Eugène-Antoine Aizelin
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Eugène-Antoine François Aizelin, né le à Paris, et mort à Paris 5ème le [1], est un sculpteur français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Eugène Aizelin naît au 18, rue de la Vieille-Boucherie du mariage du dessinateur Claude-Jacques Aizelin et de Marie-Louise-Eugénie Delan[3]. Il entre à l'École des beaux-arts le où il est l'élève des sculpteurs Jules Ramey et Auguste Dumont[3].
Il participe aux Salons de 1852 (où il présente une Sapho, plâtre qu'il présente à nouveau en bronze en 1853[4]) à 1897 et aux Expositions universelles de 1878, 1889 et 1900[3]. Il obtient plusieurs récompenses : une troisième médaille au Salon de 1859 pour le plâtre Nissya au bain suivi d'une deuxième médaille en 1861 pour le même sujet en bronze et d'une deuxième médaille à l'Exposition universelle de 1878[4]. Le modèle en plâtre du groupe Mignon est exposé au Salon de 1880, le marbre est exposé l'année suivante, le bronze est envoyé à l'Exposition universelle de 1889 à laquelle il est récompensé par une médaille d'or[4].
Aizelin reçoit des commandes pour des monuments parisiens : le théâtre du Châtelet, l'Opéra Garnier, l'hôtel de ville de Paris, le palais du Louvre et les églises de la Trinité et Saint-Roch[3]. Ses œuvres sont éditées en bronze par le fondeur Barbedienne en plusieurs dimensions grâce au réducteur mécanique d'Achille Colas.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867[5], et promu officier du même ordre en 1892.
Il épouse le 7 avril 1850 l'artiste peintre Sophie Aizelin (1817-1882) née Sophie Berger[3], élève de Desvosges et de Sophie Rude[6]. Jules Martin le dit domicilié au 10, rue Gay-Lussac[4].
Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]
France[modifier | modifier le code]
- Beauvais, musée départemental de l'Oise :
- Celles-sur-Belle, mairie : une allégorie féminine.
- Montpellier, musée Fabre : Une Suppliante, 1865, marbre[4].
- Nogent-sur-Seine, musée Camille-Claudel : Diane au bain.
- Paris :
- cimetière du Père-Lachaise (5e Division) : Charles-Eugène-Adolphe Desforges de Vassens, 1874, médaillon en bronze ornant le frontispice de la chapelle funéraire Chassinte-Colignon[7].
- église Saint-Roch[4] :
- Sainte Geneviève, 1872 ;
- Saint Honoré, 1873, statue en pierre.
- église de la Sainte-Trinité[4] :
- Saint Grégoire.
- Sainte Cyrille.
- hôtel de ville de Paris, façade : Jean Sylvain Bailly, 1882, statue en pierre, Un archer, Madame de Sévigné[4].
- musée d'Orsay :
- Muséum national d'histoire naturelle : Le Japon, statue en marbre.
- Opéra Garnier : L'Idylle, 1870.
- palais du Louvre : L'Idylle, 1874.
- Quimper, musée des Beaux-Arts : Psyché, marbre, 1863[11].
Japon[modifier | modifier le code]
- Tokyo, Fuji Art Museum (en), Ophelia, marbre[12].
Galerie[modifier | modifier le code]
- Œuvres d'Eugène Aizelin
Saint Honoré (1873), Paris, église Saint-Roch.
Agar et Ismaël (1889), Paris, musée d'Orsay.
Le Loup et l'Agneau (1892), Beauvais, musée départemental de l'Oise.
Charles-Eugène-Adolphe Desforges de Vassens, cimetière du Père-Lachaise
Références[modifier | modifier le code]
- Archives de Paris, 5e arrt, acte no 534 du 5 mars 1902, vue 13/31
- « Eugène Aizelin sculptant sa Sapho », notice no M5009000004, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle., Paris, É. Champion (lire en ligne), p. 6-10
- Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, tome premier, Ernest Flammarion éditeur, Paris, 1907, p. 12.
- Base Léonore.
- Emile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Paris, Librairie Renouard (lire en ligne), p. 9.
- Henry Jouin, La sculpture dans les cimetières de Paris, Protat Frères imprimeurs, 1895
- « Agar et Ismaël », notice du musée d'Orsay.
- « Judith », notice du musée d'Orsay.
- « Judith », notice du musée d'Orsay.
- Musée des Beaux-Arts de Quimper, Eugène Antoine Aizelin dans les collections
- Tokyo Fuji Art Museum, Eugène-Antoine Aizelin dans les collections
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Henry Jouin, La sculpture dans les cimetières de Paris, Protat Frères imprimeurs, Mâcon, 1898.
- Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, tome premier, Ernest Flammarion éditeur, Paris, 1907.
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle, tome premier, Librairie ancienne Honoré Champion, 1919 (lire en ligne).
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.1, Gründ, 1999.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Musée d'Orsay
- (en) Art UK
- (en) Bénézit
- (en) Grove Art Online
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Sculpteur français du XIXe siècle
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Officier de la Légion d'honneur
- Naissance en juillet 1821
- Naissance à Paris
- Décès dans le 5e arrondissement de Paris
- Décès en mars 1902
- Décès à 80 ans
- Artiste mentionné dans le Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle