Estancarbon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Estancarbon
Estancarbon
L'école primaire
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges
Maire
Mandat
Daniel Soupène
2020-2026
Code postal 31800
Code commune 31175
Démographie
Gentilé Estancarbonais, Estancarbonaises
Population
municipale
613 hab. (2021 en augmentation de 0,99 % par rapport à 2015)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 20″ nord, 0° 47′ 12″ est
Altitude Min. 325 m
Max. 392 m
Superficie 6,23 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Gaudens
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Gaudens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gaudens
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Estancarbon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Estancarbon
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Estancarbon
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Estancarbon
Liens
Site web www.estancarbon.com

Estancarbon est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le canal d'Auné, le ruisseau d'Angeles et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Estancarbon est une commune rurale qui compte 613 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Gaudens et fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Estancarbonais ou Estancarbonaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune d'Estancarbon se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 77 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 5 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Savarthès (2,4 km), Pointis-Inard (2,9 km), Landorthe (3,0 km), Miramont-de-Comminges (3,4 km), Rieucazé (3,8 km), Labarthe-Inard (4,2 km), Lespiteau (4,6 km), Saint-Médard (4,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Estancarbon fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[4].

Estancarbon est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Landorthe, Labarthe-Inard, Miramont-de-Comminges, Pointis-Inard, Saint-Gaudens et Savarthès.

Les Hameaux[modifier | modifier le code]

Deux hameaux sont sur la commune d'Estancarbon.

  • Les Deux Villages
  • La Roche

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 623 hectares ; son altitude varie de 325 à 392 mètres[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Estancarbon.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Garonne, le canal d'Auné, le ruisseau d'Angeles, un bras de la Garonne et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[9].

Le canal d'Auné, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-de-Rivière et s'écoule d'ouest en est. Il se jette dans la Garonne sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 13 km à vol d'oiseau[13], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,9 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18].

Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[19].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[21], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[22].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[23] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Estancarbon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[I 2],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Gaudens, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[I 3] et 16 027 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,4 %), terres arables (21,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,4 %), zones urbanisées (13,6 %), prairies (6,2 %), forêts (3 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès par l'autoroute A64 sortie no 18 et avec le réseau Arc-en-ciel ainsi qu'en gare de Saint-Gaudens.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Estancarbon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal d'Auné. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2007, 2008 et 2009[31],[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Estancarbon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 302 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 302 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1994 et 2004 et par des mouvements de terrain en 1999[29].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval des barrages du Portillon, de Cap de Long (Hautes-Pyrénées) et de l'Oule (Hautes-Pyrénées). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[35],[36].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges et du canton de Saint-Gaudens avant le Estancarbon faisait partie de la communauté de communes du Saint-Gaudinois.

La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 juin 1995 Pierre Loubière PS Enseignant
juin 1995 mars 2008 Jean-Claude Madamour PS Président de la Communauté de communes du Saint-Gaudinois
mars 2008 Jean-Paul Fabé PS Cadre
En cours Daniel Soupène PS Producteur de spiruline

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38]. En 2021, la commune comptait 613 habitants[Note 7], en augmentation de 0,99 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
373709375433523562554545508
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
517527564523505470463417428
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
421413397370345311333288296
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
314313398465509530542608598
2021 - - - - - - - -
613--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[41] 1975[41] 1982[41] 1990[41] 1999[41] 2006[42] 2009[43] 2013[44]
Rang de la commune dans le département 243 174 199 198 202 215 219 212
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement[modifier | modifier le code]

Estancarbon fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire : maternelle et primaire[45].

Aire de jeux

Culture et festivité[modifier | modifier le code]

Comité des fêtes, foyer rural, belote,

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Football,

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Plan de prévention du risque inondation et plan communal de sauvegarde[46].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 263 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 600 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 800 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 7,5 % 6,6 % 9,2 %
Département[I 11] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 340 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (66,3 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 9],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 859 emplois en 2018, contre 567 en 2013 et 497 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 231, soit un indicateur de concentration d'emploi de 372,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 14].

Sur ces 231 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

165 établissements[Note 10] sont implantés à Estancarbon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 165
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 4,2 % (5,7 %)
Construction 11 6,7 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
110 66,7 % (25,9 %)
Activités financières et d'assurance 4 2,4 % (3,8 %)
Activités immobilières 6 3,6 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 8,5 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 1,8 % (16,6 %)
Autres activités de services 10 6,1 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 66,7 % du nombre total d'établissements de la commune (110 sur les 165 entreprises implantées à Estancarbon), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :

  • Societe D'exploitation Commingeoise - Sodexco, hypermarchés (75 914 k€)
  • Garage Comet, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (28 891 k€)
  • Bricominges, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m² et plus) (5 643 k€)
  • Bio Comminges, autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé (4 996 k€)
  • Pyretherm, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (4 318 k€)

Le village possède plusieurs zones d'activités : la Z.A.C des Landes avec le Centre Commercial Saint-Gopôle et son hypermarché E.Leclerc et la Z.A.C Paban avec notamment un Netto et un magasin Biocoop.

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 23 14 10 8
SAU[Note 12] (ha) 599 534 545 531

La commune est dans « La Rivière », une petite région agricole localisée dans le sud du département de la Haute-Garonne, constituant la partie piémont au relief plus doux que les Pyrénées centrales la bordant au sud et où la vallée de la Garonne s’élargit[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (23 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 531 ha[50],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Estancarbon » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune d'Estancarbon » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Saint-Gaudens » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Estancarbon » (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Estancarbon » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Estancarbon » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Estancarbon » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Estancarbon et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Estancarbon et Saint-Gaudens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches d'Estancarbon », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale d'Estancarbon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. Sandre, « la Garonne »
  10. Sandre, « le canal d'Auné »
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  13. « Orthodromie entre Estancarbon et Clarac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Clarac » (commune de Clarac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Station Météo-France « Clarac » (commune de Clarac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  17. « Les différents espaces protégés. », sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
  18. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Estancarbon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Estancarbon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Estancarbon », sur Géorisques (consulté le ).
  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  31. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  32. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  33. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Estancarbon », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  35. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  36. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  42. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  43. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  44. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  45. « Maternelle de Estancarbon (31800, Estancarbon) », sur journaldesfemmes.com (consulté le ).
  46. http://www.estancarbon.com/index.php/la-commune/la-prevention-des-risques
  47. « Entreprises à Estancarbon », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  48. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  49. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  50. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Estancarbon - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Chateau Mariande Chambres d’hôtes », sur chateaumariandechambresdhotes.business.site (consulté le ).