Fantcha

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Fantcha
Biographie
Naissance
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Francelina Durão AlmeidaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activité
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Genre artistique

Fantcha, de son vrai nom Francelina Durão Almeida, est une chanteuse de musique traditionnelle capverdienne : morna et coladeira[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fantcha naît à Mindelo, au Cap-Vert, au sein d'une famille passionnée de musique. Elle chante dès sa plus jeune enfance avec ses deux frères qui l'accompagnent à la guitare et au cavaquinho (sorte d'ukulélé brésilien). À 10 ans, elle fait ses débuts dans le groupe carnavalesque Flores de Mindelo, dirigé par Gregorio Gonçalves, connu sous le nom de Ti Goy[2].

Celui-ci la présente en 1979 à Cesária Évora, avec qui elle se lie d'amitié, et qui va plus tard faciliter le développement de sa carrière hors des îles natales : « Vivre de la musique n'est pas possible au Cap-Vert »[2],[3].

En 1988, année où Cesária Évora enregistre l'album qui va changer son destin, Fantcha enregistre à Lisbonne son premier album, Boa Viagem, grâce au chanteur et producteur capverdien Bana établi au Portugal[2]. La même année, invitée par la communauté capverdienne du Massachusetts, Fantcha part aux États-Unis pour une série de concerts, en compagnie de Cesária Évora. Elle décide de s'y fixer et vit encore aujourd'hui à New York.

D'autres disques suivent: Criolinha en 1997, puis Viva Mindelo en 2001, tous deux produits par le label Lusafrica. Elle participe également à la fin des années 1990 et début des années 2000 à des concerts organisés à Paris, qui rencontrent un vif succès grâce à l'engouement créé autour de la musique du Cap-Vert et plus généralement de la world music[2],[4],[5].

En 2009, après une longue absence, Fantcha enregistre Amor, Mar e Música, un album en forme d'hommage à son frère plongeur victime d'un accident fatal en mer.

En 2017, elle revient avec un nouvel album intitulé Nôs Caminhada, en hommage cette fois à Cesária Évora, disparue cinq ans plus tôt.

Discographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Clerfeuille 2007, Afrisson.
  2. a b c d et e Daoudi 2001, Libération.
  3. Sandrine Teixido, Cesaria Evora : la diva du Cap-Vert, Éd. Demi-lune, 2008, p. 64 (ISBN 978-2-917112-02-1)
  4. Rédaction LM 1998, Le Monde.
  5. Mortaigne 2001, Le Monde.
  6. Durao Almeida 2011, Globedia.
  7. Staff 2009, A Semana.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Par date de parution.

  • Rédaction LM, « Paris. Ildo Lobo et Fantcha », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Véronique Mortaigne, « Une Cesaria Evora, à son meilleur, unit Cap-Verdiens et Français », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Bouziane Daoudi, « Ceux qui viennent du Cap-Vert saluent Cesaria », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Sylvie Clerfeuille, « Fantcha », Afrisson,‎ (lire en ligne).
  • (es) Francelina Durao Almeida, « Fantcha : Criolinha », Globedia,‎ (lire en ligne).
  • (en) Staff, « With Amor, Mar e Música I’m outlining a new beginning for my artistic career », A Semana,‎ (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]