Emmanuel Bich

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Emmanuel Bich
Portrait anonyme du baron Emmanuel Bich
Fonctions
Député
avril -
Maire
Liste des maires d'Aoste
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Aoste
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Josephine-Aspasie Bich Barillier (1807-1864), dernière héritière de la famille de Tillier
Parentèle
Marcel Bich (arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata

Emmanuel Bich (né à Châtillon le - mort à Aoste le [1]) était un médecin. Il a exercé la fonction de syndic de la ville d'Aoste de 1838 à 1841 et de 1845 à 1846.

Biographie[modifier | modifier le code]

La famille d’Emmanuel Bich, originaire du hameau Chaméran à Châtillon, doit sa notoriété et son influence à son grand-père Pantaléon feu Jean-Grat « Bic »[2], né en 1720 et décédé le , syndic de Châtillon.

Le père d’Emmanuel, Jean-Jacques-Pantaléon Bich, également syndic de Châtillon et avocat à Turin, meurt d’une pleurésie à l’âge de 24 ans[3] le en laissant deux jeunes enfants, Emmanuel et Charles-Joseph (1802-1881). Sa mère, Philippine Passerin d’Entrèves, se remarie et meurt en couches en 1813.

Dans ce contexte le jeune Emmanuel est élevé par la 3e épouse de son grand-père, Marie-Joséphine Cacchiardi de Montfleury[4], qui l’envoie au Lycée impérial à Turin et à l’Université de la ville, où il est reçu à son doctorat en médecine en 1823 à l’âge de 23 ans.

Le jeune diplômé passe ensuite deux ans à Paris, afin de parfaire sa formation avant de revenir en Vallée d’Aoste et de s’installer à Aoste. Le il épouse Joséphine Aspasie, fille du riche négociant aostois Claude-Nicolas Barillier, et qui descendait par sa mère Marie-Louise de Jean-Baptiste de Tillier. Le jeune couple s’installe dans une luxueuse demeure[5].

En 1838 Emmanuel Bich devient syndic de la ville d’Aoste. Il est à l’origine du monumental Hôtel de Ville à colonnade, place Émile Chanoux. À la fin de son mandat il est anobli le lorsqu’il reçoit le titre héréditaire de « baron » du duc de Savoie Charles-Albert de Sardaigne. Il est nommé officier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare et il devient délégué au Parlement piémontais.

En 1844, devenu Médecin en chef de la ville, il lutte contre une épidémie de typhoïde. Il est de nouveau syndic en 1845 et 1846. En 1852 il obtient la construction de l’Hospice (Hôpital). À sa mort, le , la ville d’Aoste lui fait des funérailles imposantes.

Héritage[modifier | modifier le code]

De son union à Aoste le , avec Marie Joséphine Aspasie Barillier (1807- Aoste ), il laisse un fils unique :

  • Claude-Nicolas, 2e Baron Bich, avocat, né à Aoste le et mort à l'âge de 56 ans le à Aoste[6] il épouse le à Saint-Pierre-de-Soucy, Marie Thérèse Viallet de Montbel ( - ). Ils sont les grands-parents de l’industriel français, le baron Marcel Bich.

Hommages[modifier | modifier le code]

La ruelle reliant le périphérique nord d'Aoste, rue de Paris, à l'avenue Saint-Martin-de-Corléans est dédiée au baron Emmanuel Bich.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès n°167 du
  2. Selon le relevé du cadastre sarde terminé le .
  3. Il était né à Châtillon le 7 mai 1778.
  4. Née vers 1756, elle disparaît le 30 novembre 1839.
  5. Qui existe encore de nos jours, 80-84 rue Croix-de-Ville.
  6. Acte de décès no 33 du .

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laurence Bich, Le baron Bich, un homme de pointe, Librairie Perrin, Paris, 2001, (ISBN 2262017174) p. 19-22.

Liens externes[modifier | modifier le code]