Faits économiques et sociaux au XIIIe siècle

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Chronologie de l'économie

XIIe siècle - XIIIe siècle - XIVe siècle

Climat[modifier | modifier le code]

Événements[modifier | modifier le code]

Billet de banque de la dynastie Yuan et sa matrice (1287).
  • 1279-1293 sous les règnes de Qala'ûn et de son fils Khalil, l’Égypte connaît un nouvel essor économique. Jusqu’en 1382, la vie commerciale du royaume mamelouk s’étend de l’Europe occidentale à l’Extrême-Orient et du Caucase à l’Afrique occidentale.En Égypte, excepté les terres réservées au souverain et à ses Mamelouks royaux, la totalité des terres cultivables sont concédées en iqtâ aux émirs, à leurs Mamelouks et à la cavalerie non mamelouk (ajnâd al-halqa). En 1298-1299, sous Lajin le Trésor fait procéder à une redistribution des iqtâ dont une bonne partie avait été indûment annexée par certains émirs. Cette réforme du cadastre (al-Rawk al-Husami) lui vaut d'être assassiné, mais elle est reprise en 1315 par An-Nâsir[15]. Après 1298, les terres sont abandonnées et la production diminue en Égypte : le Trésor, qui encaisse 10 800 000 dinars de kharâdj (impôt foncier) en 1298 n’en perçoit plus que 9 428 000 en 1315 et 1 800 000 en 1520.
  • Vers 1280 : Kubilai Khan fait améliorer le réseau routier en Chine et en Mongolie. Il fait réparer les routes abîmées pendant les guerres. Des arbres bordent les chaussées. Il fait construire des caravansérails et des relais dans lesquels 200 000 chevaux sont à la disposition des messagers. Pour ravitailler Pékin, il fait rétablir et prolonger vers le nord le canal impérial reliant la ville avec la mer[16]. Il rétablit le système des greniers d’abondance pour parer aux famines.

Europe[modifier | modifier le code]

  • Avant 1200 : arrivée en Bohême de colons des régions de Haute et de Moyenne Allemagne à l'origine des Allemands des Sudètes[17]. Le XIIIe siècle est marqué en Bohême par un net accroissement de la population. Concentrée jusque-là dans le bassin de l'Elbe (Polabí (en)), très favorable à l’agriculture, elle défriche intensément les montagnes du quadrilatère de Bohême. C’est surtout l’œuvre de colons allemands venus de Thuringe, de Souabe, de Saxe ou d’Autriche. Des villages sont créés par des contrats écrits entre les seigneurs et les colons, garantissant à ces derniers le droit héréditaire sur leurs terres. Dirigés par le colon le plus riche (rychter ou šule), ils développent en plaine l’assolement triennal pratiqué par les Germains, mais l’exploitation minière constitue la richesse essentielle[18].
Gravure sur bois représentant la pêche au hareng en Scanie, 1555.
  • Début du XIIIe siècle : fondation de la foire de Skanör (Scanie)[19]. Elle se tient au moment où d’énormes bancs de harengs migrent d’une mer à l’autre. Les Lübeckois apportent et vendent le sel de Lunebourg pour la conservation des poissons, qui s’exportent dans les pays du Sud. Ils sont rejoints par d’autres marchands allemands, puis par des Anglais et Néerlandais qui commencent à doubler la pointe de Skagen (Umlandsfahrer, « cirumnavigatores », mentionnés par un règlement douanier de 1251[20]) à partir du milieu du siècle[21]. Outre les harengs et le sel, la foire permet l’échange d’autres produits : fer de Stockholm, bière de Lübeck, articles d’emballage, cordes, tonneaux, étoffes des Pays-Bas et autres produits manufacturés.
  • 1150-1250 : apogée de l’activité des foires de Champagne : favorisées par leur situation à la rencontre des routes de Flandre et d’Italie, les foires de Champagne deviennent le centre des échanges internationaux de produits (draps) et de finance. Elles déclinent après 1300[22].
  • De 1199 à 1483 : 2800 chartes octroyant le privilège de tenir des marchés à dates fixes sont concédées à des villes en Angleterre[23].
  • 1199-1217 : dans le golfe des Pictons devenu marais poitevin, des textes signalent la construction de digues prévues pour entamer l’assèchement des marais et la poldérisation. En 1199, Pierre de Volvire (ou de Velluire), seigneur de Chaillé, donne aux moines de l'abbaye de Moreilles d'importantes concessions dans le marais , à charge pour eux de creuser un canal d'écoulement vers la mer, le canal de Bot-Neuf. En 1217, il autorise les abbés de Saint-Michel-en-l'Herm, de l'Absie, de Saint-Maixent, de Maillezais et de Nieul-sur-l'Autise, à creuser dans ses marais du Langon, de Vouillé et de l'Anglée un canal d'écoulement qui prend le nom d'« achenal des Cinq-Abbés »[24].
  • Vers 1200 :
    • la masse paysanne en France est en majorité composée de serfs, embrigadés dans le cadre de la seigneurie et uniformément astreints à trois charges spécifiques : le chevage (redevance annuelle par tête), le formariage et la mainmorte. Ces charges s'étendent aux XIIe et XIIIe siècles à une grande part de paysannerie. À partir de 1250, le progrès économique et le besoin en numéraire conduisent les maîtres à accorder des affranchissements individuels ou collectifs, de sorte que le servage devient le lot des plus démunis, mais leur offre un privilège de protection et de non expulsion du seigneur[25],[26].
    • l'utilisation systématique de la charrue à soc de fer tirée par un important attelage augmente le rendement du sol en Europe du Nord[27].
  • Après 1200 : apparition des villages forestiers (Waldhufendorf (de)) dans les régions alpines. Ils s’étendent le long d’une route avec des champs perpendiculaires à celle-ci. La main-d’œuvre est fournie par des paysans serfs à qui des chartes de colonisation offrent des conditions plus avantageuses[28].
  • 1204-1261 : occupation et partage de l'Empire byzantin par les Latins à l'issue de la quatrième croisade. Venise évince Gênes et Pise et tient l’économie de l'Empire byzantin en tutelle. Elle obtient les trois huitièmes de l'Empire, dont une large part de Constantinople, des côtes de la Mer Ionienne et des îles, du Péloponnèse, des Cyclades, de Gallipoli et de Rodosto, et achète la Crète (duché de Candie)[29]. Trois fois par an, des convois de galées sous escorte, les mudae, quittent Venise pour l’Empire. Dans l’empire vénitien en Orient, la Commune est par principe propriétaire de toutes les terres. Les anciens démosiaires byzantins, devenus les « vilains de la Commune », conservent leur statut. Les vilains seigneuriaux, par contre, ont pratiquement un statut de serf. L’atmosphère dans les campagnes crétoise devient rapidement explosive (fuite, criminalité, brigandage, révoltes ouvertes)[30]. En 1261, Gênes aide Michel VIII Paléologue à mettre fin ) l'Empire latin et obtiennent les privilèges de Venise ainsi que le droit de commercer en mer Noire[29].
  • 1207 : des fabriques de soie s'ouvrent à Venise[31].
  • 1215 : le quatrième concile du Latran défini les modalités de la contribution du clergé à la croisade , soit un vingtième pour cinq ans à partir de 1215, plus tard un dixième (décimes). L’argent recueilli est envoyé au légat en Terre sainte pour qu’il le distribue aux croisés[32].
  • 1220-1340 : création des bastides dans le Sud-Ouest de la France ; le mouvement s'amplifie après 1250, s'essouffle vers 1320 et s'achève vers 1340[33].
  • 1225-1300 : ralentissement des défrichements commencées vers 1050 dans le Bassin parisien (1225-1230), en Picardie (après 1240), dans le Chartrain, le Poitou et la Haute-Provence (vers 1250), en Normandie (vers 1260), en Artois (après 1270), en Dauphiné (vers 1300)[34].
  • 1229-1231: grève de l'université de Paris, premier mouvement de grève connu en France[35].
  • Vers 1230 :
  • 1238 : première charte de Schemnitz, crée au XIIe siècle par des colons allemands venus exploiter les mines d'argent de Haute-Hongrie[39].
  • Vers 1240 : les Hanséates obtiennent une lettre de privilège à Bergen. Ils y achètent de la morue séchée, de l’huile de poisson, du beurre et des peaux, et vendent aux Norvégiens des céréales, de la farine et du malt de Lübeck[40]. En ce temps où la population s’accroît, les paysans se tournent vers l’élevage, plus rémunérateur. Les Norvégiens deviennent dépendant des Hanséates qui ont le monopole du transport des céréales entre l’Allemagne, puis la Pologne et la Norvège. Premiers épisodes de la lutte menée par les rois de Norvège contre les empiètements de la Hanse.
  • 1243-1280 : le riche marchand drapier Jehan Boinebroke est près de dix fois échevin de Douai. Donneur d'ouvrage , il personnifie selon Georges Espinas le « commerçant-capitaliste » qui dynamise à cette époque par son énergie et son entregent l’industrie drapière de sa cité. Il est connu par une « réparation testamentaire » où se trouvent relevées toutes les exactions qu'il a commises de son vivant et les témoignages de 45 plaignants[41].
  • 1245-1320 : soulèvements ouvriers en Flandre. La première grève ouvrière dans le textile éclate à Douai (« takehan ») en 1245. Ces conflits deviennent fréquent après 1274, quand les tisserands et les foulons de Gand quittent la ville en masse pour se retirer en Brabant où les échevinages refusent de les recevoir[42]. En 1280, les artisans de Ypres (été) Bruges (septembre), Douai (octobre) descendent dans les rues en armes. Massacres et pillages sont suivis d'une dure répression et de l'exil de nombreux ouvriers vers l'Angleterre ou l'Italie. À Arras Jean Cabot anime les réclamations populaires entre 1282 et 1289. Vers 1320, les bourgeois d'Ypres demandent au roi de France de ne pas faire démolir l'enceinte intérieure de la ville qui les protège contre les gens du « commun »[43]. Ces conflits permettent aux ouvriers d'obtenir le droit d'élire leurs représentants[44].
  • 1248 : première utilisation avérée de l'assolement triennal par les archives de la grange de Vaulerent, dépendance de l'abbaye de Chaalis en Île-de-France[45].
  • 1250-1290 : la révolution commerciale commencée vers 1150 en Europe médiévale atteint son apogée[46].
  • Vers 1250 :
    • opérations de banque : les Génois avancent plus de 100 000 livres tournois à Louis IX lors de sa croisade, que le roi paye par mandats sur son trésor à Paris. Les mandats envoyés à Gênes sont remis à une compagnie de Plaisance qui, par l’intermédiaire de ses représentants aux foires de Champagne, les recouvre à Paris. Les Placentins payent immédiatement les Génois au reçu du mandat : c’est le premier exemple d’escompte connu. Au change s’ajoute le bénéfice du prêt, et les Génois gagnent près de 20 % à ces opérations[47].
    • agitation dans les métiers parisiens[48].
    • plusieurs monastères d’Île-de-France libèrent leurs serfs contre l’octroi d’une franchise payée en argent, de nouvelles constructions et le versement de décimes pour la croisade, ayant mis à mal leurs réserves financières[49].
  • 1251 : le bateau Paradisus Magnus (Le Grand Paradis) est capable de transporter 200 passagers et près de 250 tonnes de marchandises de Gênes à Tunis[50].
  • Années 1260-1270 : ralentissement de la croissance économique en Europe[51].
gros tournois, 1266
  • 1280-1300 : l’activité lainière connaît une forte croissance en Angleterre[64].
  • Après 1282 : Empire byzantin : à la mort de Michel VIII Paléologue, la crise rurale et les ponctions des Latins vident un trésor déjà éprouvé par une politique ambitieuse menée pendant 20 ans[65].
  • 1284-1342 : stabilité des récoltes de l’abbaye de Saint-Denis, hormis de brefs accidents climatiques[66].
  • 1285-1314 : sous Philippe le Bel, les revenus totaux de l’État atteignent 46,4 tonnes d’équivalent argent dont 39 % fournis par le domaine, le reste par « l’extraordinaire » (impôts irréguliers)[67].
  • 1288 : conflit entre les paysans-commerçants de Gotland et les bourgeois de Visby, soutenus par Lübeck et la ligue des villes Wendes ; le roi Magnus III de Suède intervient et oblige les bourgeois de Visby victorieux à lui jurer obéissance, et Gotland et Visby cessent d'exister comme une entité politique indépendante. Visby est progressivement supplantée par Lübeck dans le commerce avec Novgorod[68].
  • 1294-1295 : Philippe IV le Bel ordonne une dévaluation de la monnaie en France[69]. Début d'une crise monétaire .

Droit[modifier | modifier le code]

  • 1200-1258 : Très ancien coutumier (1199-1200), Second coutumier (1218-1223) et Summa de legibus Normanniae in curia laicali (1235-1258), transcriptions du droit coutumier en Normandie[70].
  • 1215 : les barons anglais obtiennent du roi la Grande Charte qui garantit les droits féodaux, les libertés des villes contre l’arbitraire royal et institue le contrôle de l’impôt par le Grand conseil du royaume[71].
  • 1253-1259 : rédaction de De legibus et consuetudinibus Angliae (Lois et coutumes des Anglais) par Henry de Bracton[72], le plus ancien livre sur le droit anglais (common law).
  • 1256-1265 : dans les Siete Partidas, Alphonse X de Castille tente d’empêcher les Juifs d’être courtiers de grands négoces, collecteurs des finances (ils le sont tous et partout), de tenir des boutiques de denrées alimentaires que fréquentent les Chrétiens, d’ouvrir leurs ateliers et négoces le dimanche. On leur interdit de porter des objets et tissus de luxes et on les oblige à assister à certains offices religieux et d’écouter les sermons des frères dominicains dans les églises. Le plus souvent, ces contraintes officielles restent lettre morte[73].
  • Vers 1268 : Étienne Boileau, le prévôt de Paris fait rédiger les coutumes et règlements d'une centaine de métiers, Le Livre des métiers[74].
  • Vers 1280 : le statut d'Alsnö définit la noblesse suèdoise[75]. Le système de la possession héréditaire des titres semble ne pas avoir existé en Scandinavie. Le bénéficiaire d’un fief (län) l’est à titre personnel en liaison avec l’exercice d’une fonction. Les princes de la famille royale se voient confier d’importantes provinces, afin de combler les désirs des branches royales écartées du trône (fyrstelän). Les charges liées à certaines fonctions sont compensées par la détention d’un fief : les intendants, ou « baillis » (norrois fóguti, danois foged, suédois fut), les commandants de places ou des districts militaires (danois hovedsmand, suédois hövitsman), les chefs de circonscription juridique et administratives (lagmän), les préfets administrant une circonscription territoriale (suédois häradshövding). Ces chefs territoriaux ne sont pas forcément issus de l’aristocratie. Ils sont installés dans des demeures fortifiées et servent les intérêts du roi dans leur circonscription. Certain fiefs sont donnés en gage contre un prêt en argent (suédois pantlän, « fief-gage »). D’autres rétribuent totalement le service demandé (tjänstelän, « fief de fonction »). Parfois les bénéficiaires doivent rendre des comptes au suzerain (räkenskapslän). La Scandinavie a adopté également la chevalerie (riddari, chevalier). On distingue les nobles issus des grandes familles, les stormœnd (« optimi viri ») des landmœnd (« gentilshommes »), qui souvent ne se distinguent des plus gros propriétaires terriens (storbœnder) que par leur exemption d’impôt.

Démographie[modifier | modifier le code]

  • Vers 1200 : la population de la Terre s'élève à quelque 400 millions d'habitants[76] ; 260 millions en Asie, 64 en Europe, 48 en Afrique, 26 en Amérique, 2 en Océanie[77].
  • Vers 1260 : la couronne de Castille est le plus vaste état de la péninsule ibérique, avec trois millions d’habitants.
  • 1275-1300 : ralentissement de l’essor démographique en Occident : la proportion des familles picardes ayant plus de deux garçons tombe de 43 % en 1200-1225 à 34 % en 1275-1300.
  • Vers 1290 :
    • la Chine compte 59 millions d’habitants.
    • entre 72 et 75 millions d’habitants en Europe et entre 20 et 22 millions en France vers la fin du XIIIe siècle.
    • 70 000 ou 80 000 habitants à Paris.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Isabelle Catteddu, Quoi de neuf au Moyen Age ?, DLM, (ISBN 978-2-7324-8224-8, présentation en ligne)
  2. Emmanuel Le Roy Ladurie, Histoire du climat depuis l'An mil, Flammarion, paris, 376 p
  3. Jean-José Ségéric, Le Japon militaire, Éditions L'Harmattan, (ISBN 9782336325057, présentation en ligne)
  4. Gérard Siary, Histoire du Japon : Des origines à nos jours, Tallandier (ISBN 9791021033320, présentation en ligne)
  5. Gérard Siary, op. cit, p. 123.
  6. Richard Pipes, Histoire de la Russie des tsars, Place des éditeurs, (ISBN 9782262070694, présentation en ligne)
  7. Wilhelm von Heyd, Histoire du commerce du Levant au Moyen-Âge, O. Harrassowitz, (présentation en ligne)
  8. Jean Pierre Guillaume Pauthier, Le livre de Marco Polo : citoyen de Venise, conseiller privé et commissaire impériale de Khoubilaï Khaân; rédigé en français sous sa dictée en 1298 par Rusticien de Pise; publié pour la première fois d'après trois manuscrits inédits de la Bibliothèque impériale de Paris, présentant la rédaction primitive du livre, revue par Marc Pol lui-même et donnée par lui, en 1307, à thiébault de Cépoy, accompagnée des variantes, de l'explication des mots hors d'usage et de commentaires géographiques et historiques, tirés des écrivains orientaux, principalement chinois, avec une carte générale de l'Asie, Firmin Didot frères, fils et cie, (lire en ligne)
  9. Thomas Gomart, Guerres invisibles - Nos prochains défis géopolitiques, Tallandier (ISBN 9791021046894, présentation en ligne)
  10. (en) James Delgado, Khubilai Khan's Lost Fleet, D&M Publishers Incorporated, , 240 p. (ISBN 978-1-55365-819-1, lire en ligne)
  11. Akinobu Kuroda, A Global History of Money, Routledge, (ISBN 9781000054675, présentation en ligne)
  12. Julien Loiseau, Les Mamelouks (XIIIe – XVIe siècle). Une expérience du pouvoir dans l'islam médiéval - Une expérience du pouvoir dans l'islam médiéval, Média Diffusion (ISBN 9782021347913, présentation en ligne)
  13. Iaroslav Lebedynsky, La Horde d'Or : Conquête mongole et « Joug Tatar » en Europe 1236-1502, Errance (ISBN 9782877728294, présentation en ligne)
  14. Georges Duby, Robert Mantran, L'Eurasie : XIe – XIIIe siècles, Presses universitaires de France, (ISBN 9782130677994, présentation en ligne)
  15. Julien Loiseau, op. cit, p. 96.
  16. Flora Blanchon et Centre de recherche sur l'Extrême-Orient de Paris-Sorbonne, Aller et venir : mythe et histoire, Presses Paris Sorbonne, , 227 p. (ISBN 978-2-84050-099-5, lire en ligne)
  17. J.A. Miroglio, L’Europe et ses Populations, Springer Science & Business Media, (ISBN 9789400997318, présentation en ligne)
  18. Assistance technique à la ville de Banská Štiavnica (Republique slovaque) : rapport établi par les experts désignés par le Conseil de l'Europe, octobre 1992, Council of Europe, , 38 p. (ISBN 978-92-871-2519-4, lire en ligne)
  19. (en) Knut Helle, The Cambridge History of Scandinavia : Prehistory to 1520, vol. 1, Cambridge University Press, , 892 p. (ISBN 9780521472999, présentation en ligne), p. 284.
  20. G. Arnold Kiesselbach, Die wirtschaftlichen Grundlagen der deutschen Hanse und die Handelsstellung Hamburgs bis in die zweite Hälfte des 14. Jahrhunderts, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN 9783111508061, présentation en ligne)
  21. Philippe Meyer, Baltiques: Histoire d'une mer d'ambre, Place des éditeurs, (ISBN 9782262042158, présentation en ligne)
  22. Georges Minois, Histoire du Moyen Âge, Paris, EDI8, , 592 p. (ISBN 978-2-262-06673-4, présentation en ligne)
  23. (en) Joan Thirsk et John Chartres, Chapters from The Agrarian History of England and Wales : Volume 4, Agricultural Markets and Trade, 1500-1750, Cambridge University Press, , 308 p. (ISBN 978-0-521-36881-0, lire en ligne)
  24. René Riou, Les Marais desséchés du Bas-Poitou, Éditions des Régionalismes, (ISBN 9782824055374, présentation en ligne)
  25. Françoise Navet-Bouron, Fiches Bac Histoire-Géographie - Seconde, Hatier, (ISBN 9782218974687, présentation en ligne)
  26. Michel Kaplan et Patrick Boucheron, Le Moyen Âge, XIe- XVe siècle, Editions Bréal, (ISBN 9782853947329, présentation en ligne)
  27. François Crouzet, Histoire de l'économie européenne, 1000-2000, Albin Michel, (ISBN 9782226222824, présentation en ligne)
  28. Georges Castellan, Histoire des peuples d'Europe centrale, Fayard, (ISBN 9782213639109, présentation en ligne)
  29. a et b Christian Bec, Histoire de Venise - « Que sais-je ? » n° 522, Presses universitaires de France, (ISBN 9782130796060, présentation en ligne)
  30. Éric Limousin, 100 Fiches d'histoire du Moyen Age, Éditions Bréal, (ISBN 9782749505589, présentation en ligne)
  31. Emmanuel de Laubespin, Batelle, Mémorial portatif de chronologie, de biographie, d'économie politique, etc., vol. 1, Paris, Verdière, (présentation en ligne)
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  42. Jean Gimpel, La Révolution industrielle au Moyen Âge, , 288 p. (ISBN 978-2-7578-6101-1, présentation en ligne)
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