Famille de La Barre de Nanteuil

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

de La Barre de Nanteuil
Image illustrative de l’article Famille de La Barre de Nanteuil
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules, à trois merlettes d'argent.
Devise Veritas liberavit et servabit
Période XVe siècle - à nos jours
Pays ou province d’origine Drapeau de la Normandie Normandie
Demeures Château de La Forge
Château de Moire
Château de Maleffre
Château de La Chevallerie
Château de Sorel
Charges Page de la reine Marie Leszczyńska
Président du conseil général et du collège électoral de l’Eure
Maire des Andelys
Ambassadeur de France
Fonctions militaires Mousquetaire du roi
Cornette au Royal-Cravates
Garde du corps du roi
Lieutenant des maréchaux de France
Général de brigade
Colonel
Lieutenant-colonel
Zouave pontifical
Capitaine de zouaves
Lieutenant de vaisseau
Fonctions ecclésiastiques Chanoine prébendé et vicaire perpétuel de Notre-Dame d'Andely (1737-1791), curé de Bouafles (1744-1767) et de Virville (1767-1776), recteur de Notre-Dame du Chêne
Récompenses civiles Chevaliers de l'ordre souverain de Malte, de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite
Récompenses militaires Chevaliers de l'ordre de Saint-Louis
Croix de la Légion d'honneur
Croix de guerre
Médaille de la Résistance
Preuves de noblesse
Réformation de la noblesse Maintenue en la noblesse en 1668

La famille de La Barre de Nanteuil est une famille de la noblesse française subsistante.

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille de La Barre de Nanteuil a pour berceau Les Andelys, dans le Vexin normand. Des La Barre étaient bien au nombre des bourgeois de cette ville dès les premières années du XIIIe siècle, mais aucune preuve filiative n'autorise l'identification.

Gustave Chaix d'Est-Ange (1863-1923) écrivit en 1904 qu'un jugement de maintenue de noblesse rendu le 13 décembre 1668 faisait remonter la filiation de cette famille à Pierre de La Barre, écuyer, qui vivait en 1537[1] et suggéra alors un rapprochement avec un homonyme qui aurait été anobli en 1527[1]. Toutefois, en 1910, le même auteur corrigea la confusion qu'il avait faite six ans plus tôt : « Il est observé dans l'un des manuscrits des jugements de maintenue de noblesse de M. de La Gallissonnière, conservés au Cabinet des Titres, qu'un Pierre de La Barre obtint le des lettres de sceau et non pas des lettres d'anoblissement comme il a été dit par erreur dans la notice consacrée à la famille de La Barre de Nanteuil. Ces lettres, dont on trouvera le texte tout au long dans les Carrés d'Hozier, étaient des lettres d'abréviation d'assises. Leur obtenteur était ce même Pierre de La Barre, écuyer, demeurant aux Andelys, décédé en 1540, auquel le jugement de maintenue de noblesse de 1668 fait remonter la filiation suivie de la famille de La Barre de Nanteuil. Le testament de son fils, Nicolas de La Barre, conservé dans les Carrés d'Hozier, apprend qu'il était lui-même fils d'un noble homme Renault de La Barre, écuyer, qui reçut un aveu le . C'est donc à celui-ci que remonte dans la réalité la filiation de la famille de La Barre de Nanteuil. »[2].

Le généalogiste Régis Valette fait remonter la filiation noble de cette famille à l'année 1458[3].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, personnalités non rattachées à la filiation prouvée[modifier | modifier le code]

Parmi les La Barre présents dans les environs des Andelys au Moyen Âge, on connaît notamment :

  • Osmond Ier de La Barre, qui fut l'un des bourgeois d'Andely qui déposèrent à propos des droits de régale appartenant aux archevêques de Rouen, vers 1210[4]. Son fils Macé de La Barre est cité dans une charte passée le au Petit-Andely, en faveur des religieux de Sancerre, par Jehan de Grainville ainsi que Guillaume Le Borgne et Alice, sa femme, tous deux habitants d’Andely[5].
  • Raoul Ier de La Barre, qui enquêta sur les droits de messire Jehan de Trie († avant 1342), fils aîné de Mathieu III de Trie et de Jehanne de Vieuxpont, seigneur de Fontenay et sans doute aussi de Radeval, en forêt d'Andely[6].
  • Jehan Ier de La Barre, qui était receveur de la reine Blanche de Navarre (1331-1398), en la vicomté de Neufchâtel en 1380[7], et vicomte de Neufchâtel pour la reine Blanche le [8],[9]. Toujours en charge le , Jehan de La Barre taxa des amendes pour le terme de Pâques de cette dernière année[10]
  • Jehan II de La Barre, probablement fils du précédent, qui fut « commis par justice » à la charge de garde du scel des obligations de la vicomté de Neufchâtel, qu’il exerçait les et [11]. Le , Jehan de La Barre, probablement le même, était "lieutenant commis en la vicomté et ressort du Neuchastel de monsieur le bailly de Caux"[12]. Jehan II de La Barre fut présent aux assises qui se tinrent en cette ville le dernier jour de février 1423 ou 1424, en sa qualité de "substitut à Neuchastel, du procureur du roy au bailliage de Caux". Des lettres patentes données par le jeune Henri VI d'Angleterre, le ou plutôt 1425, le mentionnent encore en possession de cette dernière charge[13].
  • Nicolas Ier dit Colin Barres ou de La Barre, de même que messire Pierre de La Barre, francs-juges en la forêt du Neubourg en 1394, qui occupaient chacun un manoir en la paroisse de Calleville qui relevait de l'archidiaconé du Neubourg, au diocèse d'Évreux. La réunion de ces deux manoirs donna naissance au fief des Barres, qui devint par la suite la seigneurie proprement dite de La Haye-de-Calleville, aux mains des Graveron dès 1517.
  • Colin de La Barre, peut-être le même qui se vit accorder la sergenterie de Lyons-la-Forêt, vacante par la mort de Pierre Marcel, par lettres du roi Charles VI de France datées du [14].
  • Raoul II de La Barre, sergent de meubles à Gaillefontaine – paroisse de l'élection de Neufchâtel dont le château-fort fut la demeure du roi Charles IV –, qui suivit la fortune du roi Charles VII si bien que, considéré comme "unquore rebelle et desobeissant" par Henry V, roi d'Angleterre, il vit sa charge confisquée et donnée le à Simon de Maubuisson, qui avait manifestement été vicomte et receveur de Neufchâtel pour la reine Blanche de 1389 à 1394. Raoul II de La Barre vivait encore à Gaillefontaine en 1436[15].
Vue du Petit-Andely depuis la forteresse de Château-Gaillard.

Filiation prouvée[modifier | modifier le code]

La filiation prouvée remonte à Regnault Ier de La Barre, qualifié « noble homme » et « escuier » dans deux aveux qui lui furent rendus le par Robert II Le Pelletier[16] († après 1481) qui fut lui-même anobli en 1468, acquit le fief de Bonnemare à Farceaux avant 1475, et fut l'ancêtre des Le Pelletier de Longuemare.

Renaissance[modifier | modifier le code]

De Regnault Ier de La Barre et de son épouse, probablement née Le Séneschal (« d’or, à une bande de sable »), naquirent plusieurs enfants dont Jehan III, qui suit, et Pierre Ier, qui suivra :

  • Jehan III de La Barre (avant 1502 - après 1530), titré "escuier" en des lettres du greffe de la cour et parlement de Rouen datées du et signées de la main de Jehan Surreau, écuyer, seigneur de Farceaux et Bois-Héroult[17], occupa lui-même la charge lucrative de garde-du-scel en la châtellenie d’Andely, de 1525 à 1531[18].
  • Pierre Ier de La Barre (avant 1506 - entre 1540 et 1548), frère du précédent, titré « escuyer » en des lettres d’abréviation expédiées en la chancellerie du parlement de Rouen le , signées par le conseiller B. Garin, fit partie des habitants d’Andely qui firent appel le devant la cour dudit parlement au sujet d’une sentence rendue par le lieutenant du bailli de Gisors et permettant à Jehan Le Prévost, marchand de Paris, de commercialiser ses vins à Andely[19]. Il avait épousé avant 1517 Jehanne de La Barre († après 1540), probablement sa parente. Ils sont les ancêtres de la famille à laquelle est consacré cet article.
  • « Haut et puissant seigneur messire » Nicolas III de La Barre (ca 1550 - ca 1605), petit-fils de Pierre Ier, écuyer, seigneur de Nanteuil et du Mesnillet, homme d’armes de la Cie de Charles Ier d'Aumale (1555-1631), en 1572, fut nommé gouverneur de la forteresse de Château-Gaillard en 1592 et commandant d'une compagnie d'infanterie de 100 hommes d’armes par brevet du roi Henri IV de France daté du [20].
XVIIe siècle[modifier | modifier le code]
  • Charles II de La Barre (1614-1681), écuyer, seigneur de Nanteuil et du Ménillet, nommé capitaine d’une compagnie au régiment de Roncherolles-Infanterie par brevet du 23 janvier 1630[21], et marié par contrat passé le par devant le notaire de Vernon[21] à Anne de Caradas (...-1669), fut déchargé des poursuites faites à son encontre à l'effet de la taxe des droits de franc-fief et obtint mainlevée sur son fief de Nanteuil autrement dit Le Mesnil-des-Planches, en « sa qualité de noble d'ancienne race », par arrêt rendu le par les commissaires de la chambre établie par le Roi pour la recherche des droits de francs-fiefs, nouveaux acquêts et amortissements dus à Sa Majesté en la province de Normandie, et signé Morin[21].
  • Pierre IV de La Barre (1629 ou 1632-1704), écuyer, seigneur du Ménillet, sieur de Léomesnil à Boisemont en 1648-1654, marié par contrat passé le à Suzanne Aprix de Vimont (ca 1638-1686), fut maintenu en sa noblesse par jugement rendu le [22] par Jacques Barrin, marquis de La Galissonnière, intendant de Rouen.
XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]
Portrait armorié, en buste, de Raoul IV de La Barre de Nanteuil (1743-1833), huile sur toile, École française du XVIIIe siècle, coll. part.

Issu de Nicolas III à la troisième génération, voici le dernier ancêtre commun de tous les La Barre de Nanteuil qui vivent actuellement :

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Au siècle suivant, parmi les descendants de Raoul IV de La Barre de Nanteuil, se sont notamment distingués :

  • Louis, Eustache, Théodore II de La Barre de Nanteuil (Saint-Domingue, avant 1802 - Port-Louis, île Maurice, avril 1871), chef de nom et d'armes de sa famille, avocat en l'Île Maurice, substitut du procureur du roi, docteur en droit, bâtonnier de l'ordre des avocats en la cour royale de l'île Bourbon (aujourd'hui La Réunion), auteur d'un manuel de droit local intitulé Législation de l'Île Bourbon. Répertoire raisonné des lois, ordonnances royales, ordonnances locales, décrets coloniaux, règlements, arrêtés d’un intérêt général, en vigueur dans cette colonie (Paris : Jean-Baptiste Gros) imprimé en trois volumes grands in-8° et dédié le à son beau-frère le commissaire général - ordonnateur Achille Bédier de Prairie (1791-1865)[25] ainsi qu’à Charles-Ogé Barbaroux (1792-1867)[26], alors procureur général de l'île Bourbon.
  • Louis, Charles, Raoul de La Barre de Nanteuil (1825-1871), dit le comte de Vernay
  • Charles-Alfred de La Barre de Nanteuil (Bernay, - Inkerman, ), saint-cyrien de la promotion "de Constantine", lieutenant au 64e régiment d'infanterie de ligne en 1848-1850, capitaine au 3e régiment de zouaves en 1854, chevalier de la Légion d'honneur, mort pour la France lors de la campagne de Crimée[27].
  • Alfred Ier, Laurent, Justin de La Barre de Nanteuil (La Fargeville, État de New York, - Lorette, Italie, ) s’engagea parmi les 280 zouaves pontificaux qui, sous les ordres du général Christophe de Lamoricière (1806-1865), défendirent les États du Saint-Siège menacés par les troupes du général Giuseppe Garibaldi (1807-1882) et par le Piémont-Sardaigne qui entendait unifier l'Italie sous la couronne de son roi Victor-Emmanuel II de Savoie (1820-1878). Portant déjà comme second prénom celui de Laurent, il choisit lors de sa confirmation celui d'un autre grand martyr : Justin. Comme en témoignent ses dernières lettres, Alfred eut l'intuition de sa mort et de celle du général-marquis Georges de Pimodan (1822-1860). Et, en effet, après avoir écouté la messe en l'église basilique Notre-Dame de Lorette, ils furent tous deux tués avec Arthur de Chalus[28], Joseph-Louis Guérin, Georges d'Héliand, Léopold de Lippe, Alphonse Ménard et Félix de Montravel, sur le champ de bataille de Castelfidardo[29],[30].
XXe siècle[modifier | modifier le code]

Parmi les nombreux porteurs du nom du siècle dernier et de l'époque contemporaine, se sont notamment distingués :

Titres portés[modifier | modifier le code]

Raoul de La Barre de Nanteuil présenta en 1816 une pétition au roi Louis XVIII, où il exposait ses droits au titre de comte et le désir d'obtenir ce titre héréditaire, « non par majorat mais par grâce spéciale émanant de sa bonté ». Dans un brevet daté du par lequel le roi de France lui conférait le grade de chef de bataillon en retraite, le roi le qualifia de « comte » sans toutefois lui conférer officiellement le titre sollicité[35].

Les membres de la famille de La Barre de Nanteuil portent depuis un titre de courtoisie de « comte »[36] que les branches cadettes déclinent en « vicomte » et « baron ».

Armoiries portées[modifier | modifier le code]

  • Blason : "de gueules, à trois merlettes d’argent, posées 2 en chef et 1 en pointe."[37]
  • Timbre : "un casque d’argent, taré de front, fourré de gueules et ouvert de 5 grilles d’or."
  • Couronne : "de comte, qui est d’or, garnie de pierreries et grêlée de 9 perles d’argent."
  • Cimier : "un masque de léopard d’or."[38]
  • Lambrequins : "de gueules doublés d’argent."
  • Supports : "deux lions regardants d’or, lampassés de gueules."
  • Terrasse : "de sinople."
  • Devise : "Veritas liberavit et servabit, c’est-à-dire La Vérité vous a rendus libres et vous sauvera."[39]

Alliances contractées[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille de La Barre de Nanteuil sont : Le Pelletier de Longuemare (1548), Grouchy (1597), Feuguerolles de Cantelou (1611), Caradas du Héron (1647), Aprix de Vimont (1663), Deschamps de La Londe (1711 & 1714), Le Moine de Boisgaultier d'Abancourt (1741), Allorge de Gamaches (1747), Hallé de Rouville (1777), Cadusch (1789 & 1789), Margeot de Saint-Ouen (1837), Saint-Martin de Tourempré (1850), Prudhomme (1854), de Parcevaux (1858), Le Flô (1876), Chalus (1876), Graveron (1878), Binet de Boisgiroult de Sainte-Preuve (1897), de Martimprey (1906), Andía-Irarrázabal (1907), de Poulpiquet du Halgouet (1907), de Saint-Just d'Autingues (1923), Cochin (1921), Bizemont (1924), du Plessis de Grenédan (1934 & 1971), Lefebvre de Laboulaye (1946), de Bousies-Borluut (1948), Henrys d'Aubigny d'Esmyards (1950), Macé de Gastines (1953), Mercier du Paty de Clam (1953), Cochin, Mac Donald (1970), Chavagnac (1963), de La Gorgue de Rosny (1964 & 1968), de Charette de La Contrie (1977), Cossart d'Espiès (1977), Lascombes de Laroussilhe (1977), Lévêque de Vilmorin (1977), de Rarécourt de La Vallée de Pimodan, Rougé (1983), de Romanet de Beaune, d'Andigné (1985), Chergé (1997), Sturdza (2009), etc.

Fiefs possédés et implantations postrévolutionnaires[modifier | modifier le code]

Dans le Vexin normand, les La Barre acquirent des religieux augustins des Deux-Amants deux fiefs sis à Bus-Saint-Rémy (Saint-Rémi ca 1564 et Vauguyon en 1575)[40] puis aux Le Picard de Radeval six fiefs sis aux Andelys (Le Mesnillet 1572-1767, La Rivière 1600-1767, Le Mesnil-des-Planches-sur-Andeli ou Nanteuil[Information douteuse] 1599-1767, Radeval 1569-1572, Le Mesnil-Bellanguet 1762-1789, Feuquerolles 1780-1789) et enfin aux Roncherolles Les Buspins ou Daubeuf-de-Nanteuil à Daubeuf-près-Vatteville (1789-ca 1815).
Après la double alliance qu'ils contractèrent en 1789 avec les Cadusch ou Cadouche, influents colons d'origine suisse et propriétaires d'importantes plantations de canne à sucre à Saint-Domingue, plusieurs représentants de la famille de La Barre de Nanteuil passèrent successivement à Saint-Domingue, à l'île Bourbon (aujourd'hui La Réunion) et enfin en Inde, où plusieurs d'entre eux dirigèrent les conseils généraux des comptoirs français de Pondichéry, Kârikâl et Chandernagor.
Enfin, en métropole, ils passèrent également au Pays de Caux où ils possédèrent dès 1797 le manoir seigneurial de L'Écluse et le château d'Écultot à Criquetot-l'Esneval ; en Lieuvin où ils possédèrent le château du Parc à Grand-Camp (1854-1959) ; dans le Boulonnais où ils possédèrent l'hôtel de Saint-Martin, actuelle bibliothèque municipale de Boulogne-sur-Mer (1850-1913), et le château du Denacre[41] à Wimille (1893-1901) ; dans le Perche-Gouet où ils possédèrent les châteaux de La Chevallerie en Arçonnay (1866 - ca 2010), de Maleffre à Saint-Paterne (1866-2020) et de Moire à Coulombiers (Sarthe) (de 1866 à nos jours) ; en Bretagne où ils possèdent le château du Nec'Hoat à Ploujean depuis 1876 ; dans la vallée de l'Eure où ils possédèrent le château du Valtier à Hondouville (1878 - ca 1980) et celui de La Chapelle-du-Bois-des-Faulx (de 1870 à nos jours) ; en Poitou où ils possèdent le château de La Forge de Verrières[42] à Lhommaizé depuis 1920 ; et enfin en Picardie où ils possèdent le château de Sorel à Orvillers-Sorel depuis 1941.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Barre de Nanteuil (de la), p. 370.
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 9, Évreux, Hérissey, , p. 416-417.
  3. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Éditions Robert Laffont, Paris, 2002, 410 p., 24 cm (ISBN 2-221-09701-7), p. 108.
  4. Julien-Ludovic Brossard de Ruville, Histoire de la ville des Andelys et de ses dépendances, Les Andelys : Delcroix, tome II (1864), p. 208.
  5. Julien-Ludovic Brossard de Ruville, op. cit., p. 320.
  6. Louis-Étienne Charpillon et l'abbé Caresme, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure, Les Andelys, Delcroix, t. I, 1868, p. 232.
  7. André Lesort, « La reine Blanche dans le Vexin et le Pays de Bray (1359-1398) » in Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise et du Vexin no 55 (1954), p. 9-88.
  8. Louis-Étienne Charpillon et l'abbé Caresme, op. cit., t. II, p. 578
  9. Louis-Étienne Charpillon, Gisors et son canton, 1867, p. 261-262.
  10. Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, département des manuscrits occidentaux, Ms. Fr. 26018, f° 288 et 324.
  11. Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, département des manuscrits occidentaux, Pièces originales 1202, dossier de La Barre en Normandie 4457, folio 4-8 et 13
  12. Idem, f° 13 (note du XVII ou XVIIIe siècle).
  13. Paris BnF (Mss.), Français 26048, f° 401.
  14. Louis-Étienne Charpillon et l'abbé Caresme, op. cit., t. I, p. 481.
  15. "Rôles normands et français et autres pièces tirées des archives de [la Tour de] Londres [publiées] par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766" in Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie (3e série, 3e volume, XXIIIe volume de la collection, 1re partie), Paris, Derache et Didron, 1858, p. 108; Dom Lenoir no 45701, Compte de la vicomté de Neufchastel du terme de Pasques 1436.
  16. Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, département des manuscrits occidentaux, Carrés d'Hozier 61.
  17. Bibliothèque municipale de Rouen, Fonds Martainville, Y 102, carton 7, ms. intitulé La généalogie de Nicollas et Georges de La Bare, escuiers, sieurs de Mesnillet et de Sainct Remy (folios 1 et 2 recto et verso)
  18. Julien-Ludovic Brossard de Ruville, op. cit., t. II, 1864, p. 189.
  19. Julien-Ludovic Brossard de Ruville, op. cit., t. II, 1864, p. 212.
  20. Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, département des manuscrits occidentaux, Carrés d'Hozier 61, f° 168-169.
  21. a b et c Nouveau d'Hozier 26 ou Ms. Fr. 31.251 (lire en ligne), Dossier La Barre, folios 48 et s.
  22. Liasse E 1676, Archives départementales de l'Eure, Folio 229.
  23. Paul Feuilloley, « De l'Intendant au Préfet : Une page d'histoire administrative de l'Eure » in La Revue administrative (XIe année, no 65, septembre-octobre 1958), Paris : Presses Universitaires de France, p. 468-469 Présentation en ligne.
  24. Édouard Drigon, marquis de Magny, Nobiliaire de Normandie publié par une société de généalogistes, avec le concours des principales familles nobles de la province, Paris : chez l'auteur et Auguste Aubry, Rouen : Lebrument, Caen : A. Massif, t. II, 1864, p. 663.
  25. Mireille Lobligeois, De la Réunion à l'Inde française, Philippe-Achille Bédier (1791-1865). Une carrière coloniale, Pondichéry : École Française d'Extrême-Orient, Institut Français de Pondichéry, The Historical Society of Pondicherry, 1993, 198 p.
  26. Benoît Jullien, « Les magistrats coloniaux face à l'esclavage : l'exemple de Charles-Ogé Barbaroux, procureur général du Roi en l'île Bourbon (1831-1848) » in Contributions à l'histoire de l’esclavage, Revue historique des Mascareignes no 2, 2000, p. 117-132.
  27. « Nobiliaire de Normandie, Volume 2 par Édouard de Magny »
  28. Un aspect local de la question romaine : l'aide nantaise au Saint-Siège (1860-1870), M. Faugeras.
  29. Comte Anatole de Ségur, Les martyrs de Castelfidardo, Paris : Ambroise Bray, 1861, p. 94-108
  30. Abbé Antoine Grillot, Les martyrs de la Santa Casa, Mame, Tours.
  31. Charles Maurras, Tombeaux, Paris, NEL, 1921.
  32. « Base Léonore »
  33. « Bottin Mondain de 1984 p779 ».
  34. Christophe Carichon, Une vie offerte - Agnès de Nanteuil (1922-1944), Perpignan : Artège, 2010, 208 pp.
  35. Edouard Drigon de Magny,Nobiliaire de Normandie, t. 2, 1863, p. 664.
  36. Charondas, A quel titre, volume 37, 1970.
  37. Probablement plus anciennes, comme l’indiquent leur simplicité, ces armes sont attestées dans le procès-verbal de maintenue de noblesse de Pierre II et de Charles de La Barre, écuyers, frères demeurant à Andely, rendu par Jacques Barrin, marquis de La Galissonnière, intendant en la généralité de Rouen, le (Bibliothèque municipale de Caen, fonds normand, ms in folio 307, volume IIIe, Élection d’Andely, p. 403). Toutefois, à la même époque, nombre de cadets de cette famille brisaient par les émaux en portant « d’argent, à trois merlettes de sable, 2 et 1 », voire « de sable, à trois merlettes d’argent, 2 et 1 » comme ce fut le cas du chanoine Jean-Pierre de La Barre (1713-1794).
  38. Ce cimier est attesté en 1668 (ms in folio 307, volume IIIe, Élection d’Andely, p. 403).
  39. Rodger VI de Bodenham, écuyer, seigneur de Rotherwas - fief qui était entré en sa famille à la fin du XIVe siècle, par l’alliance contractée entre Isabelle Barre de Rotherwas et Jehan III de Bodenham de Monington - à Dinedor près de Hereford (Angleterre), épousa en 1582 Brigitte de Baskerville. Contrairement à son épouse signalée parmi les réfractaires à l’Anglicanisme en 1587, Rodger VI se fit anglican et fut fait chevalier de l’ordre du Bain le en l’église abbatiale de Westminster, par Jacques Ier d'Angleterre. Atteint de la peste en 1606, Rodger VI fut bientôt condamné par les médecins. Toutefois, l’un d’entre eux, Gallois de naissance, l’invita à se rendre en pèlerinage à Holywell, dans le comté de Flint. Lorsque Rodger VI se baigna dans la fontaine miraculeuse - dont la tradition indique qu’elle surgit à l’emplacement du martyre de sainte Winifrède (en anglais saint Winifred) -, il recouvra à la fois la santé physique et la foi catholique, et vécut encore 17 ans, ne s’éteignant qu’à l’âge de 78 ans. Fort de cette expérience de foi, il choisit pour devise les mots que Jésus-Christ adressa aux Pharisiens dans l’erreur : Veritas Liberabit (Jn 8, 32). Cette devise fut modifiée et adoptée par la famille de La Barre de Nanteuil à la suite de la visite réalisée les 25 et par Auguste III de La Barre de Nanteuil (1837-1921) à lady Irène-Marie Dzierzykraj de Morawski (…-1892), veuve de sir Charles Bodenham (1813-1883), dernier châtelain de Rotherwas, prénommé « Charles-de-La-Barre » en souvenir de l'alliance contractée à la fin du XIVe siècle.
  40. Louis-Étienne Charpillon et l'abbé Caresme, op. cit., t. I, p. 112.
  41. Notice no PA00108447, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. Notice no PA00105493, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]