Esther Szekeres

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Esther Szekeres
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 95 ans)
AdélaïdeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
George Szekeres (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Peter Szekeres (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Connue pour

Esther Szekeres (née Esther Klein, en hongrois : Klein Eszter, - ) est une mathématicienne hongroise et australienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Esther Klein est née dans une famille juive à Budapest, alors dans le Royaume de Hongrie, le 20 février 1910. Étudiante en physique à l'université[1], Klein fait partie d'un groupe de jeunes hongrois qui comprend notamment Paul Erdős, George Szekeres, Márta Svéd et Pál Turán et qui se réunissent pour discuter de problèmes mathématiques qui les intéressent[2].

En 1933, Klein propose au groupe un problème combinatoire qu'Erdős a appelé ultérieurement le Happy Ending problem parce qu'il a mené au mariage d'Esther Klein et George Szekeres en 1937[1].

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Esther et George Szekeres s'enfuient de Hongrie. Ils vivent plusieurs années en Chine dans le district de Hongkou, une subdivision du centre de la municipalité de Shanghai où s'établit une communauté de réfugiés juifs[3]. George Szekeres travaille pendant un temps dans une usine de Shanghai comme chimiste. À la fin de 1943, les Américains prennent place en Chine, et George Szekeres est employé comme commis dans une base de l'armée de l'air américaine[2].

En juin 1948 la famille arrive en Australie et, pendant trois ans, ils partagent un appartement à Adélaïde avec Márta Svéd, une amie d'école d'Esther Szekeres. En 1964, George Szekeres obtient un poste de professeur de mathématiques à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud et le couple déménage à Sydney en 1964.

À Sydney, Esther enseigne à l'Université Macquarie et participe activement à l'approfondissement de l'enseignement des mathématiques pour les élèves du secondaire. En 1984, elle participe à la création d'un groupe qui se réunit chaque semaine en vue de l'enrichissement de l'enseignement en mathématiques, groupe s'est depuis étendue à un programme comportant environ 30 groupes et qui continuent à se réunir chaque semaine et de motiver les élèves du secondaire dans toute l'Australie et Nouvelle-Zélande[4].

En 2004, Esther et George retournent à Adelaide. Le 28 août 2005, elle et son mari y meurent à une heure d'intervalle[2],[1].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

En 1990, l'université Macquarie honore Esther Szekeres d'un doctorat honoris causa[1]. En 1993, elle est lauréate du BH Neumann Award of the Australian Mathematics Trust[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Esther Szekeres » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d Michael Cowling, « A world of teaching and numbers - times two », The Sydney Morning Herald, (consulté le ).
  2. a b et c (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Georges Szekeres », sur MacTutor, université de St Andrews..
  3. « Shanghai, a city for Jews in China », sur The Menorah of Fang Bang Lu (consulté le ).
  4. Peter Taylor, « Szekeres G and E », sur Australian Mathematics Trust, .
  5. « A7 Awards », Australian Mathematics Trust (consulté le ).

Articles[modifier | modifier le code]

  • Paul Erdős, Janice L. Malouf, J. L. Selfridge et Esther Szekeres, « Subsets of an interval whose product is a power », Discrete Math., vol. 200, nos 1-3,‎ , p. 137-147 (zbMATH 0960.11017).
  • Esther Szekeres, « Einfache Beweise zweier Dreieckssätze », Elem. Math., vol. 22,‎ , p. 17-18 (zbMATH 0149.17801).
  • Esther Szekeres, « Eine Bemerkung zum Artikel: Wissenswertes um das Dreieck », Elem. Math., vol. 21,‎ , p. 35-37 (zbMATH 0163.42503).
  • Esther Szekeres et George Szekeres, « On a problem of Schütte and Erdős », Math. Gaz., vol. 49,‎ , p. 290-293 (MR 0186566).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]