Black Emanuelle (série de films)

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Emanuelle nera
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Auteur d'origine Bitto Albertini
Nombre de films 15
Premier opus Black Emanuelle en Afrique (1975)
Dernier opus Révolte au pénitencier de filles (1983)
Pays d'origine Drapeau de l'Italie Italie
Genre Érotico-pornographique
Inspiration(s) Emmanuelle (série de films)

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Black Emanuelle (Emanuelle nera) est une série italienne de films érotico-pornographiques, réalisés entre le milieu des années 1970 et les premières années de la décennie 1980.

Les origines[modifier | modifier le code]

Emanuelle avec un symbole dessiné sur le ventre dans Emanuelle et les Derniers Cannibales.

Les films italiens s'inspirent de la série française Emmanuelle interprétée par Sylvia Kristel. L'«  Emanuelle » italienne comporte une seule « m » et est une photo‑reporter, interprétée par l'actrice d'origine indonésienne Laura Gemser.

La série, qui débute avec le film Black Emanuelle en Afrique (1975) d'Albert Thomas, nom d'emprunt du réalisateur italien Adalberto Albertini, devient populaire avec La Possédée du vice (1976) réalisé par Joe D'Amato[1], qui réalisera les films suivants caractérisant Emanuelle : une femme forte et indépendante qui se trouve impliquée dans différentes affaires comme la traite des blanches ou des perversions sexuelles.

D'abord constitué seulement de scènes érotiques, à partir de Black Emanuelle en Amérique, certains films ont été « renforcés » avec des scènes pornographiques dans lesquelles n'apparaissent pas les acteurs principaux[1].

La série est complétée par Bruno Mattei, qui tourne Pénitencier de femmes et Révolte au pénitencier de filles, orientant la série vers le genre Women in prison.

Le succès[modifier | modifier le code]

La série au box office a encaissé avec Black Emanuelle en Afrique 2,5 milliards de lires, c'est-à-dire 3,3 millions d'entrées, ce qui le place 19e du box-office Italie 1975-1976, Black Emanuelle en Amérique a encaissé 636 millions, et Emanuelle et les Derniers Cannibales 563 millions[1].

La protagoniste[modifier | modifier le code]

Laura Gemser la protagoniste du rôle est rebaptisée dès le premier film Emanuelle, mais retrouve son véritable nom à partir du deuxième. Dans le film Black Emmanuelle 2 (it), Shulamith Lasri, une mannequin d'origine orientale, remplace Laura Gemser mais cela reste sans suite. Gemser dans ce rôle devient la vraie vedette du genre érotique italien[1].

Laura Gemser interprète un personnage nommé toujours Emanuelle dans Amour libre (1974), et Vicieuse et manuelle (1976).

Les apocryphes[modifier | modifier le code]

Cette série même étant née comme apocryphe, produit à son tour une série secondaire italienne réalisée à bas coût dont le titre accrocheur se limite au nom du titre ou au nom de l'actrice protagoniste dont le titre principal est Black Emmanuelle, White Emmanuelle (it)[1].

S'engrange aussi une tentative de série parallèle avec un personnage similaire Emy Wong dans le film L'Éveil des sens d'Emy Wong (it) (1977), alternativement titré Yellow Emanuelle, réalisé par Bitto Albertini ayant comme protagoniste l'actrice chinoise Chai Lee (en), mais le projet s'arrête net puisque la protagoniste se suicide à la fin du film.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Laura Gemser et Monica Zanchi dans Emanuelle et les Derniers Cannibales.

Série officielle[modifier | modifier le code]

Série non officielle[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (it) Dossier Nocturno n.35, Al tropico del sesso, Milan, Nocturno Cinema,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Gordiano Lupi, Erotismo, orrore e pornografia secondo Joe D'Amato, Rome, Mondo Ignoto, (ISBN 88-89084-49-9).
  • (it) Dossier Nocturno n.35, Al tropico del sesso, Milan, Nocturno Cinema, .
  • (it) Dossier Nocturno n.4., Sesso & violenza, Milan, Nocturno Cinema, .
  • (it) Dossier Nocturno n.45., Il sopravvissuto. Guida al cinema di Bruno Mattei, Milan, Nocturno Cinema, .
  • Daniel Bastié, Emmanuelle au cinéma, Bruxelles, Ed. Ménadès, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]