Ernest Simons

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Ernest Simons, né le à Diekirch et décédé le à Metz, est un avocat et homme politique luxembourgeois.

Biographie

Situation personnelle

Famille

Ernest-Charles-Damien Simons, né à Diekirch le , était le fils aîné du futur ministre d’Etat Charles-Mathias Simons-Winckell.

Formation

Après avoir fait de brillantes études l'Athénée de Luxembourg où il était entré à l'âge de 10 ans, il suivit les cours de droit à Heidelberg et à Paris pour être inscrit le au barreau de Luxembourg.

Vie privée

Les ressources de sa veuve n'étaient pas grandes, mais grâce à son esprit d'ordre, Emilie Simons réussit non seulement à donner une excellente instruction à ses trois enfants mais également, à force d'économies, à emmener ses filles en Suisse, dans le Nord de l'Italie et à la Côte d'Azur.

Elle décéda le à la suite d'une maladie des glandes, en sa maison de la Côte d'Eich, (aujourd'hui no 24) qu'elle s'était fait construire d'après les plans de l'architecte Paul Funck père).

Trois enfants naquirent de l'union Simons-Gillard :

  • Pauline Simons, née le , qui fut mariée en 1887 à Ernest Servais ;
  • Nelly Simons (1866-1952), qui épousa Camille Velter (1859-1916), conseiller à la Cour Supérieure de Justice dont Marguerite épouse de V. de Roebé (2 enfants) et Jeanne, épouse de Jean Hellinckx (3 enfants) ;
  • Pierre Simons (1869-1890).

Carrière professionnelle et politique

Ernest Simons était l'avocat de Mgr Adames dans le procès que Jules Metz intenta en 1862 au vicaire apostolique pour avoir lancé contre lui un mandement le frappant comme rédacteur responsable et propriétaire du Courrier. Le provicaire apostolique témoigna sa reconnaissance à son défenseur en baptisent lui-même la fille de celui-ci, Pauline, en 1863.

En octobre 1860 il fut élu aux États par les électeurs du canton de Remich.

À partir du , il fit partie des 3e et 4e ministères Tornaco où lui furent attribués respectivement les départements de l'Intérieur et des Travaux Publics puis celui des Finances.

Très vif de caractère et assez autoritaire, il se trouvait plus d'une fois en désaccord avec le prince Henri, notamment dans la question des chemins de fer Prince-Henri.

Après avoir donné sa démission le , il rentra au barreau et fonda le quotidien « Das Land, Politische, literarische und industrielle für das Großherzogtum Luxemburg » imprimée d'abord chez N. Worré puis chez Bourger, cette feuille opposée au gouvernement de Tornaco ne vécut que deux ans).

Le , il entra de nouveau à la Chambre, cette fois-ci comme député du canton de Luxembourg.

Mais deux ans plus tard, il abandonna toutes ses charges à Luxembourg pour prendre la direction de la succursale de la Banque Internationale à Metz.

Pour Ernest Simons l'argent était là pour être dépensé ; aussi s'entourait-il de beaux meubles, bronzes et livres sans parler de l'acquisition du château de Wintrange.

Il décéda le , foudroyé par un coup d'apoplexie, alors qu'il faisait de l'équitation dans un manège de Metz.

Distinctions

Il était commandeur de l'Ordre de la Couronne de Chêne et de l'Ordre de Léopold, officier de la Légion d'Honneur.

Notes et références

  • « Ernest Simons », sur www.luxemburgensia.bnl.lu (consulté le )