Douze Hommes en colère (film)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 18 mars 2020 à 13:01 et modifiée en dernier par 78.253.202.108 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Douze Hommes en colère
Bande annonce du film.
Titre original 12 Angry Men
Réalisation Sidney Lumet
Scénario Reginald Rose
Acteurs principaux
Sociétés de production Orion-Nova Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame, film de procès
Durée 95 minutes
Sortie 1957

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Douze Hommes en colère (12 Angry Men) est un drame judiciaire américain réalisé par Sidney Lumet et sorti en 1957[1].

Synopsis

Intrigue

Aux États-Unis, douze hommes forment le jury d'un procès criminel. Ils doivent statuer, à l'unanimité, sur le sort d'un jeune homme accusé de parricide. S'il est déclaré coupable, la chaise électrique sera la sentence. S'il est déclaré innocent, il sera libre.

Résumé

Les douze membres du jury viennent de terminer d'écouter le procès et se regroupent dans une pièce spécifique, à l'écart de la salle d'audience, pour statuer. Le Procureur Général leur a déclaré que la vie d'un homme est entre leurs mains ; et qu'en fonction de la sentence qu'ils établiront, ils peuvent envoyer l'accusé sur la chaise électrique (s'il est déclaré coupable à l'unanimité), le déclarer innocent (à l'unanimité) ou se déclarer divisés si les membres du jury ne parviennent pas à se départager entre eux.

Un vote à main levée est établi dès que les jurés prennent place autour de la table. Onze d'entre eux pensent l'accusé coupable. Seul le juré no 8, un architecte, n'est simplement pas certain de la culpabilité de l'accusé. La portée symbolique, le poids moral d'envoyer possiblement une personne vers la mort l'incite à chercher le débat auprès des autres jurés.

Le juré no 8 estime que des failles existent dans l'enquête. Il en veut pour exemple le couteau qui a été utilisé pour le meurtre. Après avoir demandé à l'huissier de faire venir la pièce à conviction, présentée par des témoins comme « unique », il prouve que ce style de couteau à cran d'arrêt peut être trouvable sans grandes difficultés. Il a fait acquisition d'une arme blanche du même type pour six dollars dans une boutique de prêt sur gages. Il l'expose sur la table, sous les yeux ébahis des autres jurés qui conviennent que les deux armes ont un manche identique.

Après une discussion de quelques minutes, le juré no 8 propose un nouveau vote, cette fois à bulletins secrets et sans qu'il y prenne part. il propose de se ranger à l'avis dominante si tous votent coupable. Dans le cas contraire, on discutera de l'affaire. Les onze jurés acceptent. Parmi les bulletins anonymes comptabilisés, l'un d'eux indique « non coupable ». Le juré no 9 (le voisin de table du juré no 8 et l'homme le plus âgé de la pièce) rend public que ce vote vient de lui. Ainsi, il souhaite démêler le quiproquo qu'un juré irascible, le no 3, laisse peser sur un autre juré qu'il croit à tort être l'auteur du retournement de vote. Le juré no 9 indique aussi son point de vue : il comprend les doutes exprimés par l'architecte et veut le remercier d'avoir eu la force morale de faire face aux autres jurés, seul.

Le débat arrive ensuite sur le témoin auditif qui a déclaré sous serment avoir entendu le corps tomber et le garçon crier à la victime : « Je vais te tuer », alors que le fracas du métro aérien, tout proche, ne permettait probablement pas d'entendre nettement. Le juré no 5, qui a déjà vécu aux abords du métro aérien, change d'avis et vote non coupable. Le juré no 3, très irascible, fait à nouveau preuve de son manque de sang-froid pour se plaindre de son comportement.

Le juré no 11, lui, a des doutes sur une explication avancée par l'accusation. Il interroge l'assemblée sur la pertinence d'expliquer par la simple panique le fait que le garçon ait laissé son couteau sur les lieux du crime. En effet, il n'y a pas d'empreintes relevées sur le couteau, dont le manche a été essuyé à propos. Cela voudrait donc dire que bien que paniqué, le jeune homme ait tout de même songé à bien essuyer le manche de son arme pour le laisser sur les lieux puis revenir le chercher par la suite et se faire cueillir par la police déjà avertie du crime. Cela semble peu crédible. Un nouveau vote est décidé au cours duquel, après une hésitation, le juré no 11 vote non coupable à son tour.

Le débat se prolonge à nouveau sur le témoin auditif qui a également affirmé avoir vu le garçon s'enfuir après le crime. Pourtant, lorsque le juré no 8 fait une reconstitution du trajet entre le lit du vieillard et sa porte, s'aidant pour cela du plan des lieux, il s'avère que le temps est beaucoup plus long en réalité que celui établi dans le témoignage. Quarante secondes d'après la faiblesse de la jambe affaiblie du vieil homme, contre dix ou quinze d'après son propre témoignage.

Le juré no 3 perd franchement son calme et veut s'en prendre physiquement au juré no 8 en lui déclarant « qu'il va le tuer », ce qui démontre que cette phrase peut être prononcée sans vouloir passer à l'acte. Les jurés no 2 et no 6 changent leur vote et sont en faveur de la non-culpabilité.

Le juré no 8 (Henry Fonda, à gauche et de dos) expose ses arguments aux autres jurés.

Vient ensuite la façon dont l'arme a été utilisée : l'accusé savait apparemment bien s'en servir, d'après l'accusation. Le juré no 5 sait comment les jeunes manipulent ce type d'arme dans le quartier où a eu lieu le meurtre, pour avoir vécu dans ce genre d'endroit et avoir assisté à des bagarres de rues. Le positionnement de la plaie est verticale ; pourtant un couteau à cran d'arrêt venant d'être ouvert créé des plaies horizontales car la façon dont la lame est placée modifie la posture du poignet. De cette façon, le juré no 5 démontre que l'arme du crime a été employée d'une façon vraiment maladroite pour une personne qui est habituée à ce genre d'arme.

Trois nouveaux jurés changent d'avis et votent « non coupable ». Il ne reste que trois jurés à retourner pour obtenir l'unanimité et prononcer le verdict : le juré no 4, le juré no 3 qui maintient vigoureusement son accusation contre le jeune homme et veut son exécution rapide et le juré no 10 qui tient pour conviction que l'accusé ne peut pas être respectable puisqu'il vient d'un quartier pauvre. Il tente de convaincre les autres que la pauvreté puisse être un signe extérieur avéré de criminalité, utilisant sans interruption des arguments ouvertement racistes durant plus d'une minute. Au fil de sa diatribe, les jurés se mettent les uns après les autres à lui tourner le dos, à regarder par la fenêtre ou à éloigner leurs chaises de lui pour montrer leur désapprobation vis-à-vis de ses paroles déplaisantes et cruelles.

Le juré no 4 se fie au témoignage visuel d'une femme qui a déclaré avoir vu le crime se commettre en face de chez elle à travers les rames du métro aérien. Le juré no 9 a remarqué qu'elle avait, lors de l'audience, des traces particulières sur le haut du nez. Voyant par hasard ces mêmes empreintes sur le nez du juré no 4 qui se frotte l'arrête nasale, il comprend qu'elle porte (comme le juré no 4) habituellement des lunettes. Il est présumé qu'elle ne les portait pas lors de l'audience par une probable coquetterie. Puisque sa déclaration était qu'elle s'était couchée et se trouvait dans son lit lorsque le crime a commencé à se produire, il y a un doute sur le fait qu'elle ait pu voir nettement la scène.

Les jurés no 4 et no 10 votent non coupable. Le juré no 3, isolé, tente de défendre sa position. Face au silence réprobateur des onze autres jurés, il déchire la photo de son fils, éclate en sanglots et change d'avis. C'est son conflit avec son propre enfant, avec lequel il est brouillé depuis plusieurs années, qu'il projetait dans cette affaire.

Le scénario du film sert de révélateur des motivations et des préjugés d'hommes issus de milieux différents. Le verdict final est la non-culpabilité pour cause de doute raisonnable et les jurés sortent du tribunal.

Fiche technique

Distribution

Image de la scène du film où le jury se retrouve pour délibérer.

Personnages

  • Juré no 1 : entraîneur de football américain et président du jury, vote initialement « coupable » puis « non coupable. » Il se montre susceptible lorsque sa manière de présider le jury est remise en question, mais c'est un des jurés les plus calmes. En tant que président du jury, il est le seul à communiquer avec le gardien, notamment pour lui demander d'apporter l'arme du crime et le plan de l'appartement du témoin. Il arbitre plus qu'il ne conduit les débats.
  • Juré no 2 : employé de banque. Chétif, il est vite devenu la tête de turc du numéro 3, 7 et 10. Il paraît être le juré le moins sûr de lui mais se montre l'un des plus courtois. Il vote « coupable » au début mais change assez vite d'opinion après une brillante argumentation du juré no 8.
Le juré no 3 (Lee J. Cobb, à gauche) et le juré no 4 (E. G. Marshall, à droite).
  • Juré no 3 : patron d'une société de livraison, il s'agit du juré le plus colérique et le plus intransigeant. Pendant quasiment tout le débat, il demeure persuadé que le jeune accusé de parricide est coupable. Grossier et violent, il en vient presque à agresser physiquement le juré no 8. In fine, le juré no 3 se retrouve seul à voter « coupable » avant de se raviser en éclatant en sanglots. Son acharnement s'explique par la relation conflictuelle qu'il entretient avec son propre fils.
  • Juré no 4 : calme, concentré, égocentrique, hautain et d'apparence soignée, ce courtier aborde les choses de façon rationnelle, se fiant uniquement aux preuves et aux témoignages. Longtemps persuadé de la culpabilité de l'accusé, le juré no 4 est l'avant-dernier juré (avec le no 10) à changer son vote en faveur du suspect. L'argument décisif qui suscite son incertitude envers un témoignage est lié à un élément le concernant également, à savoir le port de lunettes.
  • Juré no 5 : il vote « coupable » au début mais finit par voter « non coupable. » Ayant grandi dans le même quartier sensible que l'accusé, il comprend mieux que personne son environnement brutal. C'est lui qui apprend aux autres jurés comment on se sert d'un couteau à cran d'arrêt, semant ainsi le doute dans leur esprit au sujet d'un témoignage à charge ce qui fait de lui avec le numéro 9 une aide précieuse pour le numéro 8.
  • Juré no 6 : ce peintre en bâtiment vote « coupable » au début et semble être assez sûr de lui. Il n'intervient pas beaucoup pendant les débats, peut-être en raison d'un complexe d'infériorité lié à sa condition d'ouvrier. Il intervient pour recadrer le numéro 3 manquant de respect au numéro 9, la personne âgée, et au numéro 7 lassé de ses sarcasmes, mais sans effet car ce dernier lui répond, faisant référence à son statut d'ouvrier plus bête que les autres et qu'il peut « "écouter tout ce qu'on dit ».
  • Juré no 7 : représentant de commerce volubile, il ne montre pas le moindre intérêt pour le procès, il est comme le numéro 10 remplis de préjugés sur les quartiers pauvres, et ne pense qu'à arriver à l'heure à un championnat de Baseball, qu'importe la décision finale. Il change son vote pensant que le mieux pour aller plus vite était de suivre la direction du vent, ce qui a provoqué la colère du numéro 11.
  • Juré no 8 : M. Davis, architecte, est le seul juré à voter « non coupable » au début de la délibération. Il ne proclame jamais l'innocence de l'accusé mais assure qu'il a un doute valable quant à sa culpabilité, afin que les autres jurés réexaminent certains éléments du procès avant d'envoyer le jeune homme sur la chaise électrique. Le juré no 8 va alors tout faire pour convaincre les autres jurés, les uns après les autres, de voter « non coupable » en élargissant le champ des doutes possibles. Sa tactique est de s'attaquer aux raisonnements, jamais à ses contradicteurs. Ainsi, lorsqu'il provoque délibérément le juré no 3, il tente uniquement de démontrer l'importance disproportionnée d'un témoignage à charge concernant une menace de mort proférée par l'accusé contre son père.
Joseph Sweeney dans le rôle du juré no 9.
  • Juré no 9 : M. McCardle, le plus âgé des jurés, incarne la sagesse et l'expérience. Constatant l'isolement initial du juré no 8, il vote « non coupable » lors du second scrutin afin de prolonger les délibérations et laisser davantage de temps à l'architecte pour développer ses arguments. En raison de son grand âge, il parvient à comprendre l'état d'esprit de l'un des témoins, également âgé, et à démontrer la fragilité de son témoignage. À la fin des débats, le juré no 9 expose le dernier argument valable et achève de convaincre les jurés réfractaires. Il a été d'une aide très précieuse au numéro 8 durant tout le film.
  • Juré no 10 : à l'instar du juré no 3, ce grincheux gérant de garages n'hésite pas à agresser verbalement les autres jurés qui profèrent des avis opposés aux siens. Il reste longtemps persuadé que l'accusé est coupable mais son obstination se base sur ses préjugés à l'encontre des individus issus des faubourgs. Il finit par céder en constatant son isolement avec la lassitude manifeste des autres jurés envers ses propos intolérants.
  • Juré no 11 : horloger plutôt calme et très bien élevé, son accent dénote des origines étrangères. Son attachement pour la démocratie de son pays d'adoption laisse supposer qu'il a quitté son pays natal en proie à un régime politique limitant les droits individuels. Il accorde une grande importance à la vraisemblance des faits, aux failles de ce procès et à l'éthique.
  • Juré no 12 : il s'agit du juré qui change d'avis le plus fréquemment. Ce publicitaire vote d'abord « coupable », puis, sous l'influence du juré no 3, se ravise à deux reprises. Il déclare au début que le procès le passionne, par la suite il est facilement distrait et la reconstitution des témoignages contre l'accusé ne semble pas l'intéresser autant que les autres jurés. C'est celui qu'on entend le moins durant le débat.

Production

Scénario

Le scénario de Reginald Rose a au départ été écrit pour un téléfilm diffusé en 1954 puis adapté au théâtre l'année suivante. Cette pièce a été créée en France en 1958 au théâtre de la Gaîté-Montparnasse dans une mise en scène de Lars Schmidt.

Distribution

Sur les douze acteurs jouant les rôles des jurés dans le téléfilm d'origine, deux figurent également dans le film : Joseph Sweeney et Jiří Voskovec.

Tournage

Au fur et à mesure du tournage, le réalisateur Sidney Lumet utilisa des objectifs de focales croissantes, de sorte que les décors semblent se rapprocher des protagonistes, accroissant le sentiment d'étouffement. En même temps l'éclairage baisse aussi (en prétextant l'arrivée d'un orage).

Autour du film

  • Le film respecte la règle classique des trois unités : unité de temps, de lieu et d'action.
  • Le juré no 11, joué par George Voskovec, a une existence directement inspirée de la vie de l'acteur : George Voskovec, de son vrai nom Jiří Voskovec, originaire de Tchécoslovaquie, avait dû fuir son pays natal pour les États-Unis en 1938, interrompant son activité au Théâtre Libéré de Prague, fermé à l'arrivée des nazis la même année. De retour en Tchécoslovaquie après la guerre, Voskovec a tenté de relancer le même théâtre en 1946 mais le Coup de Prague, mené par le Parti communiste en 1948, compromit définitivement toute activité et Voskovec dut émigrer à nouveau en Amérique.
  • Jusqu'au dernier instant du film, aucun des noms des protagonistes n'est prononcé : les douze hommes ne s'appellent jamais par leur patronyme. On découvre les noms des deux premiers jurés en faveur de la non culpabilité — M. Davis (Henry Fonda) et M. McCardle (Joseph Sweeney) — lorsqu'ils quittent le tribunal avant l'intertitre « fin. » De la même façon, ni l'accusé ni aucun témoin n'est jamais nommé, montrant bien que ces personnes de professions, d'intérêts, d'opinions, de niveaux sociaux ou de statuts différents sont réunies uniquement pour accomplir leur devoir de jurés et ne portent aucun intérêt aux autres.

Distinctions

Récompenses

Nominations

Adaptations

Théâtre

[pas clair]

Cinéma

Télévision

Références au film

Cinéma

  • Le film Autopsie d'un meurtre (1959) d'Otto Preminger, sorti deux ans plus tard, montre les jeux respectifs de la défense et de l'accusation pour impressionner les jurés. Vers la fin, la tirade de McCarthy : « douze personnes, enfermées ensemble... » est une allusion claire à Douze Hommes en colère.

Télévision

  • Le scénario du film a également été adapté dans d'autres séries, telles que Malcolm (saison 3, épisode 20, « Messieurs les jurés »), Preuve à l'appui (saison 3, épisode 2, « Sans preuve à l'appui »), Demain à la une (saison 1, épisode 17, « Juré malgré lui ») The Dead Zone (saison 1, épisode 5, « Coupable ») Veronica Mars (saison 2, épisode 10, « Une affaire simple »), Monk (saison 4, épisode 16, « Monk est juré »), Blue Bloods (saison 4, épisode 8), Parks and Recreation (saison 2, épisode 3, « Concours de beauté »), Ma famille d'abord, Hancock's Half Hour, Un drôle de shérif, Larry et Balki, The Odd Couple, Les Rois du Texas, Matlock, voire le dessin animé Hé Arnold !, la série Charmed (saison 4, épisode 11), Vegas. À noter qu'un remake par la série Sept à la maison (saison 4, épisode 17, « Douze Jurés en colère ») où le personnage principal, Eric Camden, tente de convaincre de la culpabilité de l'accusé, ce qui est l'inverse du film de Lumet.
  • Dans la série Happy Days (1978), l'épisode « Coupable ou non coupable » (saison 5, épisode 27) est clairement une adaptation du film : juré dans une affaire de vol, Fonzie est le seul à croire l'accusé (un motard) non coupable ; il va essayer de convaincre les autres jurés de son innocence.
  • Dans la série Les Simpson (saison 5, épisode 20, « Le Garçon qui en savait trop »), Homer Simpson, désigné comme juré, est seul à voter non coupable, au grand dam des onze autres voulant terminer le plus vite possible, convaincus de la culpabilité du neveu Quimby. La phrase « Je vais te tuer » y est même reprise par l'accusé pendant le tribunal.
  • Dans la série Les Griffins, l'épisode 16 de la saison 11, intitulé « 12 and a Half Angry Men » fait directement référence au film, tant dans le titre que dans le scénario, sensiblement similaire. Ici c'est le maire de Quahog qui est accusé de meurtre et c'est Brian qui à des doutes quant à sa culpabilité et tente de le démontrer aux autres jurés.
  • Dans la série Malcolm, l'épisode 20 de la saison 3, intitulé « Messieurs les jurés » fait référence au film quand Loïs, la mère de Malcolm, est la seule du jury a douter de la culpabilité de l'accusé. Pour en terminer avec le procès les autres jurés finissent par tous voter non coupable, sauf Loïs qui change son vote.

Bande dessinée et manga

  • Dans le manga L'Ara aux sept couleurs, épisode 21 (qui porte le nom de l'œuvre d'origine, Douze Hommes en colère), l'intrigue est inversée et l'Ara cherche à prouver la culpabilité de l'accusé.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Article connexe

Liens externes