Discussion utilisateur:Thomas23s

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

--Thomas23s (d) 25 mai 2013 à 16:52 (CEST) : pour expliquer ma modification, il y avait: 2 erreurs de citation du livre de Raul Hilberg "La destruction de juifs d'Europe". [modifier][répondre]

Ce passage de la section "La période du rectorat" contient une citation retranscrite de manière inexacte et une "citation" imaginée, absente du livre de Hilberg, "La destruction des juifs d'Europe". Wikipedia actuel : "Quoi qu’il en soit, si Heidegger ne partageait peut-être pas l’antisémitisme de l’idéologie nazie sur le plan des idées, cela ne l’a pas empêché, sur le plan des faits, d’apporter sa contribution au processus nazi de destruction des Juifs d’Europe tel que l’analyse l’historien Raul Hilberg [lien vers la page Wikpedia de Raul Hilberg] dans son livre [lien vers la page Widipedia de ce livre]. En effet, ce dernier établit que, lorsque, avec son décret du 3 novembre 1933, Heidegger met fin au versement des allocations des étudiants boursiers « non-aryens » de l’université de Fribourg, il n’applique pas la loi nazie sur la fonction publique, mais il en élargit le champ de sa propre initiative 25. De même, « les archives de l’université de Fribourg montrent que, dès 1933, les étudiants non aryens reçurent, au lieu des cartes d’inscription normales sur papier brun, des cartes jaunes » 26 : une anticipation de cinq ans sur le décret du 23 juillet 1938 ordonnant à tout Juif de plus de 15 ans d'être porteur d'une carte d'identité l'identifiant en tant que Juif : (la citation qui suit est correcte). citation 25: Cf. Raul Hilberg, La Destruction des Juifs d'Europe, éd. Fayard, 1988, p. 81 et p. 860. citation 26: ↑ Raul Hilberg, La Destruction des Juifs d'Europe, éd. Fayard, 1988, p. 152. La première assertion ne contient aucune citation précise du livre de Hilberg, or c'est un avis de l'internaute mais la citation qui la justifierait est inexistante dans le livre: "Quoi qu’il en soit, si Heidegger ne partageait peut-être pas l’antisémitisme de l’idéologie nazie sur le plan des idées, cela ne l’a pas empêché, sur le plan des faits, d’apporter sa contribution au processus nazi de destruction des Juifs d’Europe tel que l’analyse l’historien Raul Hilberg dans son livre." Le livre de Hilberg ne contient en fait que 2 citations concernant Heidegger, que l'internaute a correctement citées à la citation 25. La citation 26 est incorrectement interprétée: Hilberg écrit en fait: "Les archives de l'université de Fribourg montrent que, dès 1933, les étudiants non aryens reçurent au lieu des cartes d'inscription normales sur papier brun, des cartes jaunes." (réf citée par Hilberg: "Olenhusen "Die 'nichtarischen' Studenten" Vierteljahrshefte 14 p. 185) Hilberg n'incrimine pas Heidegger pour cette mesure. L'article de Olenhusen est en ligne sur http://www.ifz-muenchen.de/heftarchiv/1966_2_3_olenhusen.pdf et montre qu'il s'agissait d'un initiative du 20 mai 1933 de la fédération des étudiants nationaux-socialistes de la province de Bade où se trouve Fribourg. Ce point est donc hors sujet pour un article sur Heidegger. Ce paragraphe devrait donc être réécrit de la façon suivante: "L'historien Raul Hilberg dans son livre ""La destruction des juifs d'Europe" établit que, lorsque, avec son décret du 3 novembre 1933, Heidegger met fin au versement des allocations des étudiants boursiers « non-aryens » de l’université de Fribourg, il n’applique pas la loi nazie sur la fonction publique, mais il en élargit le champ de sa propre initiative aux étudiant (25) : (la citation qui suit est correcte)

En lisant l'article en allemand de Olenhusen http://www.ifz-muenchen.de/heftarchiv/1966_2_3_olenhusen.pdf que cite Hilberg, il ressort que la politique de limitation forte des bourses pour les non-aryens était une pratique généralisée dans les universités allemandes, tout le monde le faisait, devait le faire. Heidegger se comportait comme tout le monde, sous la pression de la loi à appliquer pour atteindre des quotas. Bien sûr nous avons les déclarations de Heidegger car c'était quelqu'un de connu, mais il faisait comme tout le monde en fait. Il faudrait dire que ce que Heidegger faisait comme recteur était inacceptable, mais que c'est ce que les autorités attendaient des recteurs en général.

Avec du recul et lecture de votre message, vous avez évidemment bien raison, mais il aurait fallu l’expliquer en trois mots en commentaire de diff. Vous pouvez retirer. Cordialement, Celette (d) 27 mai 2013 à 20:07 (CEST)[répondre]

Avec votre accord donc, me semble-t-il, j'ai remis ma proposition de correction du texte, dans l'optique d'être plus scrupuleusement fidèle à Hilberg. J'ai ajouté une phrase de contextualisation du décret de Heidegger, qui vient de la note de Hilberg sur Heidegger: "Le ministère prussien de l’Éducation avait édicté un règlement similaire pour les universités." J'ai aussi mis en note également les références à l'édition (en format poche) Folio Histoire en 3 tomes du livre de Hilberg, qui est celle qu'on trouve dans la plupart des bibliothèques parisiennes. Cordialement. --Thomas23s (d) 30 mai 2013 à 03:36 (CEST)[répondre]

OK pour moi. Cordialement, Celette (d) 30 mai 2013 à 16:07 (CEST)[répondre]