Donna Shalala

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 août 2019 à 10:31 et modifiée en dernier par Anpanman (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Donna Shalala
Illustration.
Donna Shalala en janvier 2019.
Fonctions
Représentante des États-Unis
En fonction depuis le
(5 ans, 3 mois et 17 jours)
Élection 6 novembre 2018
Circonscription 27e district de Floride
Législature 116e
Prédécesseur Ileana Ros-Lehtinen
18e secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis

(7 ans, 11 mois et 29 jours)
Président Bill Clinton
Gouvernement Administration Clinton
Prédécesseur Louis Wade Sullivan
Successeur Tommy Thompson
Biographie
Nom de naissance Donna Edna Shalala
Date de naissance (83 ans)
Lieu de naissance Cleveland (Ohio États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti démocrate
Diplômée de Université de Syracuse

Donna Shalala
Secrétaires à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis

Donna Shalala, née le à Cleveland (Ohio), est une femme politique américaine. Membre du Parti démocrate, elle est secrétaire à la Santé et aux Services sociaux entre 1993 et 2001 dans l'administration du président Bill Clinton.

Biographie

Jeunesse et études

Elle est née à Cleveland de parents émigrés du Liban.

Elle est diplômée du Western College for Women en 1962 avant d'obtenir un doctorat de l'université de Syracuse en 1970[1].

Carrière universitaire

Elle est par la suite professeur de sciences politiques dans différentes universités. Elle est également membre de l'American Federation of Teachers, et de 1977 à 1980, elle sert comme secrétaire adjointe pour la politique au développement et de recherche au département du Logement et du Développement urbain sous l'administration Carter. Elle est présidente du Hunter College est ensuite de 1980 à 1988, puis présidente de l'université du Wisconsin à Madison. Entre 1992 et 1993, elle est présidente du Children's Fund.

Secrétaire à la Santé des États-Unis

Shalala et Clinton en 1993.

En 1993, elle est nommée secrétaire à la Santé par Bill Clinton, fonction qu'elle occupera pendant huit ans, pendant les deux mandats de la présidence Clinton. Elle est celle qui est restée le plus longtemps à cette fonction. En 1996, elle est la première femme à être le « survivant désigné » pendant le discours sur l'état de l'Union du président Clinton.

Université de Miami et Fondation Clinton

En 2001, elle devient présidente de l'université de Miami. Sous sa présidence, l'université prend un nouvel essor et se retrouve classée dans les 50 meilleurs établissements supérieurs du pays[1]. Shalala développe particulièrement la faculté de médecine, qui devient l'une des leaders dans son domaine ; l'achat du Jackson Memorial Hospital par l'université lui est cependant reproché[2]. Du point de vue sportif, l'université rejoint, non sans controverse, l'Atlantic Coast Conference[1]. Durant son mandat, elle est critiquée pour sa gestion d'une grève des concierges et pour avoir vendu une pinède des rocklands à des promoteurs immobiliers[2].

Bob Dole, Donna Shalala et George W. Bush en 2007.

Parallèlement, George W. Bush nomme Shalala co-présidente d'une commission pour améliorer le système de santé des militaires blessés en 2007, avec Bob Dole[3]. L'année suivante, le président lui remet la médaille présidentielle de la Liberté[4].

En 2015, Shalala quitte l'université de Miami pour prendre la présidence de la Fondation Clinton. Durant son mandat, elle doit défendre la fondation attaquée durant la campagne présidentielle d'Hillary Clinton. Elle laisse la direction de la fondation à Bill Clinton en 2017 et redevient enseignante à l'université de Miami[5].

Représentante des États-Unis

Shalala se présente aux élections de mi-mandat de 2018 dans le 27e district de Floride où la républicaine Ileana Ros-Lehtinen n'est pas candidate à un nouveau mandat. Grâce à ses relations avec les Clinton et à sa notoriété, elle remporte la primaire démocrate avec 32 % des suffrages devant le représentant local David Richardson[6]. En novembre, elle affronte Maria Elvira Salazar. Présentatrice sur plusieurs chaînes d’informations hispanophones, celle-ci est connue du public hispanique qui représente 57 % à 63 % des électeurs[2],[7]. De son côté, Shalala ne parle pas espagnol et mène une campagne peu active. Elle se retrouve au coude-à-coude avec Salazar dans une circonscription qui a pourtant donné 20 points d’avance à Hillary Clinton en 2016[7]. En fin de campagne, l'équipe de Shalala s'active et lie Salazar à Donald Trump. La démocrate est finalement élue représentante avec 52 % des voix contre 46 % pour Salazar[8],[9].

Notes et références

  1. a b et c (en) Associated Press, « Donna Shalala to step down in '15 », sur espn.com, (consulté le ).
  2. a b et c (en) Lesley Clark, « Everybody knows her name, but Donna Shalala is finding it difficult to get to Congress », sur mcclatchydc.com, (consulté le ).
  3. (en) « Bob Dole, co-chair of the commission on care for returning wounded warriers, talks to NPR about taking on his new post and ideas on how to improve hospital care for veterans », sur npr.org, (consulté le ).
  4. (en) William Gibson, « Bush awards Donna Shalala Medal of Freedom », sur sun-sentinel.com, (consulté le ).
  5. (en) Jacqueline Charles, « Former Clinton Foundation head Donna Shalala is back in Miami and at UM », sur miamiherald.com, (consulté le ).
  6. (en) Alex Daugherty et Charles Rabin, « Donna Shalala wins Democratic primary for Ros-Lehtinen’s seat », sur miamiherald.com, (consulté le ).
  7. a et b (en) Marc Caputo, « Shalala lags behind in seat Democrats hoped to win easily », sur politico.com, (consulté le ).
  8. (en) « Donna Shalala pulls out win over GOP opponent in CD 27 », sur floridapolitics.com, (consulté le ).
  9. (en) « Florida Election Results: 27th House District », sur nytimes.com, (consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes