Fabien Di Filippo
Fabien Di Filippo | |
Fabien Di Filippo en juin 2017. | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (7 ans, 3 mois et 19 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Réélection | 19 juin 2022 7 juillet 2024 |
Circonscription | 4e de la Moselle |
Législature | XVe, XVIe et XVIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | LR (2017-2024) LDR (depuis 2024) |
Prédécesseur | Alain Marty |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sarrebourg (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP (2005-2015) LR (depuis 2015) |
Diplômé de | IEP de Paris |
Profession | Cadre du secteur privé |
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Fabien Di Filippo, né le à Sarrebourg (Moselle), est un homme politique français.
Il est député de la 4e circonscription de la Moselle depuis 2017. Il a également été conseiller municipal de Sarrebourg. Membre des Républicains, il en est secrétaire général adjoint depuis 2017.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Issu d'un milieu modeste, il est élevé par une mère employée de bureau et une grand-mère qui faisait des ménages[1].
Admis à l'Institut d'études politiques de Paris en 2005, il en sort diplômé d'un master affaires publiques obtenu en alternance[2]. Il obtient également une licence en économie et en science politique de l'université Louis-et-Maximilien de Munich en 2007[3].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Il travaille dix ans dans le privé. Il est d'abord cadre dans le groupe Auchan, après avoir été consultant au cabinet de conseil KPMG. Il cesse ensuite ses fonctions pour être élu député[4].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Fabien Di Filippo est élu conseiller municipal de Sarrebourg à 21 ans, puis député de la Moselle (4e circonscription) à 31 ans lors des élections législatives de 2017[5], sa première candidature à des élections nationales[4]. Il bat au second tour Mathilde Huchot (LREM) avec 53,29 % des voix[5].
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017[6],[7]. Après l'élection de Laurent Wauquiez, il est nommé secrétaire général adjoint des Républicains chargé des adhésions[4].
Au début de la mandature, il apparaît comme le député « le plus perturbateur » lors des séances de l'hémicycle, avec « 98 remarques ou interpellations à lui tout seul » en octobre 2017[8]. Il est ainsi présenté dans les médias comme « le puncher de l'opposition »[9] ou « le trublion des Républicains »[10]
À la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale le , Fabien Di Filippo est investi comme candidat LR aux législatives et réélu député.
Prises de position
[modifier | modifier le code]Il revendique un positionnement marqué à droite : défense de la famille, orthodoxie budgétaire stricte, durcissement de la politique migratoire, discours anti-assistés, peines planchers, etc[11].
En mai 2018, lors de l'examen du projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes, il accuse la secrétaire d'État Marlène Schiappa de « manquer à [sa] parole et [de] faire passer [sa] conception libertaire des rapports sexuels, y compris entre mineurs et majeurs, avant la protection de nos enfants » ; celle-ci dénonce en retour sa « misogynie crasse »[12]. Dans une interview, il accuse Marlène Schiappa de l'avoir diffamé et maintient ses propos, affirmant qu'il critique « sa conception des choses et le fait qu'après avoir promis qu'un rapport sexuel entre un enfant et un adulte serait systématiquement considéré comme un viol, elle revienne sur cet engagement »[13].
Après les propos d'Emmanuel Macron évoquant, à travers la France, le « Gaulois réfractaire au changement », Fabien Di Filippo met en cause une « négation de l'identité française » et une « nouvelle insulte au peuple français ». Il évoque le « Président Rothschild ». Cette allusion est dénoncée comme antisémite par la LICRA et Francis Kalifat, président du CRIF. Fabien Di Filippo dément une telle interprétation et affirme n'avoir fait référence qu'aux « fonctions passées de banquier d'affaires d'Emmanuel Macron et à une certaine déconnexion de nos réalités »[14].
En 2018, il s'abstient, avec cinq autres députés LR, lors du vote de la réforme ferroviaire, soutenue par Laurent Wauquiez, alors qu'il est « l'un de ceux qui collent le plus à la ligne » de ce dernier selon Les Échos[15]. Il est très actif au sujet de l'immigration[15].
En janvier 2018, il indique vouloir « faire entendre la voix des délaissés » et estime que « la politique menée par Macron depuis six mois laisse sur le bord de la route de plus en plus de Français », notamment ceux « qui subissent de plein fouet la hausse du gazole et la baisse des APL »[1]. Fin 2018, La Lettre A considère qu'il « tente d'incarner politiquement le mouvement des « Gilets jaunes », qui touche le cœur de cible électoral des Républicains. En première ligne sur les plateaux TV, il s'appuie sur la jeune garde parlementaire promue dans le shadow cabinet présenté par Laurent Wauquiez »[16]. Fin novembre 2018, il déclare que « la seule chose à faire, c'est un moratoire sur les taxes »[17].
Il s'oppose en 2022, dans le cadre de l’examen d'un projet de loi sur le pouvoir d'achat dans un contexte de forte inflation, à la hausse du salaire minimum à 1 500 euros et à une revalorisation de 4 % des prestations sociales, dénonçant « l’assistanat » dont feraient l'objet les personnes au RSA[18].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Virginie Le Guay, « Les cadets de la droite », Paris Match, semaine du 18 au 24 janvier 2018, page 24.
- « Leurs premiers pas à l'Assemblée : Fabien di Filippo, le puncheur de l'opposition », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « M. Fabien DI FILIPPO - Analyste chez Rexel - Biographie mise à jour le 07 juillet 2022 - LesBiographies.com », sur www.lesbiographies.com (consulté le )
- Le Parisien, 26 décembre 2017, art. cit. en liens externes.
- Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
- Virginie Le Guay, « La jeune garde de Laurent Wauquiez », Paris Match, semaine du 16 au 22 novembre 2017, page 42.
- L’Œil du 20 heures, « Assemblée nationale : qui sont les députés turbulents ? », sur blog.francetvinfo.fr/oeil-20h, (consulté le ).
- Nathalie Schuck, « Leurs premiers pas à l'Assemblée : Fabien di Filippo, le puncheur de l'opposition : Élus députés pour la première fois il y a six mois, ils racontent leurs débuts au Palais Bourbon... et pour certains en politique. Ce mardi, c'est Fabien Di Filippo, 31 ans, élu LR de Moselle », Le Parisien, , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
- Diane de Fortanier, « Fabien Di Filippo, le trublion des Républicains », sur contexte.com, (consulté le ).
- « Législatives 2024, dans la Moselle : « Entre le Front national et le Front populaire, j’ai les jetons » », Le Monde, (lire en ligne)
- Marlène Schiappa indignée par la "misogynie crasse" du député LR Fabien di Filippo, par Geoffroy Clavel, sur huffingtonpost.fr du 16 mai 2018
- https://www.lejdd.fr/Politique/di-filippo-accuse-de-sexisme-par-schiappa-je-ne-suis-pas-misogyne-3726257
- Paul Guyonnet, « La Licra et le Crif accusent le député LR Fabien Di Filippo de propos antisémites envers Macron », Le HuffPost, (lire en ligne)
- Pierre-Alain Furbury, « Les « jeunes schnocks » de la droite », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « Fabien Di Filippo, l'homme de Wauquiez pour séduire les "gilets jaunes" », sur La Lettre A.fr, (consulté le ).
- Clément Lhuillier, « Gilets jaunes : "La seule chose à faire, c'est un moratoire sur les taxes" », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- Nina Jackowski, « «Mépris» contre «assistanat»: Nupes et LR s’affrontent sur les prestations sociales à l’Assemblée nationale », sur Libération,
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Naissance en août 1986
- Naissance à Sarrebourg
- Élève de l'Institut d'études politiques de Paris
- Personnalité des Républicains
- Député de la XVe législature de la Ve République
- Député de la XVIe législature de la Ve République
- Député de la Moselle
- Député membre des Républicains
- Député de la XVIIe législature de la Ve République