Essai de physiognomonie

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Essai de physiognomonie
One shot
page 13 de l'essai
page 13 de l'essai

Auteur Rodolphe Töpffer

Thèmes Physiognomonie

Pays Suisse
Première publication 1845
Publié dans Album papier
Format In-4 °
Nombre de pages 35
Technique : autographie

Essai de physiognomonie est le premier ouvrage théorique sur la bande dessinée, écrit par son inventeur, Rodolphe Töpffer, qui l'appelle « littérature en estampes », et publié en 1845, un an avant sa mort[1]. Il traite de la physiognomonie, une branche considérée aujourd'hui comme obsolète de l'anthropologie physique et biologique basée sur la morphologie du visage.

Description[modifier | modifier le code]

Dans cet ouvrage, l'auteur documente ses réflexions et expériences dans l'écriture et le dessin des bandes dessinées. Il y consigne les valeurs, techniques et méthodes de la composition de celles-ci[1].

Dans le chapitre trois, il explique la visée de la « littérature en estampes » : « inventer […] un type de drame »[1].

Dans ce même chapitre, il décrit le potentiel d’une innovation dans les techniques d'imprimerie qui facilite le travail du dessinateur[1], l’autographie.

Liste des chapitres[modifier | modifier le code]

  • Chapitre premier — Avantages propres de la littérature en estampes
  • Chapitre deuxième — Suite et distinction d'avec la parodie.
  • Chapitre troisième — Comment la littérature en estampes peut être cultivée indépendamment d'une culture avancée des arts du dessin. Avantages du procédé autographique.
  • Chapitre quatrième — Avantages et propriété du trait graphique.
  • Chapitre cinquième — D'une méthode qui conduit à des connaissances physiognomiques suffisantes, indépendamment de l'étude du dessin.
  • Chapitre sixième — Suite, et où cette méthode conduit.
  • Chapitre septième — Distinction quant aux principes et quant aux résultats entre la Phrénologie et la Physiognomie.
  • Chapitre huitième — Deux ordres de signes d'expression dans la tête humaine. Les permanents et les non permanents.
  • Chapitre neuvième — De la combinaison des signes d'expression.
  • Chapitre dixième — Des signes permanents d'expression.
  • Chapitre onzième — Des signes non permanents d'expression.
  • Chapitre douzième — Des signes physiognomiques de conformation, et conclusion de cet essai.

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Figueiredo 2016.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Sergio C. Figueiredo, « The Rhetorical Invention of Comics: A Selection of Rodolphe Töpffer's Late Reflections on Composing Image-Text Narratives », Imagetext, Interdisciplinary Comics Studies, English Department at the University of Florida, vol. 8, no 4,‎ (ISSN 1549-6732, lire en ligne)
  • Ségolène Le Men, « L’Essai de physiognomonie de 1845 : Töpffer ou le dessin sans le savoir », Cahiers Robinson, no 2,‎ (lire en ligne)
  • (en) E.H. Gombrich, Max Black et Julian E Hochberg, Art, perception, and reality, Londres, Johns Hopkins University Press, coll. « Alvin and Fanny Blaustein Thalheimer lectures », (OCLC 977392700), « The mask and the face: The perception of physiognomic likeness in life and art »

Liens externes[modifier | modifier le code]