Dreux

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Dreux
Dreux
La Chapelle Royale de Dreux et l'Ar[t]senal de la place Mésirard
Blason de Dreux
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir (sous-préfecture)
Arrondissement Dreux (chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Dreux (siège)
Maire
Mandat
Gérard Hamel (LR)
2014-2020
Code postal 28100
Code commune 28134
Démographie
Gentilé Drouais, Drouaise
Population
municipale
30 879 hab. (2021 en augmentation de 0,14 % par rapport à 2015)
Densité 1 272 hab./km2
Population
agglomération
60 445 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 14″ nord, 1° 21′ 59″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 139 m
Superficie 24,27 km2
Élections
Départementales Bureau centralisateur de deux cantons :
Dreux-1, Dreux-2
Localisation
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Dreux
Liens
Site web dreux.com

Dreux (prononcé [dʁø]) est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. C’est la deuxième plus grande ville du département par sa population. En 2018, la communauté d'agglomération du Pays de Dreux rassemble 81 communes et dépasse les 112 000 habitants. La ville se situe dans les franges franciliennes, à l'ouest de l'agglomération parisienne. Elle est par ailleurs la capitale du Drouais.

Géographie

Situation

La ville de Dreux est étroitement liée à la région parisienne, et en particulier au département limitrophe des Yvelines. Entre Normandie, Île-de-France et Beauce, elle s'est affirmée de tous temps comme un carrefour d'échanges et un lieu de passage entre régions d'économies complémentaires.

Elle est située à environ 80 km à l'ouest de Paris et à 35 km au nord de Chartres.


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Communes limitrophes

Vue aérienne de la ville de Dreux.

Géologie et relief

Hydrographie

La Blaise à Dreux.

Le site de Dreux correspond à une cuvette au confluent de la Blaise, de l'Avre et de l'Eure.

Les rivières la Blaise et l'Avre sont deux affluents en rive gauche de l'Eure, elle-même affluent en rive gauche du fleuve la Seine.

Climat

La ville de Dreux bénéficie d'un climat de type océanique dégradé.

Voies de communication et transports

Voies de communication

Axes ferroviaires

La ville est desservie par les lignes commerciales Paris - Granville, Paris - Argentan et Dreux - Argentan - Granville. Elle est aussi située sur la Ligne N du Transilien (branche Paris - Dreux).

Axes routiers

La situation de la ville correspond au carrefour entre un axe national Paris-Alençon et un axe de contournement de la région parisienne Rouen-Chartres-Orléans. Dreux est ainsi desservie par la route nationale 12 (à caractéristiques autoroutières) qui correspond à l'ancienne route du Perche (Paris-Mortagne-Alençon) vers la Basse-Normandie et, dans le futur, par une rocade autoroutière Rouen-Chartres en cours d'achèvement (A154 et RN 154). Dreux est à 74 km de Paris.

Transports

Transports ferroviaires
La gare en 2019.

La gare de Dreux est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains des réseaux Intercités Normandie, TER Normandie et par la ligne N du Transilien (réseau Paris-Montparnasse). Elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec guichet et de distributeurs automatiques de titres de transport régionaux.

Transports routiers

Dreux est desservie par une partie du réseau Réseau de mobilité interurbaine (Rémi), par la ligne 340 du réseau interurbain de l'Eure et par la ligne d'autocar SNCF TER Centre-Val de Loire, Dreux - Orléans.

Transports en commun
Un bus Linéad.

Le réseau de bus Linéad est le réseau urbain qui dessert la ville de Dreux et son agglomération.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Logement

Projets d'aménagements

Création d'une nouvelle entrée pour le théâtre de Dreux

En 2017, la ville de Dreux procède à plusieurs aménagements, notamment :

  • L'aménagement de son pole gare avec la rénovation complète du quartier, la création d'une nouvelle gare routière, d'un nouveau parking sur trois niveaux, la création d'espaces de bureaux et le réaménagement des deux parvis : le parvis nord (côté centre-ville) et le parvis sud ;
  • L'implantation d'un hôtel IBIS *** (ouverture en 2019) et d'une résidence de standing en face de la gare en lien avec l'aménagement du pôle gare

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  • La rénovation complète du théâtre ainsi que son agrandissement ;
  • La rénovation du quartier des Bâtes et la destruction de ses immeubles les plus vétustes.
  • L'implantation d'ici 2019 d'un grand parc de loisirs dans la zone commerciales des Coralines au nord de la ville avec bowling, piste de karting, restaurants...

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  • La construction (en cours) de plusieurs lotissements, notamment autour de Boulevard Pasteur.

Toponymie

Le nom de la localité n'est attesté qu'au IVe siècle sous la forme Durocassis (Table de Peutinger), ensuite sous la forme Durocas (monnaie mérovingienne), puis Drocas vers 930 et Drewes au XIIe siècle[1].

Le nom primitif du lieu n'est pas connu. Le toponyme actuel résulte de l'évolution phonétique régulière de Durocassis, forme à l'ablatif pluriel, dérivée du nom de tribu des Durocasses[1], selon un processus courant au Bas Empire en Gaule et qui consiste à renommer les cités à partir du nom de la tribu dont elles sont le chef-lieu (cf. Troyes, Bayeux, Vieux, etc.).

La toponymie de la ville de Dreux a plusieurs origines. La première hypothèse possible serait que Dryus, dérivé du grec drys ou drus qui signifie "chêne" ou qui peut aussi s'écrire Druys[2], peut être associé au terme dry-ade ou dru-ade qui signifie nymphe des bois, sortes de divinités multipliées à l'infini et dont le rôle était de veiller à la conservation des chênes et de tous les arbres en général. La seconde hypothèse possible pourrait venir des druides, mot signifiant "hommes des chênes", terme issu du celtique derwydd , qui a donné "druide", dénomination qui leur vint sans soute, car ils habitaient les immenses et épaisses chênaies dont toute la Gaule était couverte où se célébraient les mystères du culte druidique et les fêtes barbares et sanguinaires Hésus ou Esus, auquel le chêne était particulièrement dédié. Selon Delphine Philippe-Lemaître, Dryus fondateur de la ville de Dreux n'est qu'une fine allégorie figurant le choix fait par les prêtres gaulois de l'immense forêt de chênes qui s'élevait sur les confins du pays chartrain. D'après elle, la toponymie de la ville de Dreux proviendrait de nos premiers ancêtres les Gaulois. Il y a donc plusieurs hypothèses sur la ville de Dreux mais qui se rejoignent toutes sur la même idée de chêne.

Histoire

Antiquité

La localité était la civitas de la tribu gauloise des Durocasses.

Vers 463, Childéric pénétra dans le centre de la Gaule et défia les Wisigoths sous les murs d'Orléans. Peut-être que Dreux vit défiler ses bandes victorieuses lorsqu'elles effectuèrent leur retraite mais ni l'histoire ni les traditions ne mentionnent leur passage dans cette ville.

Les Francs commencent à prendre pied dans les Gaules, ils occupaient déjà Arras, Boulogne, Thérouanne, Tournai, Cambrai... On ne peut pas dire quel fut le sort de la ville de Dreux pendant cette époque de bouleversements, mais on suppose qu'elle dut beaucoup souffrir. Clovis réunit les différentes provinces gauloises et fonda de cette manière l'unité de la nation franque. C'est à cette époque que date le droit de souveraineté des rois de France sur Dreux avec les partages successifs du royaume de Clovis entre ses descendants. Dans le premier partage, elle appartient à Clodomir, l'aîné des trois fils de Clotilde qui possédera tout le centre de la Gaule. Childebert qui, dans le premier partage de l'héritage de son père, avait eu le Parisis, le Perche, la Normandie, s'adjugea avec l'Orléanais la ville de Dreux, limitrophe des provinces précitées. L'origine de Dreux est restée ensevelie dans les ténèbres des siècles accumulés. Ce n'est qu'à dater de l'époque de l'occupation romaine que cette ville commença à être mentionnée par les géographes sous le nom de Durocassio.

On doit l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon, ainsi que celle de Saint-Bénigne de Dijon, à Gontran ainsi qu'à ses frères Chérebert et Childéric. Les princes francs faisaient surtout consister leurs devoirs de chrétiens dans la construction des églises et la dotation des couvents. Très vraisemblablement, la petite église du château de Dreux lui dut aussi son existence mais il est difficile de préciser l'époque de sa construction. Quant au nom de son fondateur, un hymne rapporté par Dorat, donnerait lieu de penser que c'était Childebert, qui a commencé à la faire bâtir, ou a contribué seulement à son achèvement et à son embellissement. Certains récits émettent l'hypothèse que ce serait Childebert Ier qui aurait fait construire cette église primitive pour honorer un jeune martyr, Conobre, mort dans un combat sanglant. Le nom de Childebert attesterait de la haute antiquité de l'église, sur les ruines de laquelle s'éleva au onzième siècle, la collégiale de Saint-Étienne de Dreux surtout si Childebert est bien celui qui succéda à Clovis Ier en 511. Tous les historiens font de lui un grand fondateur d'églises, de monastères et d'hôpitaux ; mais ce point ne peut être éclairci que par des recherches consciencieuses sur le temps où vivait Mélor ou Méloire (il s'était adjugé la ville et le pays de Dreux après la mort de son frère Clodomir ); recherches fort épineuses, attendue l'obscurité dont s'entourent les évènements de ces époques reculés[3].

Moyen Âge

Le Beffroi, ancien hôtel de ville de style Louis XII, XVIe.

Ville frontière du domaine royal français face au duché de Normandie, Dreux a longtemps commandé l'accès au royaume de France. Cela lui vaut d'avoir été convoitée par les ducs de Normandie et les comtes d'Anjou à de multiples reprises au fil de l'histoire.

Elle fut assiégée vers l'an 1000 par Richard II duc de Normandie[4]

On situe aux alentours de l'an mil la création et l'ouverture d'une halle marchande. Réputée notamment pour sa draperie, elle commerce avec les régions environnantes mais également les royaumes plus éloignés, comme la Bourgogne ou la Savoie[5].

La ville fut le chef-lieu d’un comté célèbre : elle fut érigée en commune vers 1108, par Louis le Gros[6], ou même, selon quelques-uns, dès 1092.

Elle est confirmée par Robert de Dreux en 1180, les bourgeois s’engageant alors à défendre la place contre les ennemis du roi[7].

Cette place forte soutint divers sièges. Elle fut assiégée en 1188 par Henri II d'Angleterre puis en 1412 par les Bourguignons pendant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, en 1421 par Henri V d'Angleterre.

Époque moderne

Au cours des guerres de religion, le 19 décembre 1562, Dreux se déroula la Bataille de Dreux entre l’armée catholique et royale de Catherine de Médicis, régente du Royaume de France et comtesse de Dreux, et les troupes protestantes du prince Louis de Condé et de l’amiral de Coligny. Les catholiques remportèrent la victoire, mais au prix de 8 000 morts laissés sur le champ de bataille.

La ville de Dreux fut ensuite assiégée à deux reprises par Henri IV en |en 1590, sans succès puis en 1594 après lequel les fortifications de la ville furent démantelées.

Époque contemporaine

En 1816, quelque 23 ans après le saccage, le 21 novembre 1793 lors du vandalisme révolutionnaire, de la collégiale Saint-Étienne dont son père avait fait sa nécropole familiale, la duchesse d'Orléans, fille unique, seule héritière du duc de Penthièvre et mère de Louis-Philippe Ier, fait ériger la chapelle Saint-Louis sur la colline qui domine la ville.

Dreux était une ville étape de la chaîne des forçats. Celle-ci venait de Paris et à son arrivée à Dreux, on y attachait également les condamnés à plus de dix ans de prison en provenance d'Évreux, de Chartres et d'Orléans. Les forçats passaient la nuit dans les caves de la rue de la grande falaise, avant de rejoindre le bagne de Brest ou celui de Lorient[8].

Le 30 septembre 1870, le ballon-poste Céleste piloté par Gaston Tissandier s'envole de l'usine à gaz de Vaugirard[9] à Paris alors assiégé et termine sa course près de Dreux après avoir parcouru 81 kilomètres[10].

Dans la nuit du 24 au 25 mai 1923, Pierre Quémeneur accompagné de son associé en affaires Guillaume Seznec a été vu pour la dernière fois à la gare de Dreux. Selon le premier témoignage de ce dernier, il a laissé son associé prendre un train pour Paris seul ; plus tard, l'enquête a évoqué la possibilité que Seznec et Quémeneur se sont arrêtés à la gare d'Houdan. Pierre Quémeneur ne fut jamais retrouvé. Guillaume Seznec a été condamné aux travaux forcés à perpétuité pour assassinat le 4 novembre 1924 par la cour d'assises de Quimper. Il fut envoyé au bagne de l'Île Royale jusqu'à sa grâce le 22 juin 1948. Aujourd'hui encore le doute subsiste quant à la culpabilité de Seznec.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Dreux connut l'occupation allemande de 1940 à 1944. Elle fut libérée le [11] par le bataillon blindé américain du lieutenant Sam Isaacs[12], de la 5e Division blindée US (5th Armored Division US) [13] C'est dans l'après-midi du mercredi 16 août 1944 que les premiers éléments de l'armée américaine entrent dans Dreux, sans grande résistance allemande. Le vendredi 18 août 1944, se tient une cérémonie à l'hôtel de ville, le capitaine Farjon, délégué militaire du gouvernement provisoire pour l'arrondissement de Dreux réinstalle solennellement le maire de Dreux[14].

Dreux est l'héritière d'une longue tradition industrielle : papeterie et imprimerie (famille Firmin-Didot), draperie au XVIIIe siècle puis métallurgie (Grosdemouge, Facel, Potez). Les préoccupations sociales de la municipalité de l'époque de Maurice Viollette aboutissent à la création d'une des toutes premières sociétés d'Habitation à Bon Marché (HBM) en France. Le souci hygiéniste est ainsi à l'origine d'un habitat ouvrier (petits immeubles et surtout maisons collectives) qui entourent la vieille ville. Plusieurs établissements de cette période industrielle font progressivement faillite à partir de 1945.

À partir des années 1960, à cause d'une nouvelle génération d'industries, délocalisées depuis la région parisienne (radiotechnique, automobile, pharmacie), les entreprises utilisent des travailleurs immigrés (Maghreb, Portugal, Afrique subsaharienne). Des cités, au nord de la ville ancienne (Prudhomme) et au sud (Chamards), poussent dans les anciens champs de blé. Au total, la population de la ville double de 1945 à 1975. La politique migratoire est alors perçue comme un facteur de progrès pour la ville et, surtout, pensée comme si la période de croissance des Trente Glorieuses devait se poursuivre indéfiniment.

Toutefois, dans les années 1970, certains élus municipaux commencent à s'alarmer, ainsi Jean Hieaux, conseiller municipal depuis 1947 et qui sera élu maire de Dreux en 1983, déclare à des journalistes en septembre 1977 : "N'y voyez là aucun trait de racisme... Au-delà d'un certain seuil, les difficultés peuvent naître... Nous sommes arrivés à un seuil critique", puis indique que pour 100 naissances à Dreux, 41 sont issues de parents étrangers[15].

En octobre 1981, Françoise Gaspard, maire socialiste de Dreux, déclare qu'il y a trop d'étrangers à Dreux et qu'elle essaye de lutter contre l'immigration : « Si des étrangers sont arrivés ici c'est parce qu'on a fait venir des entreprises de main d'œuvre et que ce sont elles qui ont fait appel, sans que les élus en soient même informés, à des travailleurs hors de nos frontières et ceci parfois clandestinement. Lorsque des étrangers arrivent à Dreux, la mairie n'en est pas informée. Nous avons maintes fois signalé par le passé aux pouvoirs publics la situation dramatique de Dreux. J'ai personnellement pendant plusieurs années, refusé de donner un avis favorable au rapprochement des familles d'étrangers dans la mesure où ces mêmes pouvoirs publics ne donnaient pas les moyens d'affronter cette vague d'immigration. J'ai dit aux gouvernements précédents qu'il y avait trop d'étrangers à Dreux » et de préciser : « Nos difficultés scolaires sont liées à la présence d'enfants non francophones dans nos écoles. » et déclare vouloir un retour des immigrés dans leur pays d'origine ou leur intégration : « Nous continuerons à nous battre aux niveaux local et national pour que soit mise en œuvre une politique à l'égard des immigrés et en particulier une politique d'aide au retour dans le pays d'origine pour ceux qui le souhaitent et une politique d'intégration dans le respect des cultures pour ceux qui désirent rester. »[16]

Politique et administration

Contexte politique

La percée temporaire du Front national

Dreux vient à l'attention nationale en 1983 lorsque, à l'issue d'une seconde élection[17], le Front national y remporte sa première victoire électorale aux municipales, et cogère la ville avec la droite classique (RPR-UDF) à la suite des élections municipales. La liste FN menée par Jean-Pierre Stirbois qui avait ouvert une permanence à Dreux le 2 octobre 1982, après que les candidats du FN ont fait un bon résultat dans la ville aux élections cantonales de 1982, réalise un score sans précédent en atteignant 16,7 % des suffrages au 1er tour du scrutin alors que la gauche obtient 40,5 % des voix et la liste RPR-UDF 42,8 %[18]. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec celle menée par Jean Hieaux (RPR) qui deviendra maire après la victoire de cette alliance[19].

Jean Hieaux n'est pas isolé et est soutenu par une très grande majorité de la droite locale et des clubs de notables qui voient le FN comme une force d'appoint permettant de faire revenir à droite la ville de Dreux, emportée par la gauche en 1977. Jacques Chirac conclut ainsi son discours à Rambouillet du 12 septembre 1983, le lendemain de l'élection : « Ceux qui ont fait alliance avec les communistes sont définitivement disqualifiés pour donner des leçons en matière de droits de l'homme et de règles de démocratie. (…) Je n'aurais pas du tout été gêné de voter pour la liste RPR-FN au second tour. Cela n'a aucune espèce d'importance d'avoir quatre pèlerins du FN à Dreux comparé aux quatre ministres communistes au conseil des ministres[20] ».

Cet objectif sera réussi, Jean Hieaux restera maire de la ville jusqu'en 1995. L'alliance avec le FN est vite consommée, dès les élections de 1989, le FN refait bande à part et sera de plus en plus marginalisé d'élection en élection. Cette perte de vitesse tient beaucoup au décès accidentel de Jean-Pierre Stirbois en 1988. C'est ensuite son épouse, Marie-France Stirbois qui incarnera le FN à Dreux, en étant élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseiller général en 1992 (un seul mandat), puis député européen et conseiller régional avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998 (échec de l'alliance droite/FN au Conseil régional du Centre-Val de Loire), pour rejoindre Nice et la région PACA.

En octobre 1990, l'ancienne maire socialiste de 1977 à 1983, Françoise Gaspard, déjà auteur en 1984 d'un livre co-écrit avec sa future femme, Claude Servan-Schreiber, intitulé La Fin des immigrés, inspirée par le livre de l'historien américain William Sheridan Allen (1932-2013) ayant pour titre Une petite ville nazie, 1930-1935, sort un livre polémique : Une petite ville en France[21], faisant un parallèle entre la montée du Front national à Dreux et la montée du nazisme dans les années 1930 dans la petite ville allemande de Northeim (30 000 habitants). Sur la couverture de son livre traduit en anglais par Arthur Goldhammer, avec un avant-propos d'Eugen Weber, on peut y lire « A socialist mayor confronts neofascism »[22],[23].

Aujourd'hui, une priorité : changer l'image de la ville

L'éviction du FN du conseil municipal de Dreux ne doit rien au hasard et tout à l'action des Harkis qui constituent 6 % de la population de la commune. Cas unique d'une implication politique réussie des Harkis, ceux-ci, emmenés par Abd-el-Kader Hamiche, se sont alliés avec Jean Hieaux pour les élections municipales de 1989, permettant à celui-ci de se refaire une virginité en se débarrassant du Front National. Le FN progressivement marginalisé, Marie-France Stirbois, désespérée de réussir à s'y faire réélire, lui a donné le coup de grâce en partant pour Nice.

En 1995, Gérard Hamel (RPR) conserve la ville à droite en réalisant un aggiornamento rangeant de façon volontariste au rang des erreurs du passé l'éventualité d'une alliance droite/FN. A noter que lors de l'élection, le FN réalise 35,16 % au premier tour, ce qui amène le candidat socialiste à se désister au profit de Gérard Hamel.

Centre culturel l'Odyssée.

Très marquée par un fort chômage dû à une difficile reconversion de son industrie (automobile, électronique), et par la gestion délicate d'une forte immigration multipliant les communautés toutes confrontées à une précarité sociale très importante, Dreux tente de changer son image qui repose encore sur un triptyque « Cité-dortoir industrieuse, quartiers difficiles, berceau du FN ». Elle mise sur de nouvelles filières économiques (industrie pharmaceutique) et sur une politique culturelle ambitieuse (création d'un grand pôle culturel, d'un centre d'art contemporain : l'Odyssée[24]). Gérard Hamel est réélu en 2001.

Aux élections municipales de 2001, après la scission avec le MNR et le départ de Marie-France Stirbois, le Front national ne compte plus assez de militants pour constituer une liste.

En 2008, Gérard Hamel (UMP) est reconduit à la mairie de Dreux pour un troisième mandat consécutif.

En 2014, Gérard Hamel est reconduit à la mairie de Dreux pour un quatrième mandat consécutif.

Tendances politiques et résultats

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours

Élections cantonales (Résultats pour Dreux)

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores

Référendums

Administration municipale

Élections municipales

Après l'annulation de l'élection municipale de mars 1983[réf. nécessaire], l'élection partielle qui suit, le 11 septembre 1983, voit le retour à droite de la ville avec l'alliance inédite du RPR et du Front national qui remportent l'élection avec 55,3 % des voix[43]. Le secrétaire général du FN, Jean-Pierre Stirbois, devient maire-adjoint chargé de la sécurité. L'alliance ne sera pas reconduite lors des élections suivantes. En 1995, face à un FN à 35,16 % au premier tour, le candidat socialiste se désiste au profit du RPR Gérard Hamel. En 2001, le maire sortant est réélu. Il n'y avait pas de candidat frontiste lors de cette élection. Gérard Hamel est reconduit dans ses fonctions en 2008 et 2014.

Conseil municipal

Puisque la population drouaise se situe entre 30 000 et 40 000 habitants, le conseil municipal compte 39 membres.

Groupe Président Effectif Statut
Les Républicains-UDI Gérard Hamel 30 Majorité
PS-PCF-EELV Valentino Gambuto 4 Opposition
DVD Tayeb Touazi 3 Opposition
FN Thérèse Mauboussin 2 Opposition

Liste des maires

Administration territoriale

Cantons

Jusqu'en 2015, Dreux était le chef-lieu de trois cantons compris dans l'arrondissement de Dreux :

Le nouveau découpage territorial du département d'Eure-et-Loir entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, ramène ce nombre à deux cantons avec Dreux comme bureau centralisateur :

Intercommunalité

Carte de la communauté d'agglomération du Pays de Dreux (2018).
Carte de la communauté d'agglomération du Pays de Dreux (2018).

Depuis le 1er janvier 2014 Dreux est le siège la communauté d'agglomération du Pays de Dreux. Cette nouvelle intercommunalité occupe la partie eurélienne du Drouais et la partie Nord du Thymerais. Elle recouvre le périmètre du syndicat mixte du Pays Drouais, qui a été dissout lors de sa création et marque la fin de la communauté d'agglomération de Dreux agglomération à laquelle appartenait la commune.

Sous-préfecture

Depuis la loi du 28 pluviôse de l'an VIII ( 17 février 1800) initiée par le Premier consul, Napoléon Bonaparte, la ville constitue le chef-lieu de l'arrondissement éponyme.

Le premier sous-préfet de l'arrondissement, Michel Pierre Mars y a été nommé le 4 mars 1800. Paul Deschanel y a été nommé sous-préfet le 30 décembre 1877. Au début de la seconde guerre mondiale, Jean Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, prend l'initiative, du fait de la vacance de poste, de nommer le maire de Dreux, Maurice Violette, sous-préfet intérimaire.Le 71e titulaire du poste, depuis le 10 septembre 2015 est le sous-préfet Wassim Kamel.

La sous-préfecture est installée depuis 1858, sur l'emplacement de l'ancien Hôtel de Thourette, rue des Capucins.

Politique environnementale

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[44].

Jumelages

La ville de Dreux est jumelée avec[45]:

Population et société

Démographie

Évolution du nombre d'habitants

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 30 879 habitants[Note 2], en augmentation de 0,14 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 3835 4376 0376 0326 2496 3796 3676 7746 764
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 4986 9407 2377 4187 9228 2548 7199 3649 718
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 6979 92810 69210 90811 31312 20013 36114 18416 818
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
21 58829 40833 10133 37935 23031 84932 72330 53630 977
2021 - - - - - - - -
30 879--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Tranches d'âges

Familles et ménages

Immigration

En 2010, la ville comptait 5 993 immigrés (personnes nées étrangères à l'étranger) sur une population totale de 31 031 habitants soit 19,3 % de sa population (la moyenne du département étant de 6 %)[49].

Enseignement

Dreux est situé dans l'académie d'Académie d'Orléans-Tours en zone B et les établissements présents sur son territoire sont placés sous l'autorité des services de la DSDEN d'Eure-et-Loir[50]. Ces administrations représentent au niveau local le Ministère de l'Éducation nationale qui pilote au plan national le Système éducatif français. C'est la carte scolaire qui régit l'enseignement sur la commune. La ville dispose de plusieurs établissements scolaires soit d'enseignement public soit d'enseignement privé.

Enseignement primaire

Les établissements d'enseignement primaire de la commune appartiennent aux circonscriptions territoriales du premier degré de Dreux I[51] et de Dreux II[52] des services de la DSDEN d'Eure-et-Loir. Ces établissements scolaires se répartissent entre écoles maternelles et écoles élémentaires.

Les écoles maternelles

L'école maternelle est une école qui accueille de très jeunes enfants pour les préparer aux apprentissages fondamentaux de la lecture, de l'écriture et du calcul. C'est une période préparatoire à l'enseignement élémentaire : les objectifs essentiels sont la socialisation, la mise en place du langage, du nombre et du geste graphique.

Les établissements communaux sont :

  • École maternelle Alphonse Daudet (Dreux I)
  • École maternelle Docteur Semmelweis (Dreux I)
  • École maternelle Hélène Boucher (Dreux I)
  • École maternelle Marcelin Berthelot (Dreux I)
  • École maternelle Paul Bert (Dreux I)
  • École maternelle Victor Hugo (Dreux I)
  • École maternelle Benjamin Rabier (Dreux II)
  • École maternelle Condorcet (Dreux II)
  • École maternelle Croix-Téniac (Dreux II)
  • École maternelle Florian-la-Fontaine (Dreux II)
  • École maternelle Jean Zay (Dreux II)
  • École maternelle Louise Michel (Dreux II)
  • École maternelle privée de l'Institut Saint-Pierre-Saint-Paul
Les écoles élémentaires

L'objectif principal de l'école élémentaire est d'enseigner aux enfants les savoirs fondamentaux tels que l'apprentissage de la lecture (lire), de l'écriture (écrire) et du calcul (compter). Les activités d'éveil (activités artistiques et ludiques) y restent importantes, surtout dans les premières classes.

Les établissements communaux sont :

  • École élémentaire Gambetta (Dreux I)
  • École élémentaire Godeau (Dreux I)
  • École élémentaire Marcelin Berthelot (Dreux I)
  • École élémentaire Paul Bert (Dreux I)
  • École élémentaire Prévert-Beullac (Dreux I)
  • École élémentaire Saint-Martin (Dreux I)
  • École élémentaire Antoine de Saint-Exupery (Dreux II)
  • École élémentaire Ferdinand Buisson (Dreux II)
  • École élémentaire Jean Zay (Dreux II)
  • École élémentaire Mendès France (Dreux II)
  • École élémentaire Michelet I (Dreux II)
  • École élémentaire Michelet II (Dreux II)
  • École élémentaire privée de l'Institut Saint-Pierre-Saint-Paul

Enseignement secondaire

Les établissements d'enseignement secondaire comprennent les collèges et les lycées dont l'enseignement est sanctionné par des diplômes.

Les collèges

La commune compte 5 collèges[53] sur son territoire. L'enseignement s'y déroule sur quatre années de la 6e à la 3e et correspond au premier cycle des études du second degré. Elles sont sanctionnées par le DNB anciennement BEPC.

Les collèges de la commune sont :

  • Collège Pierre-et-Marie-Curie
  • Collège Louis-Armand
  • Collège Albert-Camus
  • Collège Martial-Taugourdeau
  • Collège privé de l’Institut Saint-Pierre-Saint-Paul

Les lycées

La commune compte 6 lycées[54] sur son territoire. L'enseignement s'y déroule sur les trois dernières années de l'enseignement secondaire (seconde, première et terminale) suivant trois filières.

Les lycées de la commune sont :

Enseignement supérieur

  • IFSI : Dreux possède un Institut de formation des professions paramédicales
  • Lycée Rotrou qui prépare aux BTS ABM, AGPP, MUC, QIAB
  • Lycée Édouard-Branly qui prépare aux BTS Électronique, MI, CRSA et SE
  • ISEIC : Prépare aux BTS AMA, MUC, NRC et Eormatioe

Dreux possède l'un des quatre CIO que compte le département d'Eure-et-Loir[55]. Les informations proposées par les CIO peuvent être complétées par celles proposées au plan national par l'Onisep. Placé sous la tutelle commune des ministères de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur et de la Recherche, cet organisme a pour vocation d'offrir toutes les informations sur les études et les métiers : formations, établissements formateurs, débouchés, eté.

Niveau d'étude

Santé

Sports

Basket

Création de Dreux Basket

Le basket est déjà pratiqué à Dreux pendant la Seconde guerre mondiale. Jean Bruck, tout juste diplômé de l'Ileps de Versailles, souhaite relancer ce sport et une section basket-ball à l'Alliance de Dreux est officiellement créée le 17 décembre 1951, son président est Henri Genet. La première équipe est composée de Jean Bruck, Philippe Welsch, Jean Deleger, Jacques Massot, Christian Marie, Pierre Robert et Leroy[56]. Les débuts ont lieu dans une très petite salle (7 mètres sur 5) située rue Desmousseaux, depuis détruite par un incendie. En 1952, la SNCF met sa salle des fêtes à sa disposition. En mai 1957, a lieu l'ouverture de la salle des Rochelles qui engendrera cette même année la création par Pierre Amiet d'une école de basket. Dix ans plus tard, en 1961, la section basket, présidée par Jean Cauchon, compte quarante-six licenciés, cinq équipes masculines, une école de basket où quarante-cinq enfants sont inscrits, et un comité de douze dirigeants.

En 1970 a lieu la fermeture de la salle de sports des Rochelles et l'inauguration en septembre de la salle municipale des sports aujourd’hui appelée le Palais des Sports. L'année suivante a lieu la création d'une section féminine qui a été créée par Robert Beret et sa fille Marie Claire[57].

En 1992 c'est la 40e année sportive du club. Gérard Vigeon prend le poste de président et une section baby mini est créée[58].

Palmarès et équipe du club

En 1958 l'équipe de l'alliance Dreux basket accède au championnat de promotion d'excellence Régionale F.F.B.B puis en 1974 l'équipe première masculine accède pour la première fois au Championnat de France F.F.B.B. En 1975, la section féminine fusionne avec la section masculine. L’équipe féminine accède au Championnat de Promotion d’excellence régionale F.F.B.B et elle remporte pour la première fois la coupe d'Eure-et-Loir. L'équipe première masculine descend en excellence régionale et quitte la Division IV. Lors de la saison 1992-1993,le club compte cette année-là 217 licenciés, un record. On constate à la fin de cette saison une nette progression des jeunes de l’école de basket.

La saison 2011-2012 est très difficile pour le club de basket drouais avec la descente de l’équipe première en région après neuf saisons en Nationale 3. On remarque une forte baisse de licenciés elle passe de 303 à 271 licenciés. Cette baisse est due au fait que le club a limité les inscriptions dans les catégories minimes et cadets garçons pour mieux les encadrer. Quinze équipes sont engagées[59].

Autres activités sportives

  • Le Circuit de l'Ouest Parisien est un circuit automobile, véritable référence pour les habitants d'Île-de-France, où se déroulent des épreuves du Championnat de France de rallycross et lors de la saison 2012 une manche du championnat d’Europe.
  • Le Stade Jean-Bruck accueille les compétitions des différentes équipes de différents sports (football, football américain, tennis, handball, basket-ball...).
  • Le FC Drouais a participé une fois à un 1/32 de finale de la Coupe de France. Ce club joue actuellement en 5e division française du football.

Médias

Dreux abrite plusieurs médias dont la diffusion s'étend aux villes environnantes.

Presse écrite

Station de radio

  • RTV (Radio Trois Vallées) est la radio locale de Dreux. Elle diffuse actualité et musique sur la fréquence 95.7 de la bande FM et est le haut-parleur du monde associatif et culturel du pays drouais.
  • Radio Grand Ciel est une radio associative chrétienne qui développe une programmation généraliste à dimension départementale. Elle diffuse depuis 1991 à partir de son studio de Dreux sur la fréquence 97.7 de la bande FM.

Cultes

Intérieur de la Mosquée Turque de Dreux.
  • Catholiques : Dreux dépend du Diocèse de Chartres. La ville appartient à la Paroisse Saint-Étienne-en-Drouais et à la doyenné du Drouais[60]. La paroisse compte quatre églises à Dreux[61] (Saint-Pierre, Saint-Eve, Saint-Michel et Notre-Dame des Rochelles). Dreux accueille également la Chapelle royale qui abrite les sépultures de la famille d'Orléans.
  • Protestants : Dreux abrite un temple qui appartient au Consistoire de Paris Sud-Ouest[62].
  • Evangélistes : Dreux accueille un temple évangéliste[63].
  • Juifs : Dreux possède une synagogue qui dépend du consistoire régional du Centre-Ouest. La présence d'une communauté juive à Dreux est attestée par la littérature des Tossafistes. Elle a reçu Rabbi Abraham ibn Ezra, de passage entre 1155 et 1157. Elle a participé en 1160 au synode de Troyes dirigé par Rabbenou Tam. Au XIIIe siècle, Rabbi Salomon Ben Yehouda a dirigé à Dreux une académie talmudique et on lui doit une codification de lois de Pessa'h[64].
  • Musulmans : Dreux accueille plusieurs lieux de culte musulmans notamment les mosquées Es-Sounna et Benkhoufache. Certain musulmans sont issus de familles kabyles de la région des Babors arrivées en France à partir de 1962[65].
  • Bouddhistes : Dreux compte un des deux centres bouddhistes d'Eure-et-Loir[66].

Manifestations culturelles et festivités

  • L'été sous les Charmes : du 17 juillet au 22 août, en centre-ville, concerts gratuits tous les vendredis et samedis soirs à 21 h ;
  • La Fête des Vendanges et des Associations : en septembre, stands d'informations, dégustations, buvettes, artisanat, spectacles et démonstrations ;
  • Foire de la Saint Denis : grande braderie annuelle
    • Braderie : dimanche et lundi ;
    • Fête foraine : samedi, dimanche, lundi ;
    • Vide-grenier : dimanche ;
    • Marché gastronomique et artisanal : samedi, dimanche, lundi.
Tout au long de ces trois jours, la ville organise des animations culturelles selon une thématique choisie chaque année.
  • Carnaval des Flambarts : grande fête populaire, le carnaval des Flambarts a lieu chaque année à la mi-décembre. Carnaval, mais aussi marché de Noël, charivari, illuminations, régate et spectacle pyrotechnique marquent l’événement.

Économie

La zone d'influence économique de la ville de Dreux dépasse largement les frontières actuelles du Pays drouais, notamment vers les communes limitrophes du département de l'Eure, des Yvelines et le canton eurélien de Nogent-le-Roi.

La ville dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir.

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Secteurs d'activités

Dreux est la capitale de Polepharma, « cluster » qui regroupe plusieurs entreprises de l'industrie pharmaceutique (notamment Leo Pharma, Ipsen, Norgine) au sein du premier bassin européen de production pharmaceutique.

Entreprises de l'agglomération

Sur l'ensemble de l'agglomération, Dreux met à disposition des entreprises différentes structures[67] :

  • deux pépinières d’entreprises (tertiaire et artisanale)
  • un hôtel d’entreprises
  • douze villas d’entreprises
  • un parc d'activités d'entreprise « LA RADIO » qui comprend entre autres le groupe Intelcia, spécialisé dans les centres d’appels, devenu le premier employeur privé du bassin économique local[68]. Il ne cesse d’embaucher et accroître ses effectifs sur son site de la place des Châtelets. Est également présente la société Dammann Frères, spécialisée dans le thé haut de gamme.
  • un parc d'activités « Les Livraindières »
  • un parc d'activités « Porte Sud »

Le parc commercial des Coralines, situé à proximité de la RN 12 regroupe une galerie marchande d'une vingtaine de boutiques, un hypermarché et de nombreuses enseignes (équipement de la personne, sport et loisirs, équipement de la maison, restauration, automobile, jardinerie, services).

Culture locale et patrimoine

Édifices religieux

  • Musée d'art et d'histoire, installé dans la chapelle aménagée de l'ancien pensionnat Saint-Pierre, aujourd'hui école Saint-Martin.
  • Ancien hôtel-Dieu du XVIe siècle et son tour des enfants trouvés du XIXe siècle Logo monument historique Inscrit MH (1982)[71].

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Édifices civils

Maison romane, XIIe siècle.
  • Château de Dreux, ancien château royal ;
  • Ancien hôtel de la Caisse d’Épargne et ancienne mairie de 1892-1894, Logo monument historique Inscrit MH (2000)[75] ;
  • Anciennes imprimeries Lefèbvre et ancienne librairie Broult-Dividis de 1902-1907, Logo monument historique Inscrit MH (1997)[76] ;
  • Hôtel particulier de Montulé, XVIIe siècle ;
  • Domaine de Comteville et son château, XIXe siècle ;
  • Ancien hôtel particulier de la Banque de France, XIXe siècle[78] ;
  • Tourelle Hennequin de la Porte-Chartraine ;


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Parcs et jardins

Square de la République.
Square de la République.
  • Square de la République

Patrimoine naturel

Sous l'appellation « forêt de Dreux », a été classée en 2004, comme forêt de protection, la forêt domaniale d'une superficie d'environ 3 917 hectares, s'étendant dans le nord du département d'Eure-et-Loir sur les huit communes d'Abondant, Anet, Boncourt, , Montreuil, Rouvres, Saussay et Sorel-Moussel[79].

Patrimoine culturel

L'hippodrome de Dreux.
L'hippodrome de Dreux.

Dreux dispose d'un aérodrome pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme.

La ville dispose d'une base nautique (le lac d'Ecluzelles, étant la plus grande étendue d'eau d'Eure-et-Loir), d'un hippodrome, de salles de concerts, d'un conservatoire à rayonnement intercommunal.

À l'heure actuelle le site du musée et le quartier de la gare font l'objet d'attentions particulières.

En 1993, une partie du téléfilm L'Affaire Seznec d'Yves Boisset avec Christophe Malavoy dans le rôle de Guillaume Seznec fut tournée à la gare de Dreux, où Seznec a déclaré près de soixante-dix années plus tôt avoir déposé sa supposée victime Pierre Quémeneur, interprété dans ce film par Jean Yanne.

Gastronomie

  • La Feuille de Dreux, fromage à base de lait de vache demi-écrémé, à pâte molle à croûte fleurie.

Personnalités liées à la commune

XVIe siècle

XVIIe siècle

XVIIIe siècle

XIXe siècle

  • Charles Delescluze (1809-1871), journaliste, né à Dreux, mort sur les barricades.
  • Idelphonse Favé (1812-1894), né à Dreux, général de brigade, écrivain militaire.
  • Alexandre Dujarier (1815-1845), né à Dreux. Journaliste, il fut tué lors d'un duel aux pistolets.
  • Victor Dubois (1837-1914), maire de Dreux de 1878 à 1880, en 1883 et 1884 et de 1886 à 1888.
  • Louis Terrier (1854-1895), homme politique, ministre, maire de Dreux de 1888 à 1895.
  • Paul Deschanel (1855-1922), Président de la République française en 1920, sous-préfet de Dreux de 1877 à 1879.
  • Léon Gaumont (1864-1946), pionnier du cinématographe, élève au Pensionnat Saint-Pierre de Dreux de 1871 à 1876.
  • Henri Lucien Jumelle (1866-1935), né à Dreux, professeur de botanique à la faculté des Sciences d'Aix-Marseille, directeur du musée colonial et du jardin botanique de Marseille. Une rue de Dreux porte son nom[80].
  • Émile Buré (1876-1952), journaliste politique et directeur de plusieurs journaux. Il est né à Dreux et y a passé son enfance et sa jeunesse, une rue y porte son nom.
  • Louis Gain (1883-1962), naturaliste, explorateur, ayant participé à l'expédition du Pourquoi-Pas ? avec le commandant Charcot. A vécu à Dreux où une rue porte son nom.
  • Marcel Loridan (1883-1971), pionnier de l'aviation, le 8 juillet 1911, il bat le record du monde de hauteur en avion (3.280 mètres), fondateur en 1937 de l'Aéro-Club de Dreux, ville où il a vécu à partir de 1920 jusqu'à son décès survenu à Chartres en 1971[81].
  • Gaston Jondet (1866-1957), ingénieur des Ponts et Chaussées, ingénieur en chef des Ports et Phares d'Égypte, archéologue, il a découvert le port antique de Pharos à Alexandrie en Égypte. S'est retiré à Dreux où il est décédé le 11 février 1957[82].
  • Maurice Viollette (1870-1960), homme politique, ministre, maire de Dreux de 1908 à 1959.
  • Charles Collier (1872-1940), éducateur, frère des écoles chrétiennes, il a dirigé de 1895 à 1904 le Pensionnat Saint-Pierre de Dreux.
  • Gaston Chérau (1872-1937), journaliste et homme de Lettres, a vécu à Dreux.
  • René Bellanger (1895-1964), peintre, a vécu à Dreux de 1923 à sa mort.
  • André Zucca (1897-1973), photographe de renom, a vécu à Dreux où il tenait un commerce de photographe sous le nom d'André Piernic.

XXe siècle

  • Gusztav Rab (1901-1963), romancier hongrois, a vécu à Dreux où il est décédé[83].
  • Jacques Debû-Bridel (1902-1993), écrivain, militant anti-nazi, résistant, membre fondateur du Conseil national de la Résistance, sénateur de la Seine, il a été au collège à Dreux.
  • Pierre July (1906-1982), résistant, homme politique, avoué à Dreux.
  • Raymond Bussières (1907-1982), acteur, ayant été au collège Rotrou de Dreux de 1920 à 1925.
  • Raymond Gabutti (1908-1985), chef décorateur, mort à Dreux.
  • Jacques Oudin (1908-1985), immunologiste, né à Dreux. Une rue de Dreux porte son nom.
  • Maurice Buffet (1909-2000), peintre, ayant été au collège Rotrou de Dreux (ne pas confondre avec le peintre Bernard Buffet).
  • Roland Farjon (1910-1945), résistant, ayant participé à la libération de Dreux le 16 août 1944.
  • Antoni Garcia i Lamolla (1910-1981), d'origine espagnole, peintre surréaliste et figuratif, réfugié républicain, a vécu à Dreux de 1939 jusqu'à sa mort[84].
  • Georges Rastel (1910-1993), homme politique, maire de Dreux de 1959 à 1965.
  • Edmond Thorailler (1911-2004), notaire à Dreux, député d'Eure-et-Loir de 1958 à 1973.
  • Hans-Hermann Junge (1914-1944), Obersturmführer de la SS, officier d'ordonnance d'Adolf Hitler entre 1940 et 1943, mort à Dreux en 1944.
  • Henri-François Rey (1919-1987), écrivain, il était au collège Rotrou de 1930 à 1935 où son père était principal.
  • Jean Hougron (1923-2001), écrivain, a vécu à Dreux, professeur d'Anglais au Pensionnat Saint-Pierre dans les années 1940, son roman "Histoire de Georges Guersant" se passe à Dreux.
  • Charles Denner (1926-1995), acteur de théâtre et de cinéma d'origine polonaise, mort à Dreux.
  • André Plisson (1929-2015), peintre, ses parents ont vécu à Dreux où son père était directeur de la laiterie.
  • Gilles Dreu, né en 1934 à Dreux, chanteur.
  • Marcel Dantheny, né en 1936, footballeur professionnel ayant joué de 1968 à 1973 au FC Drouais.
  • Claude Piquemal, né en 1939, recordman du monde et médaillé olympique en athlétisme. Élève au collège Rotrou, il a été formé au Dreux Athletic Club.
  • Bernard Fournet, né en 1941, athlète, spécialiste du 110 mètres haies, ayant participé aux Jeux olympiques d'été de 1964, formé à Dreux, membre de l'Étoile Sportive Saint-Pierre.
  • Jean-Yves Liénard (1942-2018), avocat, il était élève à l'institut Saint-Pierre à Dreux.
  • Pierre Zucca (1943-1995), photographe, scénariste et metteur en scène. Il a passé sa jeunesse à Dreux où son père André Zucca était photographe. Il fut élève au collège Rotrou.
  • Bernard Chenez, né en 1946, dessinateur. Il a passé sa jeunesse à Dreux.
  • Victor Spahn, né en 1949, artiste-peintre français d'origine russe, lié à la ville de Dreux.
  • Olivier Roy, né en 1949, politologue, spécialiste de l'Islam, enseignant de philosophie dans un lycée drouais (1973-1981), réside à Dreux.
  • Yann Queffélec, né en 1949, écrivain, Prix Goncourt, il a fait une partie de sa scolarité à Dreux (Lycée Notre-Dame).
  • Fred Hidalgo, né en 1949 à Dreux, journaliste, éditeur et auteur.
  • Laurent Percerou, né en 1951 à Dreux, évêque de Moulins (Allier).
  • Jean Fauque, né en 1951, parolier, chanteur et écrivain français, réside dans l'agglomération drouaise.
  • Éric Berdoati, né en 1964, maire de Saint-Cloud (92), ancien député des Hauts-de-Seine ; il était élève à l'école Saint-Pierre de Dreux et y a longtemps pratiqué l'escrime (cercle Demaille)
  • Jean d'Orléans, comte de Paris, né en 1965, domicilié à Dreux. Prétendant orléaniste au trône de France depuis 2019.
  • Dieudonné, né en 1966, humoriste, propriétaire à Vert-en-Drouais, candidat aux élections législatives à Dreux en 1997 et 2012.
  • Denis Uhalde, né en 1966, compositeur, il était à l'école à Dreux (Saint-Pierre).
  • Cyrille Legendre, né en 1970, écrivain et journaliste français, auteur de roman policier.
  • François Bégaudeau, né en 1971, écrivain, a été professeur au lycée Branly de Dreux.
  • Nicolas Malfin, né en 1971, auteur de bande dessinée. Il est né à Dreux.
  • Pauline Levêque, née en 1978, illustratrice et auteur de contes pour enfants, épouse du romancier Marc Levy, elle a passé sa scolarité à Dreux de 1988 à 1995 (collège Camus, puis lycée Rotrou)[85].
  • Patrick Vieira, né en 1976, joueur de football professionnel, arrivé à Dreux en 1985 où il fut formé au Dreux FC devenu en 1991 le FC drouais.
  • Jib Pocthier, né en 1980 à Dreux, comédien.
  • Kalifa Cissé, né en 1984, joueur international de football. Il est né à Dreux.
  • Chloé Gosselin, née en 1984, mannequin, créatrice de mode, épouse du prestidigitateur David Copperfield. Elle est née à Dreux[86].
  • Yannick Lesourd, né en 1988 à Dreux, athlète français médaillé mondial en 2011.
  • Adrien Trebel, né en 1991 à Dreux, joueur professionnel de football.
  • Léa Le Garrec, né en 1993 à Dreux, joueuse internationale de football.
  • Guerschon Yabusele, né en 1995 à Dreux, basketteur professionnel jouant aux Etats-Unis.
  • Mélissandre Pain, née en 1995 à Dreux, championne du monde de keirin junior.
  • Philippe Chéreau, né en 1968 à Dreux ( Eure et Loir), commentateur de catch sur la chaine télé RTL9 de 2001 à 2005, en 2006 sur la chaine télé NT1 puis sur AB1 jusqu'à ce jour en compagnie de son compère Christophe Agius.[réf. nécessaire]

Héraldique

Blason de Dreux

Les armes de Dreux se blasonnent ainsi : « Échiqueté d’or et d’azur ».

Les armes de la ville ont pour origines celles de la maison de Braine. Robert Ier, cinquième fils du Roi Louis VI le Gros reçut le comté de Dreux en apanage en 1137 et épousa, en troisièmes noces, Agnès de Baudement en 1152. Il prit pour armes celles de la maison de Braine et donna ses armes aux habitants de Dreux en 1154, sans la bordure de gueules. À la place, les branches de chêne prirent place sur un fond d’argent et surmonté de la couronne de comte. Au début du XXe siècle, l’ornement extérieur, qui était la couronne de comte placée en cimier, fut remplacée par la couronne murale en forme de murailles crénelées.

Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France : 2 éd. revue et complétée, Paris, Librairie Guénégaud, , 738 p., 24 cm (ISBN 2-85023-076-6, BNF 34621655), p. 254
  2. Philippe Lemaitre, Histoire De La Ville Et Du Château De Dreux, Dreux, Librairies de Lemenestrel et de Huchot, , 602 p. (lire en ligne)
  3. Philippe Lemaître, Histoire de la ville et du château de Dreux, Dreux, Lemenestrel et Huchot, , 602 p. (lire en ligne), page 57-58-59-67
  4. Dreux, ses antiquités, chapelle Saint-Louis par Eustache de Rotrou
  5. Charles Maillier, Dreux et le pays drouais, Dreux, éd. Jean-Marc Maillier,
  6. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe – XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. (ISBN 2-9519441-0-1), p. 20
  7. André Chédeville, Le mouvement communal en France…, p. 21
  8. L'Action républicaine du 6 juin 1967.
  9. Usine à gaz de Vaugirard
  10. Ballon no 5 : « Le Céleste »
  11. dreux-par-pierlouim.over-blog.com Libération de Dreux, le 16 août 1944.
  12. www.afcvm.com 16 août 1944, Sam Isaacs le libérateur de Dreux.
  13. The Road to Germany: The Story of the 5th Armored Division, 5th Armored Division US Lone Sentry: http://www.lonesentry.com/gi_stories_booklets/5tharmored/
  14. L'Action républicaine du 11 août 1967.
  15. Article publié dans L'Action Républicaine du 2 septembre 1975 : "M. Hieaux évoque la situation des travailleurs étrangers à Dreux".
  16. La longue déclaration de Françoise Gaspard sur l'immigration est publiée dans le journal L'Action républicaine du vendredi 16 octobre 1981. Elle a pour titre : "Les immigrés : ils sont trop nombreux". Ce journal peut être consulté aux Archives départementales d'Eure-et-Loir, sous la cote PER 1981 10
  17. Lors d'une première élection, la maire sortante Françoise Gaspard l’emporte au second tour avec seulement 8 voix d’avance sur la liste RPR-FN. Mais le scrutin, entaché d’irrégularités, est annulé par le tribunal administratif et doit être rejoué six mois plus tard.
  18. Jacques-François Simon, Les élections municipales de mars 1983, Le Monde, , p. 66
  19. Voir l'article Alliances électorales du Front national#1983, le tournant de Dreux
  20. Philippe Cohen et Pierre Péan, Le Pen, une histoire française, Robert Laffont, , p. 221
  21. Une petite ville en France, éditions Gallimard, 1990, 244 pages.
  22. Traduction : « Une maire socialiste étudie le néofascisme »
  23. (en) Françoise Gaspard, A Small City in France, , 194 p. (ISBN 978-0-674-81097-6, lire en ligne).
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