Djebel Jelloud

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Entrée de la cimenterie de Djebel Jelloud.

Djebel Jelloud ou Jbel Jelloud (arabe : جبل جلود) est un quartier du sud de Tunis.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il s'agit de la ville la plus industrielle de Tunisie car plus de 50 % de la population active travaille dans ce secteur. En effet, à partir de la période coloniale (1881-1956) s'est développé un tissu économique dominé par l'industrie lourde : la plus grande cimenterie du pays y est implantée à proximité d'une usine de traitement des phosphates. La proximité du port de Radès et du principal axe de transport vers le sud (RN1, autoroute A1 et voie ferrée Tunis-Sousse) a favorisé cette implantation.

Administration[modifier | modifier le code]

Rattaché administrativement au gouvernorat de Tunis, il est à la tête d'une délégation de 26 490 habitants en 2004[1] tandis que la ville elle-même abrite une population de 3 139 habitants. Elle est en effet agglomérée aux cités de Sidi Fathallah, El Garjouma, Ali Bach-Hamba, Essebkha et El Fath.

Culture[modifier | modifier le code]

Le film Fatahallah TV, qui suit pendant dix ans la destinée de quatre musiciens du quartier de Djebel Jelloud de 2010 à 2019[2], est tourné sur place[3].

Sport[modifier | modifier le code]

Le quartier dispose d'installations sportives, comme le stade Moncef-Belkhir, qui accueille la principale équipe de football, l'Union sportive de Djebel Jelloud.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « Population, ménages et logements par unité administrative »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ins.nat.tn.
  2. Asma Drissi, « Sur nos écrans Fathallah TV de Wided Zoghlami : 10 ans et une révolution plus tard », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne).
  3. « Arkam - Cinéma : Fathallah TV de Wided Zoghlami, underground intime », sur arkam.tn (consulté le ).
  4. Saif Eddine Amri, « Djebel Jelloud : la mémoire ardente de Chokri Belaid », sur nawaat.org, (consulté le ).