Ernest Meissonier

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Ernest Meissonier
Ernest Meissonier
photographié par Robert Jefferson Bingham.
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Paris
Sépulture
Nom de naissance
Jean-Louis Ernest Meissonier
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Élève
Lieux de travail
Mouvement
Conjoints
Élisa Meissonier (d)
Emma Steinheil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Distinctions
Œuvres principales

Ernest Meissonier, né à Lyon le et mort à Paris le , est un peintre et sculpteur français, spécialisé dans la peinture historique militaire et dans les scènes de genre.

Peintre très soucieux du détail authentique, il s'inscrit dans le mouvement de réalisme historique, qui apparaît dans les arts plastiques sous le Second Empire. Couvert d'honneurs, il siège à l'Académie des beaux-arts et préside de nombreux jurys nationaux ou internationaux.

Même si Marcel Proust durant son adolescence et Guy de Maupassant le tenaient pour leur peintre préféré, et bien qu'étant grandement apprécié par Eugène Delacroix[1] puis admiré par Vincent van Gogh[2], une partie de la critique, principalement posthume, jugea son œuvre absent de toute spontanéité et de vie. Jugements le mettant en « enfer » pour l'opinion publique, comme par ce mot cruel d'Édouard Manet à propos d'un de ses tableaux de bataille : « Tout est en acier, excepté les cuirasses », ou celui d'Edgar Degas le qualifiant de « géant des nains »[3],[4],[5] en faisant allusion à ceux auxquels des critiques d'art modernistes du XXe siècle accolaient le terme péjoratif de « pompiers » (qualification comprenant Gervex, Carolus-Duran, Detaille…) [6].

Biographie

Meissonier, quatrième enfant d'un commerçant lyonnais, fait preuve d'un talent certain pour le dessin. Adolescent, il dessine des têtes au fusain et à l'estompe chez Julien Potier[7]. Il quitte à 17 ans sa ville natale et entre dans l'atelier du peintre Léon Cogniet où il apprend à peindre. Il assiste notamment à la préparation de la peinture d'un plafond pour le musée du Louvre représentant l'expédition d'Égypte, une reconstitution historique qui lui permet d'avoir ses premiers contacts avec la peinture militaire.

Meissonier débute au Salon de 1834 avec les Bourgeois flamands[8]. Il est successivement peintre d'éventails et d'images pieuses pour les éditeurs de la rue Saint-Jacques, puis s'essaie à l'illustration avec talent pour l'éditeur Curmer, avec notamment la publication de Paul et Virginie et de La Chaumière indienne de Bernardin de Saint-Pierre. Ses amis de l'époque sont Honoré Daumier et Charles-François Daubigny. Lors des journées de juin 1848, Meissonier est de service comme capitaine d'artillerie dans la Garde nationale qui réprime alors des soulèvements ouvriers réagissant à la fermeture des ateliers nationaux. Bouleversé par cette expérience, il réalise une huile sur toile : Souvenir de la guerre civile.

Ernest Meissonier commence sa carrière de peintre dans un registre plus classique, avec des scènes de genre dépeignant la vie quotidienne au XVIIe ou au XVIIIe siècle : joueurs de cartes, joueurs d'échecs, homme attendant à sa fenêtre, fumeur, joueurs de boules. Il obtient un succès grandissant, à tel point qu'on en vient même à le comparer aux maîtres flamands auxquels il est d'ailleurs lui-même fort attaché.

Mais c'est en peignant des scènes militaires que l'artiste obtient les honneurs officiels (chevalier de la Légion d'honneur en 1846, officier en 1856, commandeur en 1867, Grand officier en 1880, Grand Croix en 1889). Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1861. Parmi ses tableaux historiques, on peut citer 1805, les Cuirassiers avant la charge, La Campagne de France, 1814 ou encore une commande officielle Napoléon III à Solférino , en quoi il demeure avec ce dernier, avec « Alfred de Dreux, Ange Tissier, Adolphe Yvon et Franz Xaver Winterhalter, parmi les peintres que Napoléon III considéra comme les plus doués serviteurs de la gloire impériale »[9].

Meissonier applique systématiquement la même méticulosité d'historien dans tout le travail préparatoire de ses œuvres, ce qui fait de lui une référence en matière d'uniformologie.

En 1890, Meissonier participe, avec Louise Catherine Breslau, Pierre Puvis de Chavannes, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou, Auguste Rodin et Carrier-Belleuse, à la refondation de la Société nationale des beaux-arts. Il est élu président, avec Dalou comme vice-président. Cette société recommençe à organiser des expositions annuelles au Salon du Champ-de-Mars, traditionnellement une quinzaine après l’officiel Salon des Champs-Élysées, organisé par la Société des artistes français. Quand il meurt l’année suivante, Pierre Puvis de Chavannes lui succède avec Auguste Rodin comme vice-président.

Il est inhumé à Poissy, où il vécut à partir de 1846 et dont il fut maire.

L’œuvre

Le peintre

Peinture de Meissonier : 1814, la Campagne de France : Napoléon et son état-major derrière lui; de gauche à droite, Ney (manteau sur les épaules), Berthier, Flahaut; derrière Ney, un inconnu tombant de fatigue, puis Drouot et, derrière Flahaut, peut-être Gourgaud[10],[11],[12].

Peintre académique, même s'il n'était pas issu de l’École des Beaux-Arts, son style de peinture s'inspire aussi des canons de l'Âge d'or de la peinture néerlandaise[13] tout en n'hésitant pas à peindre parfois ses paysages d'arrière-plan à la manière des romantiques comme Eugène Delacroix, inspiration visible dans Le Siège de Paris, voire quasi-impressionniste comme dans Dragon en vedette dans la campagne, regardant à droite[14] ou Bords de la Seine à Poissy[15]. Il est considéré de son vivant comme un des plus grands maîtres de la peinture contemporaine. Connu pour ses scènes représentant la geste napoléonienne (réalisées sous le Second Empire et la Troisième République), Meissonier a eu en son temps gloire et honneurs, mais aussi des critiques virulentes, exacerbées après sa mort. Ses peintures sont les plus chères qui se soient vendues du vivant de l'artiste au XIXe siècle, ainsi entre 1884 et 1890 pouvait-il vendre certains de ces tableaux entre 100 000 et près de 200 000 francs de l'époque.

Une de ses œuvres les plus connues est le tableau intitulé Campagne de France, 1814[16]. D'un petit format assez inhabituel pour une peinture d'histoire militaire, ce tableau témoigne de son savoir-faire habile et minutieux. Malgré les dimensions réduites, la vaste étendue de la plaine désolée et le lourd ciel gris donnent de l'ampleur à la scène, tout comme la perspective dilatée autour de la figure centrale de l'Empereur, magnifié par un point de vue en léger contrebas. Les moindres détails sont restitués avec minutie. Le directeur de l'École des beaux-arts, Charles Blanc, disait d'ailleurs de Meissonier qu'il « peignait grandement en petit »[17].

L'illustrateur

Activité ayant permis à l'artiste durant ses débuts d'avoir l'aisance financière suffisante pour s'adonner parallèlement à la peinture, l'illustration est un domaine dans lequel il se fit une sérieuse réputation par ses réalisations dans des œuvres issus de la Comédie humaine de Balzac, puis de Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre pour l'édition Curmer de 1838[18] ou encore Notre-Dame de Paris de Victor Hugo pour l'édition de 1876[19].

Ernest Meissonier fait en effet partie des illustrateurs d'Honoré de Balzac avec cinq dessins illustrant la Comédie humaine : La Maison du chat-qui-pelote, Le Bal de Sceaux, La Bourse, La Femme abandonnée, La Femme de trente ans.

L'universitaire et académicien Octave Gréard disait à ce propos : « N'eût-il laissé que ses illustrations, il aurait une place dans l'histoire de l'art »[20].

Le sculpteur

Si l’œuvre sculpté d’Ernest Meissonier demeure peu exposé, parfois dans l’ombre de son œuvre peint, ses sculptures sont toutefois présentées après son décès à la galerie Georges Petit en mars 1893 avec 11 cires[21], mais aussi à l’École des beaux-arts de Paris où sont exposés cinq bronzes et quelques cires originales[22].

Ce n’est qu'en 1993 que l’œuvre sculpté d’Ernest Meissonier est présenté pour la première fois, quasi complet, lors de la rétrospective que lui consacre le musée des beaux-arts de Lyon[23]. D’après le catalogue paru à cette occasion et d’anciennes photographies[24] des ateliers Meissonier, l’absence de quelques pièces est remarquable. En effet, certaines sculptures n’ont pas été acheminées pour l’exposition en raison de leur fragilité ou de leur mauvaise conservation, ce qui est notamment le cas de la cire du Voyageur actuellement conservée à Paris au musée d’Orsay[25], du Croisé, et de la cire Cheval au galop, conservée à l’époque dans une collection particulière et qui, sans raison documentée, n’a pas été exposée. Pour le reste des pièces manquantes, il s’agissait d’un défaut de localisation[23].

La sculpture : un travail de maquette

Les œuvres sculptées d’Ernest Messonier peuvent être comprises ipso facto par l’origine, l’objectif de leur réalisation. En effet, la recherche réaliste dans l’œuvre de l’artiste consiste avant tout à la préparation méticuleuse de ses représentations peintes, pour lesquelles il réalise des maquettes sculptées. La sculpture est donc l’étape préalable à la peinture, la représentation tridimensionnelle des figures réalisée pour sentir le mouvement des personnages et comprendre les jeux de lumière afin de donner une représentation peinte la plus réaliste possible[26].

L’origine préparatoire de la sculpture explique d’une part le fait qu’elle n’ait été que peu exposée — les esquisses ou maquettes ne font objet d’exposition que dans les expositions contemporaines — mais justifie aussi l’emploi de la cire pour les sculptures, un matériau très malléable qui se conserve très mal.

Recherche d’un réalisme historique

Meissonier réalise donc ses sculptures préparatoires dans une quête de réalisme et cherche à provoquer l’émotion (par exemple, le corps au vent du Voyageur soumis à la dureté des éléments, luttant pour avancer). Cette volonté d’être au plus proche du réel pour susciter l’émotion est une caractéristique du romantisme dans la peinture du XIXe siècle.

Ainsi, lorsque l’artiste sculpte la cire, il se concentre sur la compréhension et la recherche du juste mouvement de ses figures notamment lorsqu’il travaille les chevaux[27] afin d’être au plus près d’une mise en situation réelle. Meissonier déclarait à cet effet prendre beaucoup de plaisir à manier la cire, notamment dans l’aisance de sa flexibilité : « On ne peut concevoir quel plaisir c’est de modeler avec une bonne cire. C’est une ivresse immédiate de créateur… Vous n’avez pas idée à quel point ce travail de maquette est attrayant et passionnant… »[28].

Cette recherche autour de la figuration équine devient dès lors une de ses spécialités, notamment reconnue par ses pairs. Ainsi, le peintre impressionniste Edgar Degas[29], qui n’appréciait guère l’artiste ni son œuvre, reconnaissaît toutefois la qualité de ses recherches et l’exhaustivité de ses connaissances sur les équidés : « ce mauvais peintre était un des hommes les plus renseignés sur le cheval que j’ai jamais connus »[30].

Si Meissonier sculpte pour arriver au juste mouvement, il utilise aussi la figuration sculptée afin d'appréhender le rôle de la lumière, à l'instar des boîtes optiques de Nicolas Poussin, notamment dans les scènes de bataille. Poursuivant cette même quête du réel, la conception miniature de ces figures lui permet de les placer et déplacer physiquement dans l’espace, d’observer la réalité des jeux d’ombres et de lumière sur ses personnages et d’affirmer ou de réfuter ses projections. La justesse et le perfectionnisme de ses maquettes sont d’ailleurs soulignés par le critique d’art François Thiébault-Sisson qui dit à cet effet : « Il a besoin de personnages assis sur un banc, il en exécute dans de minimes proportions, des poupées qu’il habille de costumes identiques à ceux des acteurs de la scène. C’est le moyen pour lui de constater, en exposant ses bonshommes au soleil, si les reflets qu’il soupçonne sont exacts, si les jeux de lumière auxquels il assigne un rôle dans le tableur produiront l’effet qu’il espère. »[31]

Collections publiques

Peinture

Sans date :

Sculpture

Le voyageur. Bronze, vers 1890.

Illustrations

Le Gniaffe. Issu de Les français peints pas eux-mêmes

Expositions aux Salons et Expositions Universelles

Le Salon de Peinture et de Sculpture, abrégé dans le langage courant par « Salon », devient en 1880 le Salon des Artistes Français. Le Salon dit « de Mulhouse » est organisé par la Société des Arts de Mulhouse liée à la Société industrielle de Mulhouse.

Légende : Médaille d'or Médaille d'Honneur, Médaille d'or Médaille de première classe, Médaille d'argent Médaille de deuxième classe, Médaille de bronze Médaille de troisième classe[125].

Galerie

Élèves notables

Anecdotes

Hommages

La place Meissonnier dans le 1er arrondissement de Lyon, lui rend hommage.

Antonin Mercié a réalisé vers 1891 un monument en marbre le représentant, et installé depuis 1981 dans le parc Meissonier à Poissy. Dimensions : 2,34 × 1,48 × 1,95 mètres avec un piédestal de 1,70 mètre de hauteur.[155]

Monument d'Ernest Meissonier réalisé par Antonin Mercié. Situé dans le parc Meissonier à Poissy.


Notes et références

Références
  1. Paul Flat et René Piot, Journal de Delacroix : Tome Troisième (1855-1863), Paris, Librairie Plon, , 490 p. (lire en ligne), p. 36-37

    « La finesse chez nous est ce qu’il y a de plus rare : tout a l’air d’être fait avec de gros outils et, qui pis est, par des esprits obtus et vulgaires. Otez Meissonier, Decamps, un ou deux autres encore, quelques tableaux de la jeunesse d’Ingres, tout est banal, émoussé, sans intention, sans chaleur. »

  2. Hélène Meyer-Roudet, Catalogue de l'exposition du 27 mars au 21 juin 2015 s'étant déroulée à Poissy, Ernest Meissonier (1815- 1891). Un certain regard. (Ouvrage collectif), Paris, Co-édition Mare & Martin et Ville de Poissy, , 86 p. (ISBN 979-10-92054-45-3), « Ernest Meissonier, une figure majeure de la scène artistique parisienne », p. 11
  3. François de Vergnette, « La Barricade, rue de la Mortellerie, juin 1848 », sur Site du Louvre
  4. Juliette Glikman, « Ernest Meissonier, 1814. Campagne de France », Cahiers de la Méditerranée, vol. 83 « Guerres et guerriers dans l'iconographie et les arts plastiques XVe - XXe siècles De la tourmente révolutionnaire au traumatisme de 1870 : la fin du Guerrier et l'émergence du soldat »,‎ , p. 175-186 (lire en ligne)
  5. Henri Perruchot, La peinture, (lire en ligne)
  6. Pierre Gutton, Lyonnais dans l'histoire, éd. Privas, 1985.
  7. Peintre lauréat du troisième prix de Rome en 1821 et 1822.
  8. Victor Frond: Meissonnier; Le Panthéon des Illustrations Françaises au XIXe siècle, Abel Pilon, Paris, 1866
  9. Yann Kerlau, Chercheurs d'art - Les marchands d'hier et d'aujourd'hui, Flammarion, 2014.
  10. Jean Louis Ernest Meissonier. Ses Souvenirs - Ses Entretiens, précédés d'une étude sur sa vie et son œuvre, par M. O. Gréard. Librairie Hachette et cie - Paris, 1897.
  11. Site du ministère de la Culture - JOCONDE : Catalogue des collections des musées de France
  12. Juliette Glikman, Ernest Meissonier, 1814. Campagne de France, Cahiers de la Méditerranée, "Dossier : XVe - XXe siècles - De la tourmente révolutionnaire au traumatisme de 1870 : la fin du Guerrier et l'émergence du soldat", no 83 : "Guerres et guerriers dans l'iconographie et les arts plastiques", 2011, p. 175-186.
  13. Ernest Meissonier (1815-1891). Un certain regard, p. 17
  14. a et b « Dragon en vedette dans la campagne, regardant à droite », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
  15. a et b « Bords de la Seine à Poissy (Yvelines) », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
  16. Campagne de France, 1814 est en fait le premier tableau d'un cycle resté inachevé des conquêtes napoléoniennes, qui valut à Meissonier un immense succès.
  17. « Ernest Meissonier - Campagne de France, 1814 », Notice sur le site du musée d'Orsay.
  18. « Paul et Virginie, édition Curmer », sur Site de la Bibliothèque nationale de France (BnF) (consulté le )
  19. a et b « 10 [Dix] cent... Victor Hugo Notre-Dame de Paris, nouv. éd. ill. dessins de MM. Meissonier, Brion, Raffet : [affiche] / [non identifié] », sur Gallica, (consulté le )
  20. Octave Gréard, Jean-Louis-Ernest Meissonier : ses souvenirs, ses entretiens, Paris, Hachette, , 466 p. (lire en ligne), p. 19-20
  21. Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , note 2., p. 237.

    « Catalogue n°836, Napoléon Ier; 837, le Voyageur; 838, Cuirassier; 839, Officier de cuirassiers; 840, un guide; 841, Etude de cheval; 842, le Croisé; 843, Etude de cheval; 844 Cavalier; 845, Etude de cheval; 846, Etude de cheval. »

  22. Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , p. 238. La source directe est une série de photos de l’exposition de 1893, conservées au cabinet des Dessins du musée du Louvre, dans les fonds du musée d’Orsay.
  23. a et b Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , 271 p..
  24. Philippe Durey, Ernest Meissonier : rétrospective, Musée des beaux-arts de Lyon, 25 mars-27 juin 1993, Lyon, Lyon : Musée des Beaux-Arts, , figure 1., p.236..
  25. « Ernest Meissonier Le voyageur », sur musee-orsay.fr (consulté le ).
  26. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, .
  27. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , note 10., p.237.

    « « Je pénétrais dans cet atelier assez vaste, encombré d’esquisses de tout genre avec des études de chevaux modelés à la cire, posées sur des tablettes. » - Philippe Burty. »

  28. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , note 9., p. 237..
  29. Degas a lui-même modelé des maquette en cire de chevaux, à la recherche du mouvement juste.
  30. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , p. 28..
  31. Claire Barbillon, Catherine Chevillot, Stéphane Paccoud et Ludmila Virassamynaïken (dir.), Catalogue raisonné des sculptures du XVIIe au XXe siècle du musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, Somogy, , note 10., p. 237..
  32. Les Bourgois flamands (Dutch Burghers) sur le site de la Wallace Collection
  33. « Madame Ferriot », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
  34. « Isaïe », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
  35. « Antoine Perrenot, cardinal de Granvelle, archevêque de Besançon, vice-roi de Naples (1516-1586) », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
  36. « Samson abattant les Philistins », sur Site de la Réunion des Musées Nationaux (consulté le )
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Annexes

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Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit.
  • P. Burty, « L'œuvre de M. Meissonier et les photographies de M. Bingham », Gazette des beaux-arts, 1866, p. 78-89.
  • Octave Gréard, Jean-Louis-Ernest Meissonier, ses souvenirs - ses entretiens, précédés d'une étude sur sa vie et son œuvre, Librairie Hachette, 1897 (en ligne sur archive.org).
  • Co-édition Mare & Martin et Ville de Poissy, catalogue de l'exposition du 27 mars au 21 juin 2015 s'étant déroulée à Poissy : Ernest Meissonier (1815- 1891). Un certain regard. (ISBN 9791092054453)

Iconographie

Liens externes