Dominique Gonzalez-Foerster

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Dominique Gonzalez-Foerster
Dominique Gonzalez-Foerster par Oliver Mark
Portrait de Dominique Gonzalez-Foerster
par Oliver Mark en 2002.
Biographie
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Nationalité
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Dominique Gonzalez-Foerster (D.G.-F.) est une artiste et réalisatrice française née le à Strasbourg[1]. Elle vit à Paris et Rio de Janeiro[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Ancienne élève de l'école supérieure d'art de Grenoble (1982-1987), elle a participé activement au "Squat" en 1983[3] pour la sauvegarde de l'école.

Dominique Gonzalez-Foerster a exposé à la Dia Arts Foundation, New York (Chronotopes & Dioramas, 2009) ; à la Turbine Hall, Tate Modern, Londres (TH.2058, Unilever Series, 2008) ; au MUSAC Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y Léon (Nocturama*, 2008) ; et au Musée d'art moderne de la ville de Paris / ARC, (Expodrome, 2007).

Elle a également participé à Skulptur Projekte Münster (2007) et à la Documenta XI, Kassel (2002).

Le Centre Pompidou lui a consacré une rétrospective (2015) intitulée Dominique Gonzalez-Foerster, 1887-2058 [4].

Mises en scène[modifier | modifier le code]

Ces dernières années, Dominique Gonzalez-Foerster a mis en scène T.451 à la Tensta Konsthall & the Asplund’s library à Stockholm (2012) ; The 121st Night à Istanbul avec Tristan Bera produit par Protocinema ; T.1912 avec the Wordless Music Orchestra au Guggenheim Museum, New York (2011) ; et K.62/K.85 à l'occasion de Performa 09 NY (2009) avec Ari Benjamin Meyers.

Design[modifier | modifier le code]

Avec la complicité de Nicolas Ghesquière, Benoît Lalloz et Martial Galfione, Dominique Gonzalez Foerster a imaginé des boutiques pour Balenciaga[5].

Musique[modifier | modifier le code]

Depuis les années 90, Dominique Gonzalez-Foerster a noué un dialogue avec des chanteurs.

Elle s’est occupée avec Ange Leccia de la scénographie du concert de Christophe donné à l'Olympia le 11 mars 2002, à l'occasion de la tournée La Route des Mots[6]. Un DVD de Christophe sur lequel les deux artistes ont aussi travaillé est sorti en 2002.

Il y a également eu la mise en image de La Tournée des Grands Espaces d'Alain Bashung (2004), ainsi que la réalisation du DVD Bashung(s) (2004)

Films[modifier | modifier le code]

Atomic Parc (2004)[7], Parc Central (2006)[8], Noreturn (2009)[9] comptent parmi les nombreux films de Dominique Gonzalez-Foerster.

Elle a également coréalisé des films avec Ange Leccia, tel que Ile de Beauté (1996), et plus récemment avec Tristan Bera pour Belle comme le jour (2012).

Sélection d’œuvres[modifier | modifier le code]

Dominique Gonzalez-Foerster, Expodrome, 2008, Neon Parallax, Geneva
  • Bienvenue @ ce que vous croyez voir , 1988 (Installation)
  • Nos années 70, 1992 (Installation)
  • RWF (Chambre), 1993 (Installation)
  • Une chambre en Ville, 1994 (Installation)
  • Ile de Beauté, 1996 (Vidéo) avec Ange Leccia
  • Brasilia Hall, 1998 (Installation)
  • Riyo, 1999 (Vidéo)
  • Home Cinema Mars, 2000 (Installation)
  • Park : Plan d’Evasion, 2002 (Installation, Documenta 11)
  • Atomic Park, 2004 (Vidéo)
  • Park Central, 2006 (Vidéo)
  • Roman de Münster, 2007 (Installation)
  • EXPODROME, 2008 (installation lumineuse dans l'espace public), Genève
  • TH.2058, 2008 (Installation)
  • Desert Park, 2010 (Installation) à Inhotim, Brésil
  • Belle comme le jour, 2012 (Vidéo) avec Tristan Bera

Sélection d’expositions[modifier | modifier le code]

  • Cosmodrome / Quelle Architecture Pour Mars ? Le Consortium, Dijon (solo), 2001[10]
  • Ann Lee in Anzen Zone, Galerie Schipper et Krome, Berlin (solo), 2001
  • Exotourisme, Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris (solo, 2003
  • Anywhere Out of the World, in Exchange & Transform, Kunstverein München, Munich (solo), 2003
  • Ann Lee, Gallery Koyanagi, Tokyo (solo), 2002
  • GNS, Palais de Tokyo, Paris, 2003
  • Utopia Station, Biennale de Venise, 2003
  • Ralentir vite, Le Plateau, Paris, 2004
  • Atomic Park, Galerie Jan Mot, Bruxelles (solo), 2004
  • Multiverse, Kunsthalle Zürich (solo), 2004[11]
  • Anna Sanders Films, Worldwide Video Festival, Filmmuseum, Amsterdam, 2004
  • Strategies of Desire, Kunsthaus Baselland, Muttenz (canton de Bâle-Campagne), 2004
  • Before the end, Le Consortium, Dijon, 2004
  • Wall Pieces, Jan Mot, Brussels, 2005
  • Tropical Abstraction, Stedelijk Museum Bureau Amsterdam, Amsterdam, 2005[12]
  • 20 Years Caixa Forum, Caixa Forum, Barcelone, 2005
  • Ambiance, K21, Düsseldorf, 2005
  • Lichtkunst aus Kunstlicht, Museum für Neue Kunst, Karlsruhe, 2005
  • Tropicalia, Barbican, Londres ; Bronx Museum, New York ; MCA, Chicago, 2006
  • Anne Collier, Dominique Gonzalez-Foerster, Roger Hiorns, Colter Jacobsen, Corvi-Mora, Londres, 2006
  • All Hawaii Entrees / Lunar Reggae, Irish Museum of Modern Art, Dublin, 2006
  • Parc Central (DVD-projection), Esther Schipper, Berlin (solo), 2006
  • Shortstories, Esther Schipper, Berlin, 2008
  • Making Worlds”, Biennale de Venise, 2009
  • Projection de “De Novo”, Tate Modern, Londres “De Novo”, Corvi Mora, London, 2010
  • Return to Noreturn, Esther Schipper, Berlin, 2012
  • Belle Comme le jour, ArtUnlimited, Bâle, 2012[13]
  • 1887 - 2058 Centre Georges Pompidou, Paris, 2015[14]
  • Helen & Gordon, museum in progress, Opéra d'État de Vienne, 2015[15]
  • Martian Dreams Ensemble, avec Marie Proyart , 2019

Collections permanentes[modifier | modifier le code]

  • Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris, France
  • Musée d'art moderne de la ville de Paris, France
  • Fonds National d'Art Contemporain, France
  • Dia Art Foundation, New York
  • Tate Modern, Londres, Royaume-Uni
  • MUSAC, Leon, Espagne
  • La Caixa Fundation, Barcelone et Madrid, Espagne
  • Inhotim, Belo Horizonte - Minas Gerais, Brésil
  • Moderna Museet, Stockholm, Suède
  • 21st Museum of Contemporary Art, Kanazawa, Japon
  • Van Abbemuseum, Eindhoven, Pays-Bas

Prix[modifier | modifier le code]

Dominique Gonzalez Foerster est la lauréate du prix Marcel-Duchamp (2002), du prix Mies van der Rohe Krefeld (1996-97) et de la Villa Kujoyama, résidence d'artiste à Kyoto en 1996-97.

Publications[modifier | modifier le code]

De D.G.-F.[modifier | modifier le code]

  • TH.2058, Ed. Jessica Morgan, avec Jeff Noon, Catherine Dufour, Luc Lagier, Philippe Parreno, Enrique Vila-Matas, et Lisette Lagnado London, Tate Modern (The Unilever Series), 2008
  • The Conversation Series 12, Dominique Gonzalez-Foerster — Hans Ulrich Obrist, The Conversation Series 12 Cologne: Verlag der Buchhnklung Walther Konig, 2008.
  • Nocturama', Ed. Dominique Gonzalez-Foerster et Marta Gerveno, avec Ina Blom, Penelope Curtis, Jens Hoffmann, Lisette Lagnado, Hans Ulrich Obrist, Enrique Vila-Matas, Barcelona, Actar, 2008
  • Expodrome, Ed. Dominique Gonzalez-Foerster et Jean-Max Colard, Nicolas Ghesquière, Francesca Grassi, Lisette Lagnado, Ange Leccia, Hans Ulrich Obrist, Philippe Rahm, Angeline Scherf, Paris, Paris Musées, 2007
  • Tropicalisation, Antwerp, deSingel, Zurich: JRP Ringier, 2006
  • Moment Dream House, avec Daisuke Miyatsu, Tokyo, Mori Art Museum, 2003
  • Alphavilles ?, Dijon, Les presses du réel, 2004, (ISBN 978-2-84066-126-9)
  • Dominique Gonzalez-Foerster, Films, Dijon, Les presses du réel, 2003, (ISBN 2-84066-074-1)

Sur D.G.-F.[modifier | modifier le code]

Dominique Gonzalez-Foerster est également devenue un personnage de récits ou de romans, notamment d'Enrique Vila-Matas et Théo Casciani[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dominique Gonzalez-Foerster sur le site du Centre national des arts plastiques
  2. (en-US) « The Guggenheim Museums and Foundation », sur The Guggenheim Museums and Foundation (consulté le ).
  3. « Grenoble - Le Squat des Beaux-Arts » (consulté le ).
  4. Dominique Gonzalez Foerster La conquete des espaces, Libération, 2015
  5. (en-US) « The Guggenheim Museums and Foundation », sur The Guggenheim Museums and Foundation (consulté le ).
  6. Dominique Gonzalez-Foerster, « Christophe vu par Dominique Gonzalez-Foerster : “Combien de nuits mauves, de repas chinois, de textos-trésors...” - Les Inrocks », sur lesinrocks.com (consulté le ).
  7. Dominique Gonzalez-Foerster, Atomic Park, Camera Lucida Productions, Anna Sanders Films, Arcadi, (lire en ligne)
  8. (en) « Parc Central », sur Centre Pompidou (consulté le ).
  9. (en-GB) Tate, « ‘Noreturn’, Dominique Gonzalez-Foerster, 2009 », sur Tate (consulté le ).
  10. « Cosmodrome / Quelle architecture pour Mars ? » Accès libre, sur leconsortium.fr, (consulté le ).
  11. (en) « Dominique Gonzalez-Foerster - Exhibitions - Kunsthalle Zürich », sur kunsthallezurich.ch (consulté le ).
  12. (en) « Stedelijk Museum Bureau Amsterdam » Accès libre, sur Stedelijk Museum Bureau Amsterdam (https://www.smba.nl/), (consulté le ).
  13. (it) « Art Unlimited 2012 - Vogue.it », sur vogue.it (consulté le ).
  14. Emmanuelle Lequeux, « Dominique Gonzalez-Foerster se joue du « Je » », sur Le Monde, (consulté le ).
  15. "Helen & Gordon", museum in progress, Opéra d'État de Vienne
  16. Claire Moulène, « Dominique Gonzalez-Foerster : «Ce qui me plaît, c’est de jouer avec des personnages» », sur Libération (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]