Famille de Perrigny (Bourgogne)

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La famille de Perrigny est une famille éteinte de petits seigneurs bourguignons ayant dominé quelques fiefs des environs de Dijon, dont Arceau, Arcelot et Perrigny, entre le XIIIe et le XVe siècle. Elle a pour origine l’actuel village de Perrigny-lès-Dijon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Le fief de Perrigny (aujourd'hui Perrigny-lès-Dijon), proche de Dijon, a donné son nom à une famille de petits seigneurs bourguignons signalée aux XIVe et XVe siècles. Pourtant, cette famille s’est surtout établie dans la région des vallées de la Bèze et de la Tille, à plus d'une vingtaine de kilomètres du village éponyme. La première apparition du patronyme de Perrigny remonte au XIIe siècle. Les archives de l’abbaye Saint-Étienne de Dijon, dont dépendait la chapelle patrinienne, évoque un certain Guy de Perrigny (« Mauricium fratrem Guidonis de Patriniaco ») entre 1125 et 1157[1]. Quant au plus ancien seigneur bourguignon « connu » portant ce nom, il s’agit de Regnaud de Perrigny. Il est cité dans une lettre de convention pour une fondation du seigneur de Bâgé ()[2]. Cependant, cette dernière seigneurie étant située en Bresse, il peut aussi s’agir d’un chevalier originaire d’un autre Perrigny (sans doute Perrigny dans le Jura, en Comté de Bourgogne). C’est qu’en effet, les villages portant ce toponyme de Perrigny sont nombreux, ce qui est source d’incertitudes. Il existe ainsi plusieurs autres personnalités bourguignonnes portant également ce patronyme[3].

En , une dame Eudes (ou Aude ?) de Perrigny, héritière de Ponce de Blaisy, signe une procuration en présence d'un témoin, le "damoiseau" Guiot de Perrigny, sans doute son fils[4]. Ce dernier sera avec certitude seigneur de Perrigny : nous retrouvons donc ici plus d'assurance quant au lien entre cette dame et le village patrinien. Peut-être même Eudes (Aude) de Perrigny est-elle Adeline, fille de feu Eudes de Domois, déjà connue en 1276[5] comme possédant Perrigny et Domois [6]? Un écrit de 1316 évoque encore une dame "Elvis" de Perrigny, nièce de Jean d'Arceau, chanoine de Langres, qui posséderait la moitié de la maison forte de Fouchanges[7].

Au début du XIVe siècle, Guiot (ou Guy) de Perrigny, ("Guioz de Parrigney"), écuyer, est donc seigneur de Perrigny mais aussi de Beire[8]. Il achète également des terres à Is-sur-Tille et à Échevannes. Marié à Jeanne d'Éguilly, il est le père de Jean de Perrigny[9]. Il meurt en 1339 et est inhumé en l'église d'Arceau[10].

Chevauchées ducales[modifier | modifier le code]

La Bataille de Roosebeke (1382)

Les seigneurs de Perrigny participent aux chevauchées ducales[11]. On retrouve Jean de Perrigny, mais aussi Guillaume de Perrigny[12] (un parent ?), lors d'une revue (1372). En 1382[13], Jean de Perrigny et son fils Girard, "écuyer bachelier", accompagnent leur suzerain, Guillaume de Vergy, seigneur de Mirebeau (Mirebel), avec plusieurs écuyers ainsi que cinquante à soixante arbalètriers à cheval commandés par le capitaine Antoine Comte, dans l'expédition de Flandres. Sous le commandement de Guy de Pontailler, maréchal de Bourgogne, ils répondent ainsi au mandement lancé depuis Compiègne par le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi. Il s'agit d'aider le jeune roi Charles VI et le comte de Flandres, Louis de Male, dans la répression des rebelles de la province menés par Philippe van Artevelde. C'est alors la victoire à la bataille de Roosebeke ; elle renforce le prestige du duc bourguigon. À l'été 1383, Jean de Perrigny fait à nouveau partie des chevaliers qui accompagnent le duc dans sa chevauchée auprès du roi de France contre le souverain anglais, toujours dans les Flandres[14]. Girard de Perrigny, devenu chevalier, participe à la revue précédant le départ en Brabant organisée par La Trémouille en 1387[15].

Au début du siècle suivant, plusieurs "montres"[16], ou rassemblements de chevaliers et écuyers aux ordres du maréchal de Bourgogne, signalent aussi un écuyer (et non plus un chevalier) du nom de Jean de Perrigny : à Châtillon (1414), à Beauvais (1417), à Nogent (1418)... Il s'agit probablement d'un parent (?) du précédent Jean, le chevalier seigneur de Perrigny. En 1429, au château de Larrey, près de Châtillon-sur-Seine, un rassemblement des hommes d'armes de Monsieur de la Tille réunit ce Jean de Perrigny et Jean de Chandio, second mari de Jeanne de Bauffremont et tuteur des derniers Perrigny[17].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Jean de Perrigny[modifier | modifier le code]

La principale personnalité de cette famille est Jean de Perrigny. Il est attesté, d'après les archives laissées, qu’il domine Perrigny-lès-Dijon (alors appelé Perrigny-en-Montagne) durant la seconde moitié du XIVe siècle. On trouve quelques dénombrements évoquant le village et la maison forte du lieu : 1366[18], 1372[19], 1387[20]... On trouve aussi de nombreuses quittances des 60 sols (soient 3 francs) reçus sur la prévôté de Nuits pour un fief qui est alors acensé : 1374[21], 1378[22], 1388[23]… Tous ces actes portent un sceau avec le blason des Perrigny, à savoir "portant une fasce de sable avec trois annelets en chef". La "cherche de feux" du précise que le village de Perrigny abrite une maison forte et que les villageois sont tous "taillables à volonté" et "mainmortables". Celle de 1387 donne le nombre de 22 feux. Sur ce domaine patrinien, le seigneur dispose des droits de haute, moyenne et basse justice.

Jean de Perrigny possède aussi des terres héritées de ses parents : une partie d'Is-sur-Tille[24], Échevannes, Villey, Mailly, Spoy… Le , il cède par amodiation de trois ans ces derniers domaines à Jean de Saulx, châtelain d'Is, pour la somme de 60 florins[25]. Il a encore quelques droits sur des « taillables » à Selongey et à Foncegrive[26] ; il domine le village d’Orgeux[27]. Jean de Perrigny est aussi seigneur, depuis 1353[28], d'une partie de Fouchanges[29] (l'autre partie, avec la haute justice, revenant au duc de Bourgogne lui-même). Il succède sur ce lieu (d'un total de 28 feux en 1387) à Robert, seigneur de Châtillon-en-Bazois[30] (bien que des Perrigny avaient déjà eu des droits sur Fouchanges en 1316). Il est également seigneur d'Arceau, village de 37 feux, tous taillables à volonté[31]. Ce dernier fief étant dans la mouvance de Mirebeau, Jean de Perrigny est donc vassal de Guillaume de Vergy, seigneur du lieu[32].

Marié à Marie Dortoillon (ou d'Artoillon)[33], on lui connaît au moins deux fils légitimes[34] : Girard[35] et Thomas, qui lui succédera. À la même époque, Hugues (ou Huguenin) de Perrigny, peut-être un parent de Jean (?), demeurant à Arcelot, a lui aussi un fils du même prénom, Thomas[36].

Ses fils Thomas et Girard[modifier | modifier le code]

Au début du XVe siècle, Thomas de Perrigny, autre fils du chevalier Jean de Perrigny[37], seigneur d'Arceau (depuis au moins 1396)[38] et de Perrigny, épouse Jeanne de Bauffremont, fille du chambellan du duc de Bourgogne, Henri de Bauffremont, et de Jeanne de Vergy (elle-même fille de feu Guillaume de Vergy, l'ancien suzerain de Mirebeau). Ils ont au moins trois enfants : Agnès, Pierre et Catherine (dont on perd la trace après 1421)[39]. Jeanne, femme de Thomas, est la sœur de Jean de Bauffremont, qui héritera de Mirebeau par sa mère, et du célèbre Pierre de Bauffremont. Elle conserve tout de même certains domaines familiaux en son nom propre. Thomas de Perrigny règle les héritages de ses demi-frères bâtards[34]. Il vend ensuite Orgeux à Guillaume Poinsot, seigneur d'Éguilly ()[40].

Au décès de son mari, Jeanne de Bauffremont devient bailliste de ses enfants. Elle défend ainsi le reste de leurs droits, notamment sur Orgeux[41]. Elle se remarie ensuite à Jean de Champdion, ou Chandio (il signe "Chandeo"), seigneur d'Arcelot[42]. Celui-ci devient de fait le tuteur des enfants de feu Thomas de Perrigny. Il a également un fils avec Jeanne de Bauffremont : Pierre de Chandio.

Quant au chevalier Girard de Perrigny, autre fils de Jean (et frère de Thomas), on le retrouve seigneur de la partie de Fouchanges ne relevant pas du duc de Bourgogne. Il est également possessionné à Boncourt du fait de son mariage en 1393[43]. Après son décès, sa veuve, Jeanne de Domecy[44], remariée à Jean de Salins, sera douairière des domaines de feu son époux[45].

Pierre et Agnès, les derniers Perrigny[modifier | modifier le code]

Reproduction de la pierre tombale d'Agnès de Perrigny, morte en 1468 (église d'Arceau)

Par un acte en date du [46], Pierre et Agnès de Perrigny, enfants de Thomas de Perrigny et de Jeanne de Bauffremont, échangent avec leur oncle, Jean de Bauffremont, seigneur de Mirebeau et de Bourbonne, la terre de Perrigny contre celle de Boux, près de Sombernon[47]. Pierre de Perrigny, "débile de son sens", venait de passer de la curatelle de son oncle (après la tutelle de son beau-père) à celle de son beau-frère, Étienne de Mailly[48],[49]. Il meurt la même année, à l'âge de 12 ans, et est donc le dernier représentant mâle de cette famille de Perrigny (1432).

Quant à Agnès, femme d'Étienne de Mailly (ou Mailley), devenu seigneur d'Arceau et d'Arcelot, elle possède encore quelques domaines dans la même région au milieu du siècle. Vers 1450, elle est ainsi en procès au sujet de ses terres à Arc-sur-Tille[50]. Elle décède le et est inhumée en l'église Saint-Pierre d'Arceau[51]. Ses armoiries portaient les "trois annelets en chef" typiques des Perrigny, accompagnés des armes des Mailly (son époux), des Bauffremont et des Vergy (ses grands-parents). Avec elle, disparaît la dernière représentante de cette première famille de Perrigny[52].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cartulaire de Saint-Étienne, 1098, no 96.
  2. Recueil de Peincédé, vol. 21, p. 525 (Lettre de convention du seigneur de Bâgé d'octobre 1289).
  3. On signalera que les archives de la Côte-d'Or gardent également des traces d'autres notables appelés "de Perrigny". Pourtant, il semble qu’il n’y a pas de lien avec la famille originaire de Perrigny-lès-Dijon. On connaît ainsi Jean Chalegrau (ou Chalegre ou encore Chalegrel) de Perrigny, écuyer (1366) puis maire de Pontailler, qui paie de fréquentes redevances au châtelain du même lieu (1368, 1372…) (Recueil de Peincédé, vol. 23, pp. 547 & 56, vol. 24, pp. 543 & 708 & vol. 25, p. 130). Son blason, avec 3 roses à 7 besans et une lancette en abîme, est différent de la famille ici étudiée : il est sans doute originaire de Perrigny-sur-l'Ognon. En 1397, on rencontre Philippe de Perrigny, mais il est dans le bailliage de Charolles, et non dans celui de Dijon (Recueil de Peincédé, vol. 18, p. 794). Le frère Jean de Perrigny est prieur au Prieuré Saint-Bernard de Montréal en 1393 (Recueil de Peincédé, vol. 23, p. 122). Il existe ainsi plusieurs familles Perrigny, originaires de localités homonymes : Perrigny-sur-l'Ognon, Perrigny-sur-Loire, etc.
  4. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 6 (Procuration d'Eudes de Perrigny de 1311).
  5. Recueil de Peincédé, vol. 7, p. 50 (Copies en 1431 de deux lettres de 1276 et 1277 concernant des donations à Domois)
  6. Inhumés à Bonvaux, on identifie aussi une dame Alix de Bressey, femme d'Eudes, sire de Domois, au XIIIe siècle (sans savoir s'il y a un lien avec les précédents).
  7. Archives départementales de la Côte-d'Or, B10494.
  8. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 91 (Discordes sur les terres d'Is et d'Échevannes en 1358 avec rappel de l'achat antérieur de Guiot de Perrigny)
  9. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 28 (Acte de vente de terres à Arceau par Jeanne d'Éguilly, femme de feu Guiot de Perrigny, à Jean de Perrigny, son fils, en septembre 1340) & p. 178 (Acte de 1371 au nom de Jean de Perrigny et de sa mère, Jeanne d'Éguilly)
  10. (Dalle funéraire de Guiot de Perrigny)
  11. On connaît également une promesse d'argent ou de remise personnelle en otage de Jean de Perrigny au profit du duc de Bourgogne datant du 11 septembre 1364. (Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 111)
  12. Recueil de Peincédé, vol. 26, p. 24 (Revue de 1372)
  13. Recueil de Peincédé, vol. 22, pp. 134 & 137 (Comptes de l'année 1382) & vol. 24, p. 299 (Mandat du Duc de 1382).
  14. Recueil de Peincédé, vol. 22, p. 146.
  15. Recueil de Peincédé, vol. 24, p. 723 (Revue de 1387)
  16. Recueil de Peincédé, vol. 26, pp. 188 (Châtillon, juillet 1414), 264 & 295 (Beauvais, août 1417) & 313 (Nogent-sur-Seine, octobre 1418)
  17. Recueil de Peincédé, vol. 26, p. 313.
  18. Recueil de Peincédé, vol. 7, p. 130 (Dénombrement de 1366)
  19. Archives départementales de la Côte-d'Or, B10521
  20. Recueil de Peincédé, vol. 18, p. 461 (Cherche de feux de 1387) & Archives départementales de la Côte-d'Or, B11575, f°42v°.
  21. Recueil de Peincédé, vol. 23, p. 335 (Quittance de 1374).
  22. Recueil de Peincédé, vol. 23, p. 192 (Quittance de 1378).
  23. Recueil de Peincédé, vol. 24, p. 156 (Quittance de 1388).
  24. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 35 (Propriétés d'Is-sur-Tille)
  25. Recueil de Peincédé, vol. 25, p. 743 & vol. 27, p. 80 (Amodiation du 14 août 1359).
  26. Recueil de Peincédé, vol. 18, pp. 461 & 463.
  27. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 236 (Reprise de juillet 1383)
  28. La famille de Perrigny avait peut-être déjà des droits sur ce domaine dès 1316 (cf. supra).
  29. Fouchanges est aujourd'hui un hameau de la commune d'Arceau.
  30. Recueil de Peincédé, vol. 25, pp. 130 & 743 (Enquête de 1368) & (Livres de comptes 1353-1355) & vol. 27, p. 234 (Vente de biens échus en 1379).
  31. Recueil de Peincédé, vol. 18, p. 461 (Cherche de feux de 1387) & vol. 27, p. 297 (Reprise du fief d'Arceau en 1391 par Jean de Perrigny, au nom de sa femme, auprès d'Henri de Bauffremont, seigneur de Mirebeau)
  32. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 210 (Accord de 1374 sur le fief d'Arceau mouvant de celui de Mirebeau) & Archives départementales de la Côte-d'Or, B10513.
  33. Marie Dort(o)illon (ou d'Artillon) est la fille d'Isabelle de Choiseul (morte en 1384).
  34. a et b On connaît également deux fils bâtards de Jean de Perrigny : Viennot, marié en 1404 (Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 357) et Simon Dortoillon, qui hérite de terres à Arceau en 1405 (Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 371).
  35. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 298 (Geliot de Blaisy, juge à Arceau pour Jean de Perrigny et son fils, Girard)
  36. Recueil de Peincédé, vol. 27, pp. 285 (Obligation du 16 août 1389 de Girard de Perrigny et de Thomas, fils d'Huguenin de Perrigny), 317 (Procuration de Marie Dortoillon à Thomas, fils de feu Hugues de Perrigny, en 1397), 337 (Vente de juin 1399), 364 (Obligation de septembre 1404). De ces différents documents, il apparait que l'écuyer Thomas, comme son père Hugues ou Huguenin, demeure à Arcelot. Il est marié à une dame Guillemette ou Villotte (?). Son père est mort avant 1397.
  37. Recueil de Peincédé, vol. 23, p. 209 (Quittance du 7 février 1405) & vol. 27, p.381 (Obligation de février 1406)
  38. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 319 (Procuration du 1er mai 1396) & vol. 27, p. 327 (Vente de bois en 1399)
  39. Recueil de Peincédé, vol. 24, p. 16 (Quittance de 1421)
  40. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 372 (Vente d'Orgeux en 1407)
  41. Recueil de Peincédé, vol. 24, p. 489 (Mandement du 29 août 1414)
  42. Recueil de Peincédé, vol. 23, pp. 593, 603 & 613. (Quittances de 1424, 1426 & 1431)
  43. Recueil de Peincédé, vol. 27, p. 315 (Contrat de mariage de 1393)
  44. Jeanne (ou Jeannette) de Domecy, fille de Regnaut de Domecy, chevalier, et de Jeanne de Virey, possessionnée à Boncourt-le-Bois, avait épousé Girard de Perrigny en avril 1393. Après le décès de celui-ci (attesté en 1408 ?), elle est remariée à Jean de Salins.
  45. Recueil de Peincédé, vol. 25, p. 117 (Minute sous forme de terrier de Fouchanges datant de 1424) & vol. 27, p. 394 (Bail de septembre 1408 sur Fouchanges)
  46. Recueil de Peincédé, vol. 25, p. 569 (Actes de 1432) & Archives départementales de la Côte-d'Or, B10569.
  47. Il s'agit probablement de Boux-sous-Salmaise, pourtant assez éloigné de Sombernon. À moins qu'il ne s'agisse d'un autre domaine appelé Boux. On signalera ainsi l'existence d'un Bois de Perrigny près du château de Mâlain, peu éloigné de Sombernon ; toutefois, dans les archives départementales de Côte d'Or (B 10483), le « bois de Perrigné » est déjà cité en 1289, soit 43 ans avant l'échange. De même, l'archiviste Peincédé parle, dans une de ces notices, d'une terre de Boux en Comté de Bourgogne, près de Besançon. Peut-être s'agit-il d'une erreur par confusion entre Sombernon et Besançon ?
  48. Recueil de Peincédé, vol. 23, p. 603 & vol. 24, p. 541 (Quittance de 1431)
  49. Joseph Garnier, Côte d'Or - Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Archives civiles séries D & E, Tome 1, Dijon, Éd. Darantière, 1898, pp. 116-151.
  50. Recueil de Peincédé, vol. 25, p. 20 (Projet de vente d'Arc-sur-Tille)
  51. (Dalle funéraire d'Agnès de Perrigny)
  52. Les terres d'Arceau, d'Arcelot et d'Orgeux passeront ensuite à sa descendance avec Claude de Mailly, seigneur de Courtivron.