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Engelure

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Engelure
Description de cette image, également commentée ci-après
Des orteils enflammés par l'engelure
Causes Exposition prolongée au froid[1]
Début habituel Dans quelques heures[2]
Durée 1 à 2 semaines[2]
Traitement
Diagnostic Fondé sur les symptômes et l'examen clinique[3]
Différentiel Gelure, pied de tranchée, leukemia cutis, panniculite[1],[4],[5]
Prévention Garder les mains et les pieds au chaud[2]
Traitement Corticoïdes en crème[2]
Spécialité Médecine généraleVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 T69.1Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-9 991.5Voir et modifier les données sur Wikidata
DiseasesDB 31219
eMedicine 1087946
MeSH D002647

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Les engelures, également appelées perniose, froidure, pernion, ou érythème pernio, sont un type de blessure par le froid qui se traduit par des zones cutanées rouges, démangeaisons et tendres[2],[6]. Moins fréquemment, des cloques et des ulcérations peuvent survenir[6]. Les doigts, les orteils, les oreilles et les joues sont les plus souvent touchés[6].

Les engelures surviennent généralement en raison d'une exposition prolongée au froid[1],[5]. La froideur, cependant, est inférieur au gel, ce qui entraînerait des gelures[1]. Les facteurs de risque comprennent le lupus, le tabagisme, les antécédents familiaux et le syndrome de Raynaud[2]. Le mécanisme sous-jacent comporte l'inflammation des petits vaisseaux sanguins[2],[6]. Le diagnostic est généralement fondé sur les symptômes et l'examen[3].

La prévention consiste généralement à garder les mains et les pieds au chaud[2]. D'autres mesures peuvent consister à éviter la caféine et éventuellement à prendre de la nifédipine[2]. Le traitement peut impliquer l'utilisation des crèmes corticostéroïdes[2]. Cela peut prendre un à deux semaines pour qu'un épisode se résorbe[2].

Les engelures sont relativement courantes dans les régions du monde à climat froid[5]. Les jeunes et les âgés sont les plus touchés[2]. Les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes[5]. La condition a été décrite depuis au moins le Ier siècle par Pedanius Dioscorides d'Anazarbus[7].

Références

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  1. a b c et d (en) James C. Stanley, Frank Veith et Thomas W. Wakefield, Current Therapy in Vascular and Endovascular Surgery E-Book, Elsevier Health Sciences, , 1043 p. (ISBN 978-1-4557-5962-0, lire en ligne [archive du ]), p. 701
  2. a b c d e f g h i j k et l (en) « Chilblains » [archive du ], sur DermNet NZ (consulté le )
  3. a et b (en) Fredrick M. Wigley, Ariane L. Herrick et Nicholas A. Flavahan, Raynaud’s Phenomenon : A Guide to Pathogenesis and Treatment, Springer, , 394 p. (ISBN 978-1-4939-1526-2, lire en ligne [archive du ]), p. 168
  4. (en) James W. Patterson, Weedon's Skin Pathology E-Book : Weedon's Skin Pathology E-Book, Elsevier Health Sciences, , 1896 p. (ISBN 978-0-7020-7583-4, lire en ligne [archive du ]), p. 290
  5. a b c et d (en) Renan Rangel Bonamigo et Sergio Ivan Torres Dornelles, Dermatology in Public Health Environments : A Comprehensive Textbook, Cham, Springer, (ISBN 978-3-319-33919-1, lire en ligne [archive du ]), p. 27
  6. a b c et d (en-US) « Cold Related Illnesses » [archive du ], sur www.cdc.gov, (consulté le )
  7. (en) Anthony C. Cartwright et N. Anthony Armstrong, A History of the Medicines We Take : From Ancient Times to Present Day, Pen and Sword History, , 408 p. (ISBN 978-1-5267-2404-5, lire en ligne [archive du ]), PT274