Félix Fournier
Félix Fournier | ||||||||
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Biographie | ||||||||
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Naissance | Nantes |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 74 ans) Rome |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Nantes | |||||||
Évêque de Nantes | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
Député (1848-1849) | ||||||||
Fratrum amator et populi Israel | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Félix Fournier, né le à Nantes et mort le à Rome (Italie), est un dignitaire de l'église catholique et homme politique français, évêque du diocèse de Nantes de 1870 à sa mort en 1877.
Biographie[modifier | modifier le code]
Félix Fournier est ordonné prêtre en 1827. Il est vicaire puis curé de la paroisse nantaise de Saint-Nicolas de 1836 à 1870, avant d'accéder aux fonctions d'évêque.
D'orientation légitimiste, il est élu une seule fois, en 1848, député de Loire-Inférieure et participe aux travaux de l'Assemblée constituante où il siège à droite et se rallie au bonapartisme.
Il trouve la mort au cours d'un pèlerinage à Rome en 1877.
Acteur de la vie nantaise[modifier | modifier le code]

Félix Fournier est à l'origine de plusieurs œuvres catholiques locales : il fonde ainsi en 1837 une Société de Saint-Vincent-de-Paul sur le modèle de celle d'Ozanam.
Membre fondateur de la Société archéologique et historique de Nantes en 1848, il devient également, en 1843, le premier vice-président de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique fondée la même année et présidée par l'architecte Théodore Nau[1]. Il en est le président en 1857-1858.
Ce fut aussi un acteur important de la construction de l'édifice néo-gothique de Saint-Nicolas qui s'échelonne de 1844 à 1869. Son tombeau y sera installé en 1883.
Félix Fournier joue également un rôle décisif dans les travaux d'achèvement de la cathédrale de Nantes (finalement inaugurée en 1891), en s'efforçant d'y intéresser le gouvernement et en obtenant les financements nécessaires.
En 1870, il reçoit une crosse fabriquée par l'orfèvre nantais François Evellin. Cette crosse est aujourd'hui présentée dans la crypte de la cathédrale.

Armes[modifier | modifier le code]
Blasonnement : De gueules à une église d'or, au chef d'argent chargé de cinq hermines de sable. L'église représentée est la basilique Saint-Nicolas de Nantes. Ses armoiries ornent l'une des clés de voûte de la chapelle actuelle du Sacré-Cœur[2]. Les vitraux de l'église de Paulx portent aussi ses armoiries.
Hommage et distinction[modifier | modifier le code]
Monseigneur Félix Fournier est Chevalier de la Légion d'honneur le 13 aout 1858[3]
Le parvis de la basilique Saint-Nicolas a été baptisé en sa mémoire place Félix-Fournier à la fin du XIXe siècle.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Historique », Société historique et archéologique de Nantes et de Loire-Atlantique (consulté le ).
- J.B. Russon et D. Duret, La cathédrale de Nantes, Roumegoux et Cie, Savenay, , 145 p., p. 69
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
- (en) Catholic Hierarchy
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Évêque de Nantes
- Évêque catholique français du XIXe siècle
- Député de la Loire-Inférieure (Assemblée constituante de 1848)
- Personnalité légitimiste du XIXe siècle
- Naissance en mai 1803
- Décès en juin 1877
- Décès à 74 ans
- Naissance à Nantes
- Décès à Rome
- Élève du lycée Clemenceau de Nantes
- Membre de la société académique de Nantes et de Loire-Atlantique
- Naissance dans la Loire-Inférieure