Dresserite

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Dresserite
Catégorie V : carbonates et nitrates[1]
Image illustrative de l’article Dresserite
Dresserite et wéloganite - Carrière Francon, Québec
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique BaAl2(CO3)2(OH)4 H2O
Identification
Masse formulaire 397,35 uma
Couleur blanc
Système cristallin orthorhombique
Réseau de Bravais Primitif P
Classe cristalline et groupe d'espace Dipyramidal -
Pbmm
Habitus agrégat, sphérique, fibreux, sphéroïdique
Échelle de Mohs de 2,50 à 3,00
Trait blanc
Éclat soyeux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,518
nγ = 1,601
Biréfringence Biaxial (-) 0,0830
2V = 30-40°
Fluorescence ultraviolet aucune
Transparence Transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,96
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La dresserite ou dressérite est un minéral composé de carbonate de baryum et d’aluminium, de formule BaAl2(CO3)2(OH)4 H2O, se présentant en petits agrégats sphériques de cristaux aciculaires développés sur {001} de près de 3 mm.

Inventeur et étymologie[modifier | modifier le code]

Décrite par les minéralogistes J. L. Jambor, D. G. Fong et A. P. Sabina en 1969, et dédiée au géologue canadien John Alexander Dresser (1866-1954)[2].

Topotype[modifier | modifier le code]

Cristallographie[modifier | modifier le code]

  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 9.27, b = 16.83, c = 5.63, Z = 4 ; V = 878.36
  • Densité calculée = 3,00

Cristallochimie[modifier | modifier le code]

La dressérite appartient au groupe structural et chimique de la dundasite, qui comprend actuellement quatre espèces cristallisant toutes dans le système orthorhombique, de formule générale M2+M3+2(CO3)2(OH)4, H2O avec M2+ = Pb2+, Ba2+ ou Sr2+ et M3+ = Al3+ ou Cr3+. Ce sont les minéraux suivants :

dundasite PbAl2(CO3)2(OH)4, H2O
petterdite PbCr2(CO3)2(OH)4, H2O
dresserite BaAl2(CO3)2(OH)4, H2O
strontiodressérite SrAl2(CO3)2(OH)4, H2O

Minéraux associés[modifier | modifier le code]

Dawsonite, dundasite, plagioclase, quartz, wéloganite

Gisements remarquables[modifier | modifier le code]

Il existe une occurrence de ce minéral :

Gisement extraordinaire qui compte pas moins de neuf topotypes : doyleite, hochelagaïte, hydrodressérite, montroyalite, sabinaïte, strontiodressérite, voggite, wéloganite.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Jambor, J. L., Fong, D. G. and Sabina, A. P. (1969): Dresserite, the new barium analogue of dundasite. Canadian Mineralogist: 10, 84-89.
  3. Tarassoff, P., Horvath, E. and Pfenninger-Horvath, E. (2006): Francon Revisited. Mineralogical Record 37 (3): 257-263

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Liens externes[modifier | modifier le code]