El Gallo (Rafael Gómez Ortega)
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de San Fernando de Seville (en) |
Nom de naissance |
Rafael Gómez Ortega |
Pseudonymes |
Gallito, el Gallo, Divino Calvo |
Nationalité | |
Activités | |
Famille |
Gallo family (d) |
Père | |
Mère |
Gabriela Ortega Feria (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Pastora Imperio (de à ) |
Rafael Gómez Ortega dit « El Gallo » (le Coq), né le à Madrid (Espagne), mort le à Séville (Espagne), est un matador espagnol.
Présentation
[modifier | modifier le code]Surnommé « El Divino Calvo » (« Le Divin Chauve ») en raison d’une calvitie précoce, Rafael « El Gallo » était fils de matador (Fernando Gómez « El Gallo »), frère de matador (José Gómez Ortega « Joselito », alias « Gallito »), et beau-frère de matador (Ignacio Sánchez Mejías). Il a donné son nom à une passe de muleta qui porte le nom de « molinete gallista », plus généralement connue sous le nom de molinete[1]. Il a aussi donné son nom à une passe aidée : le kikiriki.
Il était l’un des matadors les plus appréciés de son époque, grâce à son toreo élégant et classique, notamment au capote. Il l’était également à cause de ses carences qui, loin de le desservir, faisaient partie de son personnage et le rendaient encore plus attachant. Notamment, il lui arrivait souvent de s’arrêter en pleine faena[2], incapable de continuer à toréer. Il lui arrivait également souvent d’être pris d’une peur panique devant le taureau, ce qui déclenchait tout simplement une fuite en direction de la contrepiste. Loin de lui en tenir rigueur, le public s’en amusait, et même espérait ces espantadas[3], qu’il expliquait tout simplement : « Las broncas se las lleva el viento, y las cornadas se las queda uno. » (« Les broncas[4], le vent les emporte, les coups de cornes, il en reste quelque chose »)
Carrière
[modifier | modifier le code]- Présentation en public : Valence (Espagne) en 1885, avec son père, Fernando Gómez « El Gallo », Antonio Reverte et Emilio Torres « Bombita » comme subalternes.
- Alternative : Séville, le . Parrain, Emilio Torres Reina « Bombita » ; témoin, Ricardo Torres Reina « Bombita », frère du précédent. Taureaux de la ganadería de Otaolaurruchi.
- Confirmation d’alternative à Madrid : . Parrain, Rafael Molina Martínez « Lagartijo Chico ». Taureaux de la ganadería du duc de Veragua.
- Premier de l’escalafón en 1912.
Notes
[modifier | modifier le code]- Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, p. 172
- La faena est le nom d'origine de toute la partie du travail du matador effectuée avec la muleta et précédant l'estocade. Mais il peut être étendu à l'ensemble du travail fait avec la cape, les banderilles et l'épée, Auguste Lafront, 1950, p. 118
- Espantada = fuite
- Bronca = protestations, sifflets du public mécontent