Exhibition 2
Titre original | Exhibition 2 |
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Réalisation | Jean-François Davy |
Scénario | Jean-François Davy |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Contrechamp |
Pays de production | France |
Genre | Érotique |
Durée | 66 minutes |
Sortie | 1978 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Exhibition 2 est un film français, réalisé par Jean-François Davy, sorti à Paris le .
Synopsis
[modifier | modifier le code]Après Exhibition premier du nom, célèbre documentaire consacré à l'actrice porno Claudine Beccarie, Jean-François Davy dresse dans Exhibition 2 le portrait sans concession de Sylvia Bourdon, comédienne, adepte du sadomasochisme, personnage extrême, provocateur et dérangeant.
On y voit notamment Bourdon punir ses soumis, parmi lesquels Jan Wilton, discuter de ses convictions sur la sexualité et enfin déféquer sur la table après avoir mangé[1].
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Exhibition 2
- Réalisation : Jean-François Davy
- Scénario : Jean-François Davy
- Montage : Claude Cohen
- Musique : Peter Dreames
- Photographie : Roger Fellous
- Pays d’origine : France
- Producteur : Jean-François Davy
- Production : Contrechamp
- Distribution : Contrechamp
- Langues : français
- Format : couleur — 35 mm — son monophonique
- Genre : érotique
- Durée : 66 minutes
- Date de sortie :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Sylvia Bourdon : Elle-même
- Jean-François Davy : Lui-même
- André Bercoff : Lui-même
- Jocelyne Clairis : Elle-même
- Jack Gatteau : Lui-même
- François Jouffa : Lui-même
- Benjamin Simon : Lui-même
- Jan Wilton : Lui-même
- Nadia Vasil : Elle-même
- Renate Wolfe : Elle-même
Censure
[modifier | modifier le code]Le 11 octobre 1976, le film se vit refuser un visa d'exploitation et fut frappé d'interdiction d'exploitation totale par le ministère de la culture en raison des divers actes de sadisme qui y étaient représentés, comme le dit la Commission de contrôle dans son avis rendu le 5 octobre[2],[3]:
Le film proposé n'a même pas l'excuse d'être une enquête, une révélation ou un "message", si contestables soient-ils . C'est une suite d'actes dégradants où la scatologie, le sadisme (réellement présenté, semble-t-il), l'apologie de la bestialité dépassent de très loin la pornographie. Le spectacle peut constituer une incitation extrêmement dangereuse.
Après remontage et coupes, le film est soumis une seconde fois à la Commission en septembre 1977. A la suite de ce nouvel examen, la Commission recommanda le même mois le maintien de l'interdiction, décision qui fut prise en en novembre. A la suite de nouvelles coupes, l'interdiction totale fut levée le 20 mars 1978, sous réserve d'une interdiction aux mineurs de 18 ans[4].
En plus de l'interdiction d'exploitation, Exhibition 2 fut également le dernier film à se voir refuser un visa d'exportation[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Agnès Giard, « La Bonzesse: quand le SM rend chauve », sur Libération (consulté le )
- ↑ La Revue du cinéma, Ligue française de l'enseignement et de l'éducation permanente, (lire en ligne), p. 57
- ↑ Jacques Siclier, Le cinéma français, vol. II, Editions Ramsay, (ISBN 978-2-84114-001-5, lire en ligne), p. 42
- ↑ « Débats parlementaires », Journal officiel, , p. 5332-5333 (lire en ligne [PDF])
- ↑ Christophe Triollet, Le contrôle cinématographique en France: Quand le sexe, la violence, et la religion font encore débat, Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-336-37034-7, lire en ligne), p. 31
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :