École spéciale de mécanique et d'électricité

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ESME Sudria
Logo de l'ESME Sudria
Histoire
Fondation
Statut
Type
Grande école d'ingénieurs privée généraliste
Forme juridique
Régime linguistique
Fondateur
Joachim Sudria
Président
Directeur
Véronique Bonnet[1]
Devise
Ingénieurs de Tous les Possibles
Membre de
Groupe IONIS, CGE, UGEI, ASTech, CDEFI[2], Medicen[3], concours Advance
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
+/- 1500
Budget
12,7 millions d’euros ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Campus
Ville
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L'ESME Sudria, anciennement École spéciale de mécanique et d'électricité, est l'une des grandes écoles d'ingénieurs françaises habilitées à délivrer un diplôme d'ingénieur.

Elle forme des ingénieurs dans les domaines du génie électrique, de l'électronique, des télécommunications et de l'informatique. Reconnue par l'État depuis 1922 et, habilitée par la Commission des titres d'ingénieur (CTI) depuis sa création en 1936 à délivrer le diplôme d'ingénieur, elle est aussi membre de la Conférence des grandes écoles et fait partie de l'Union des grandes écoles indépendantes.

La CTI a récompensé l'ESME Sudria pour la qualité de son enseignement en lui décernant le label EUR-ACE[4] (European Accreditation for Engineering Programmes).

Historique

L'École spéciale de mécanique et d'électricité est créée en 1905[5] comme école préparatoire au concours d'entrée à Supélec. Après la Première Guerre mondiale et les années suivantes (1920 - 1935), l'école renaît et les effectifs croissent. En 1925, un nouveau site est inauguré, rue de Sèvres à Paris, dans des bâtiments aujourd'hui détruits au profit des services d'urologie de l'hôpital Necker-Enfants malades. Cette quête d'agrandissement des locaux aboutit aux locaux du 4 rue Blaise-Desgoffe (Paris 6e), qui resteront les locaux de l'école jusqu'en 2004, ces locaux étant complétés par des annexes qui se succédèrent à Paris rue Campagne-Première, 97 rue du Cherche-Midi, 19 rue Mayet puis à Ivry-sur-Seine à partir de 1991. La Commission des titres d'ingénieur (CTI) habilite en 1936 l'école à délivrer le « diplôme d'ingénieur mécanicien-électricien de l'ESME-Sudria ».

Classements

Le classement des écoles d'ingénieurs 2015 de L’Usine nouvelle positionne l’ESME Sudria à la 35e place, soit une progression de 57 places par rapport à celui de 2014. Selon le magazine, cette évolution est due à l’insertion professionnelle de ses étudiants ainsi qu’à la place apportée à l’international dans son cursus[6].

En 2011, le magazine Challenges[7][source insuffisante] dans son étude sur la cote des diplômes attribue 3 étoiles sur 3 à l'ESME Sudria avec une 17e position en termes de salaire de sortie (toutes écoles confondues). Ce résultat faisant suite à une première place dans la catégorie École d’Ingénieurs post-bac en 2006[8][source insuffisante], 2007[9][source insuffisante] et 2009[10][source insuffisante].

L'Usine nouvelle[11],[12] classe l’école 16e sur 150 (salaire de sortie) en 2011, faisant suite à une 26e place en 2010 et une 25e en 2007. Cette école passe ensuite en 92e position dans le classement général pour cette année 2014[13].

En 2010, le palmarès DRH du Nouvel Économiste classe l’école 25e toutes écoles confondues, faisant suite à une 32e place (sur 150) en 2008[14].

Logotype

Le logo actuel de l'école, tel qu'il figure sur son site et ses documents officiels, est différent de celui qui constitue la marque déposée à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) par l'association ESME SUDRIA le 11 décembre 2007[15].

Fondation ESME Sudria

Fondée en 2011 par Alstom, Engie Ineo, Eiffage, Technip et l'association des ingénieurs ESME Sudria[16], sous l'égide de la Fondation de France[17], elle a pour mission de favoriser la diversité sociale des étudiants. Concrètement, cela se traduit par l'attribution de bourses d'études[18],[19]. Elle participe également au développement des laboratoires de l'école et à l'employabilité des diplômés.

Anciens élèves

L'association des anciens élèves est dénommée Association des ingenieurs ESME-Sudria. Elle accueille, en plus des anciens élèves (titulaires du diplôme d'ingénieur), les actuels élèves de la formation ainsi que les diplômés et étudiants de doctorat et de master.

  • Marie-Louise Paris (1889-1969) promotion 1921[20]. Elle crée en 1925 l'« Institut électromécanique féminin » qui forme au départ les jeunes filles au diplôme d’ingénieur électromécanicien ; cet institut deviendra en 1933 l'« École polytechnique féminine » renommée en 1995 EPF - École d'ingénieurs.
  • Roland de Candé, musicologue, musicographe
  • Malek Bennabi, philosophe et réformiste musulman algérien[21]

Lien externe

Notes et références

  1. ESME Sudria : Véronique Bonnet nommée directrice générale déléguée
  2. « École Spéciale de Mécanique et d'Électricité », CDEFI (consulté le ).
  3. « Pôle de compétitivité : l'ESME-Sudria rejoint Medicen », EducPros.fr, (consulté le ).
  4. « Awarding EUR-ACE® label », sur www.enaee.eu (consulté le )
  5. François Caron, « L'embellie parisienne à la Belle Époque : l'invention d'un modèle de consommation », Vingtième Siècle. Revue d'histoire no 47, juillet-septembre 1995, p. 53 Persée (texte intégral en ligne)
  6. « Classement 2015 des meilleures écoles d'ingénieurs de France par L'Usine Nouvelle : une très belle progression pour l'ESME Sudria ! », sur blogs.esme.fr (consulté le )
  7. Challenges 2011 - Cote des diplômes
  8. Challenges 2006 - École d'Ingénieurs
  9. Challenges 2007 - École d’Ingénieurs
  10. Challenges 2009 - École d’Ingénieurs
  11. Usine Nouvelle - Classement 2011 des écoles d’ingénieurs
  12. Page classement général écoles ingénieurs 2011
  13. Usine Nouvelle - Classement 2014 des écoles d’ingénieurs
  14. Le nouvel economiste 2008: Ecoles d'ingénieurs après prépa
  15. Base des marques de Institut national de la propriété industrielle
  16. Naissance de la Fondation ESME Sudria, sous l'égide de la Fondation de France
  17. FONDATION ESME SUDRIA
  18. L’ESME Sudria crée sa fondation
  19. ESME-Sudria Foundation - Foundation ESME Sudria Scholarships
  20. Maryse Barbance, Histoire de l'EPF, février 2006, [lire en ligne] puis de l'Institut d'électrotechnique de Grenoble en 1922
  21. Jamel El Hamri, Malek Bennabi : une vie au service d'une pensée, Ed. Al-Bouraq, Paris, 2016, p. 41