Félix Pol Jobbé-Duval
photographie anonyme non sourcée.
Naissance |
Rennes |
---|---|
Décès |
Eaubonne, France |
Nationalité |
![]() |
Profession | |
Famille |
Félix Pol Joseph Jobbé-Duval, né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le , et mort à Eaubonne (Val-d'Oise) le , est un illustrateur français qui a commencé sa carrière durant la Belle Époque.
Biographie[modifier | modifier le code]
Félix Pol Joseph Jobbé-Duval est issu d'une famille de peintres. Il est le fils de Frédéric Auguste Jobbé-Duval, architecte, et de Marie Alexandrine Le Ray, issue de la famille d'Emmanuel La Ray, qui fut architecte de la ville de Rennes.
Il est le petit-fils d'Auguste-Louis Jobbé-Duval, peintre décorateur et d'Henriette Guérin, tapissière, qui ont participé à la décoration du Parlement de Bretagne à Rennes.
Félix Pol Jobbé-Duval est l'auteur de nombreuses illustrations publicitaires, ainsi que dans l'édition ; on lui doit notamment seize planches illustrant L'Histoire de Bretagne de Toutouig d'Herri Caouissin parue en 1944. Il collabore entre autres, avec Casterman pour la comtesse de Ségur, pour l'illustré Fillette et avec les Éditions Paul Duval.
Publications[modifier | modifier le code]
- 1902, dessins humoristiques dans le journal Le Frou-frou numéro 93.
- 1904, illustrations de Rabelais en français moderne à la Libraire universelle, en 6 volumes et 133 dessins, avec Raymond de La Nézière.
- 1907, il travaille pour L'American illustré, Le Sourire (jusqu'en 1912), L'Indiscret, Fantasio (jusqu'en 1915), Mon Journal (jusqu'en 1924), dans lequel il commence sa carrière d'illustrateur de journaux pour enfants.
- 1908 à 1917, Le Rire[1].
- 1908 : illustration dans La Vie parisienne[2]
- 1909 à 1915, Le Charivari.
- 1909 : illustrateur de la campagne publicitaire pour les parfums Lubin.
- 1912 : il réalise des illustrations pour Les Modes : revue mensuelle illustrée des Arts décoratifs appliqués à la femme[3].
- 1914 : il réalise les illustrations du roman d'Abel Hermant Coutras, soldat (Éditions Arthème Fayard et Cie).
- Avec la Première Guerre Mondiale, il se retrouve sur le front mais dessine dès qu'il le peut. Il collabore au Flambeau, à La Baïonnette, au Rire Rouge ainsi qu'à L'Horizon en envoyant des dessins du front mais il n'interrompt pas ses envois à L'Indiscret ou Fantasio.
- À partir de 1922-1923, il participe à l'illustration de la page de couverture de revues féminines : Les Dimanches de la femme[4].
- Il illustre, pour Fernand Nathan, quatre ouvrages de Charles Quinel et Adhémar de Montgon, Le Beau d'Artagnan et son époque (1930), Dunois et les compagnons de Jeanne d'Arc (1931), Monsieur de Lauzun et la Grande Mademoiselle et Cagliostro l'enchanteur (1932).
- A partir de 1921, il fournit beaucoup de dessins pour les journaux pour enfants : BAYARD, BERNADETTE, FILLETTE, LISETTE, ECHO DU NOEL (SANCTUAIRE), LE CROISE, CRI CRI, LES ENFANTS DE FRANCE, MON JOURNAL, MA POUPEE, PIERROT, RIC ET RAC
- En 1927, pour la SPE des frères Offenstadt, il réalise Le Nain Bleu (collection Les beaux contes de fées avec prépublication dans Fillette). Il a également illustré des livres de Paul Féval et a composé des dessins pleins d'humour pour Cri-Cri à qui il donnera, en 1929, À la conquête de la planète Mars. Pour le même Cri-Cri, il illustrera, sans la signer, la réédition de Face de Fer de José Moselli en 1933.
- En 1931, il s'installe à Eaubonne (Val d'Oise) d'où il mène en parallèle sa production pour les journaux d'enfants et ses illustrations de livres pour la jeunesse. Il devient ainsi, à l'exception de trois titres, le dessinateur attitré des ouvrages de la comtesse de Ségur. Illustrations qui seront reprises pendant sept décennies par Casterman qui a racheté le fond des éditions Paul Duval (mais en changeant le titre des livres). Rombaldi, Baudinière, Fayard font également appel à ses services.
- Au cours de la deuxième guerre mondiale, le rationnement du papier réduit considérablement le nombre des journaux qui sont nombreux à disparaître. Félix Jobbé duval continue cependant à travailler pour l'Almanach du Pèlerin et Hardi les gars édité par une SPE sous tutelle allemande. Il se tourne alors vers un journal breton O lo lé dont la parution est autorisée ainsi que celles de contes et légendes bretonnes. Faisant partie de la Résistance sous le pseudonyme de Palette, il réalisera plusieurs dessins politiques et hébergera des aviateurs américains. Après la guerre, les journaux pour enfants reparaissent et Jobbé duval retrouve les pages de Pierrot, Lisette, Bernadette et Fillette dont il illustre la couverture du premier numéro ainsi que 11 romans feuilletons de 1946 à 1952 date où il arrête sa collaboration à la SPE.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- lire en ligne sur Gallica
- lire en ligne sur Gallica
- lire en ligne sur Gallica
- lire en ligne sur Gallica