Emil Fuchs

Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalités | |
Lieu de travail | |
Activités | |
Enfant |
A travaillé pour | |
---|---|
Partis politiques | |
Distinctions |
Liste détaillée
Ordre du mérite patriotique d'or
Bannière du Travail Médaille Carl von Ossietzky (d) Étoile de l'amitié des peuples () |
Emil Fuchs, né à Beerfelden (district de Darmstadt dans la Hesse en Allemagne) le et mort à Berlin le , est un théologien allemand.
Sommaire
Famille[modifier | modifier le code]
Emil Fuchs est issu d'une famille de pasteurs luthériens. Il épouse en 1906 Else Wagner (1875-1931 suicide). Le couple a quatre enfants : Élisabeth (1908-1938 suicide), Gerhard (1909-1951), Klaus Fuchs (1911-1988) et Kristel (née en 1913).
Biographie[modifier | modifier le code]
Emil Fuchs étudie la théologie à l'université de Giessen, il est influencé par les idées chrétiennes-sociales de Friedrich Naumann. Il est pasteur quelque temps à Rüsselsheim, où se trouve l'usine d'automobiles Opel, il constate comment la famille Opel gagne toujours plus en influence.
Il adhère à la Société religieuse des Amis (quakers) et en 1921 au SPD et aux socialistes chrétiens[1]. Il partage les positions pacifistes de ces groupes. Après 1933, il ne peut plus exercer son ministère, est arrêté puis reste sous la surveillance de la Gestapo.
Il s'installe après la guerre en République démocratique allemande (en 1949), où il est professeur de théologie systématique et de sociologie des religions à l'université de Leipzig. Il obtient du gouvernement un statut pour les objecteurs au service militaire armé[2]. Tout en restant fondamentalement loyal envers l'État de la RDA, il proteste au début des années 1950 contre les persécutions des jeunesses protestantes (Junge Gemeinde) et en 1968 contre la démolition de l'église universitaire de Leipzig (Paulinerkirche).
L'Union démocratique-chrétienne allemande de RDA[3] le nomme membre d'honneur. En 1958, Emil Fuchs prend sa retraite et se retire alors de l'Église protestante.
Emil Fuchs est l'auteur de nombreux écrits concernant le socialisme religieux.
La ville de Leipzig a donné son nom à une rue en 1975[4].
Autobiographie[modifier | modifier le code]
- (de) Emil Fuchs, Mein Leben, Leipzig, Koehler & Amelang, 1957-1959
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (de) Bund der religiösen Sozialisten Deutschlands.
- (de) Bausoldaten, soldats du génie.
- (de) Christlich-Demokratische Union Deutschlands (DDR).
- Lexique des rues de Leipzig.
Sources[modifier | modifier le code]
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Emil Fuchs » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale d’Israël • Bibliothèque universitaire de Pologne • Base de bibliothèque norvégienne • Bibliothèque nationale de Lettonie • WorldCat
- En allemand
- Livres de et sur Emil Fuchs dans le catalogue de la Deutschen Nationalbibliothek
- Claus Bernet, « Emil Fuchs », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL) , vol. 20, Nordhausen 2002 (ISBN 3-8830-9091-3), col.551–598.
- Religiöser Sozialismus, contribution de Fuchs dans Internationalen Handwörterbuch des Gewerkschaftswesens (1932)