ältesten Kirche, der Apostel Paulus in Rom publié en 1831[1],[2].

Baur est l'auteur de plusieurs théories aujourd'hui abandonnées par la critique moderne, dont celle de l'Urevangelium, c'est-à-dire l'existence d'une première version de l'Évangile selon Matthieu en hébreu ou en araméen.

Dans son essai Kritische Untersuchungen über die kanonischen Evangelien, ihr Verhältniss zu einander, ihren Charakter und Ursprung (Recherches critiques sur les Évangiles canoniques, 1847), il développe l'idée que les Évangiles canoniques sont des traductions ou des adaptations de textes plus anciens comme les Évangiles des Hébreux, de Pierre, des Égyptiens ou des Ébionites. Selon cette thèse, l'Évangile (pétrinien) selon Matthieu est le plus proche de l'Urevangelium, celui (paulinien) de Luc est ultérieur et enfin celui de Marc est le plus tardif.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Ferdinand Christian Baur » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Ferdinand Christian Baur, Die Christuspartei in der Korinthischen Gemeinde, der Gegensatz des petrinischen und paulinichen Christenthums in des ältesten Kirche, der Apostel Paulus in Rom, dans Tübinger Zeitschrift für Theologie 4 (1831), pp. 61-206.
  2. Simon Claude Mimouni, Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, Éd. Albin Michel, Paris, 2004,p. 30.