Dzongkar

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Dzongkar
Type Fort
Dzong du Tibet
Début construction 1269
Fin construction 1270
Propriétaire initial Mangyül Gungthang
Destination initiale Place forte
Coordonnées 28° 51′ 11″ nord, 85° 17′ 48″ est
Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Géolocalisation sur la carte : région autonome du Tibet
(Voir situation sur carte : région autonome du Tibet)
Dzongkar

Dzongkar (tibétain : རྫོང་དཀར, Wylie : rdzong dkar), « Forteresse Blanche », ou Khyungdzong karpo (tibétain : ཁྱུང་རྫོང་དཀར་པོ, Wylie : khyung rdzong dkar po), « Forteresse Blanche du Garuda », le nom du château des rois de Mangyül Gungthang (tib.: mang yul gung thang), qui régnèrent de 1265 à 1620 sous la juridiction des Sakya sur les régions de Dzongkar, Kyirong et du Mustang.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le fort est construit de 1269 à 1270 par Bumdegön le roi et fondateur du royaume de Gungthang [1]

Le fort comporte une imprimerie. Des impressions xylographiques y ont été produits depuis au moins 1521[2].

Situation[modifier | modifier le code]

La forteresse est située dans le Sud-Ouest du Tibet et au nord de la vallée de Kyirong, le cours supérieur du Zhorong Tsangpo (tib.: gzho rong gtsang po). Le château est décrit par les Tibétains comme un Garuda flottant dans le ciel (tib.: khyung po). Il se tient au sommet d'un plateau entre deux rivières, le Tsangpo Zhorong et de son affluent, qui coulent à environ quinze mètres au-dessous. Le château fut autrefois un rempart.

En outre, le palais royal est situé dans les murs de la forteresse, Gungthang Tsug Lha Kang (tib.: gung thang gtsug lag khang), un sanctuaire majeur Mangyül Gungthang et une attraction du château au début du XXIe siècle. À ne pas confondre avec le château de la circonscription administrative. Celui-ci a été introduit après l'effondrement du royaume Mangyül Gungthang par l'administration centrale tibétaine, sous la direction du 5e Dalai Lama en 1644. Son nom est Dzongkha (tib.: rdzong kha) ou Dzongga (tib.: rdzong dga') ; il est endommagé.

Littératures[modifier | modifier le code]

  • Peter Aufschnaiter : Land and Places of Milarepa. East and West, 26 (1976):1–2, S. 175–189.
  • Franz-Karl Ehrhard : Die Statue und der Tempel des Ārya Va-ti bzang-po. Ein Beitrag zur Geschichte und Geographie des tibetischen Buddhismus. Reichert, Wiesbaden 2004
  • Karl-Heinz Everding : Das Königreich Mang-yul Gung-thang. Königtum und Herrschaftsgewalt im Tibet des 13.–17. Jahrhunderts. 2 Teile. VGH Wissenschaftsverlag, Bonn 2000.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. The pandita and the siddha: Tibetan studies in honour of E. Gene Smith, Ellis Gene Smith, Ramón Prats, Amnye Machen Institute (Dharmsāla, India), 2007, p. 297 : "Both the latter sources say that Khyung-rdzong dkar-po was built by the Gung-thang king 'Bum-lde-mgon (1253-1280) in the years earth snake 1269-iron horse 1270."
  2. Michela Clemente et Filippo Lunardo Typology of Drawn Frames in 16th Century Mang yul Gung thang Xylographs in Indic Manuscript Cultures through the Ages, p. 303