Discussion utilisateur:Michel Louis Lévy/Midrash

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Hypothèse selon laquelle

L'hypothèse midrashique est nommée par référence à l'Hypothèse documentaire. Pour le judaïsme, l'hypothèse documentaire et ses dérivés sont rigoureusement irrecevables, parce que l'Unicité de YHWH et Elohim est le fondement de la foi juive (voir Shema Israël). Dans la Torah, les deux noms ne sont ainsi pas utilisés indifféremment : par exemple, en Genèse 22, c'est Elohim qui demande à Abraham de lui sacrifier Isaac au verset 1, et c'est YHWH qui le bénit de lui avoir obéi au verset 15. L'utilisation des deux termes n'indiquerait pas des sources différentes, mais des utilisations complémentaires. De même, s'il y a deux récits de la Création, c'est que la conception d'un enfant peut être décrite du point de vue des parents ou de celui de l'enfant conçu, bien que ce soit la même conception, et non parce qu'il y aurait deux auteurs.

Un original hébreu ?[modifier le code]

Spinoza écrit : Tous les écrivains, aussi bien de l'Ancien Testament que du Nouveau, ayant été des hébreux, il est certain que la connaissance de la langue hébraïque est nécessaire avant tout, non seulement pour entendre les livres de l'Ancien Testament écrits dans cette langue, mais aussi ceux du Nouveau Testament : bien qu'ayant été répandus dans d'autres langues, ils sont cependant plein d'hébraïsmes. (Traité Théologico-Politique)

Or la langue des plus anciens manuscrits connus du Nouveau Testament est un grec commercial - donc rudimentaire [qui est à la langue d’Eschyle ce que le « globish » (global english) est à la langue de Shakespeare] -, la fameuse Koinè, mâtinée par-dessus le marché de tournures sémitiques. La question s’est toujours posée de savoir si c’en était la langue originale. Claude Tresmontant, dans Le Christ hébreu, défend la thèse d’un original hébreu.

D’autres auteurs, comme Charles Guignebert dans son Jésus, sont partisans d’un original araméen. Dans La Clé traditionnelle des Évangiles, Paul Vulliaud, relate la dispute séculaire entre les tenants de l’hypothèse de l’original grec et ceux de l’original sémitique.

La parenté de nombreux passages des Évangiles avec les textes bibliques, qu’elles citent souvent, ou avec les textes talmudiques, celle des paraboles évangéliques avec divers midrashim est bien connue. Elle conduit généralement les chercheurs à comparer Jésus à Hillel et aux diverses écoles juives Pharisiens, Sadducéens, Esséniens etc..

La thèse de Bernard Dubourg[modifier le code]

Bernard Dubourg pose que les textes de la Bible, tant juive que chrétienne, se seraient constitués en hébreu, selon les procédés du midrash. Pour lui, le Nouveau Testament résulte d’abord de la lecture savante (midrashique) de la Bible hébraïque, et ensuite seulement de traductions littérales en grec, calquées sur la traduction de la Septante.

L’ouvrage de Dubourg est surtout consacré à Jésus, ce qui justifie son titre, et à Paul de Tarse. Il analyse divers passages des Évangiles, dont le Prologue de l'évangile selon Jean, et des Actes des Apôtres. Les auteurs des matériaux conduisant au Nouveau Testament auraient entrepris une véritable « fouille » de la Bible hébraïque, selon les procédés du midrash, pour en rechercher les implications eschatologiques. Cette spéculation vise à « accomplir les Écritures ». A noter que ces Écritures, au temps du Second Temple de Jérusalem, différaient quelque peu de la future Bible massorétique.

Les règles du midrash font partie de la « Torah orale », censée accompagner la « Torah écrite », comme une sorte de « mode d’emploi ». Après Dubourg, Maurice Mergui a étendu l’investigation à l’ensemble du corpus néo-testamentaire, à la littérature apocryphe et gnostique. Selon lui, Jésus, la Sainte Famille, Jean-Baptiste, les apôtres et les autres personnages du Nouveau Testament auraient le même statut an-historique et intemporel qu’Abraham, Moïse, Salomon, Job ou Jonas, qui ne sont connus que par la Bible hébraïque. Quant aux personnages historiques (Cyrus, César, Hérode, Quirinius, Ponce Pilate…) et pays ou régions (Galilée, Samarie, Perse, Égypte, Cyrène…) cités par les textes, leurs noms doivent s'entendre comme personnages et lieux midrashiques, par le procédé de la double entente.

Maurice Mergui tient le site du "Champ du midrash". Il est le fondateur des Éditions OT, spécialisée dans la traduction en français du Midrash. « Le chapitre 2 de Ruth Rabba, constate-t-il, débute par une clause étrange. On nous déclare que le livre des Chroniques, censé être l’histoire officielle d’Israël, doit être lu comme un midrash ». Dans Un Étranger sur le toît (2003), puis Comprendre les origines du christianisme (2005), il montre les multiples parentés entre celui-ci et les Évangiles, les textes des Pères de l’Église, voire apocryphes et gnostiques. A l’expression d’« hypothèse midrashique », il préfère celle d'"élaboration midrashique", qu'il applique à tel passage, non seulement du corpus évangélique, mais aussi des apocryphes, des Livres des Macchabées ou du Coran. S'agissant des origines du christianisme, l’ancien situationniste Raoul Vaneigem fut le premier à citer Dubourg dans La Résistance au Christianisme (1993). Plus récemment Roland Tournaire, dans Genèse de l’Occident chrétien (2001) et L’Intuition existentielle (2004), remet en cause l’historiographie habituelle du christianisme primitif.

La thèse de Dubourg implique un tel bouleversement du paradigme central de l’Occident chrétien qu’elle semble heurter le sens commun. C'est que l’hypothèse midrashique remplace les recherches sur l’historicité de la Bible et des Évangiles par des recherches sur l’histoire de la composition et de la réception des textes, puis de leur compréhension et de leur évolution dialectique, de l’hébreu à l’araméen, au grec et au latin. Appliquée au Pentateuque, elle fait de Moïse l'inventeur de son propre nom. Appliquée aux livres historiques reçus dans le Tanakh (Livres des Rois, Livres des Chroniques), ou non (Livres des Macchabées ...) aux écrits gnostiques, au Talmud et aux livres de Flavius Josèphe, elle conduit à de délicates mises en cause de leurs parts historique et romanesque.

Réception et prolongements[modifier le code]

L’Invention de Jésus a été le plus souvent classé dans la catégorie ésotérisme, et à ce titre ignoré des études académiques, tant profanes que religieuses. Les spécialistes des études bibliques lui ont surtout reproché son ton agressif et le cas excessif qu'il fait de la rétroversion du grec à l'hébreu. Si cette méthode peut en effet mettre en valeur les procédés littéraires et exégétiques utilisés, elle ne saurait "prouver" l'existence d'un original en hébreu au Nouveau Testament, encore moins celle de la non-existence historique de Jésus. Peut-on d'ailleurs prouver l'inexistence de qui que ce soit ?

Quelques auteurs utilisent cependant les travaux de Dubourg : les historiens Raoul Vaneigem [1] et Roland Tournaire[2], l'essayiste Stéphane Zagdanski [3]. Le principal continuateur de Dubourg est Maurice Mergui [4] qui explore l"élaboration midrashique" du corpus évangélique, mais aussi des textes apocryphes et gnostiques.

La thèse de Dubourg a aussi eu pour effet indirect de relancer la lecture midrashique du Nouveau Testament.

Voir sur mon blog : (hemmelel.fr/blog) "Réécrire l'histoire"

Maurice Mergui[modifier le code]

Excellent hébraïsant et helléniste, il s’attaque à une partie volumineuse du corpus : les guérisons, résurrections et miracles divers opérés par Jésus. Mergui généralise l’explication par le midrach et par le procédé de la « double entente », c’est-à-dire du texte à double sens, pour ne pas dire triple ou multiple : un étranger sur le toit, c’est un païen en cours de conversion !

L’épisode qui donne son titre à cet essai est celui de la guérison du paralytique rapportée par Marc 2,4 : Et ne pouvant s’approcher de lui, à cause de la foule, ils découvrirent le toit du lieu où il était ; l’ayant percé, ils descendirent le grabat sur lequel gisait le paralytique, et par Luc 5, 19 : Et ne trouvant pas par quel moyen ils pourraient l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et le descendirent par les tuiles, avec son grabat, au milieu, devant Jésus. Ce passage par le toit percé renvoie d’abord à Genèse 8,6 : Noé ôta la couverture de l’arche qu’il avait faite, et il lâcha le corbeau, ensuite à Josué 2, 6 : Elle (Rahab) les avait fait monter (les deux espions envoyés par Josué) sur le toit et les avait cachés… Dans beaucoup d’apologues, quelqu’un cherche à entrer, mais il y a un problème, ici la foule, en fait la Loi elle-même, qui multiplie les obstacles aux conversions. Le problème central du midrach est en effet la conversion des nations « à la fin des temps », autrement dit « aux temps messianiques » (dont l’arrivée du Messie n’est qu’un élément parmi d’autres) : comment les guerim, les étrangers, les païens (telle Rahab), accepteront-ils la Torah, la Loi ? comment seront-ils accueillis dans le peuple d’Israël, porteur de la Loi ? et que deviendra alors celui-ci, s’il perd l’exclusivité de la Loi ?

La métaphore du paralytique est l’une de celles dont use le midrach. C’est que la pratique de la Loi est appelée halakha, dont le sens propre est « marche ». Le païen qui ne connaît pas la Loi est logiquement un handicapé qui ne peut pas marcher. C’est aussi un « pauvre », par opposition au « riche », possesseur de la Loi. Ou encore un « petit enfant » par opposition à la « grande personne » qui l’a étudiée. La Loi, elle, est souvent assimilée à l’eau, qui purifie le corps et l’âme (d’où le bain rituel, qui devient le baptême) ou au repas dont se nourrit l’affamé, d’où la présence permanente du « banquet », lieu symbolique de la générosité divine. A la fin des temps, la conversion universelle est marquée par un festin auquel Dieu convie toutes les nations et auquel les convives assistent allongés, sur le mode du banquet antique, pour évoquer leur mort et leur renaissance imminente ; d’où la Cène évangélique qui institue l’Eucharistie, mais d’où aussi le Seder pascal de la Hagadah juive, où l’on mange « accoudé » et qui s’adresse aux enfants, c’est-à-dire aux païens…

Muni de ces métaphores, Mergui est en mesure de décoder une bonne part des paraboles évangéliques, au risque de rendre redondante sa démonstration, tant sont répétitifs et peu inventifs les scénarios utilisés : il y a soit une invitation, refusée par les uns, acceptée par les autres, d’où des scènes de jalousie, soit une maladie et une guérison : le « Lève-toi et marche » adressé à Lazare renvoie au Lekh lekha, « Marche vers toi » (Genèse 12, 1) intimé à Abraham, premier convertisseur, dont le serviteur s’appelle Eliezer. Une des complications, qui devait nourrir, comme aujourd’hui, les discussions entre juifs plus ou moins « assimilés » et païens plus ou moins « judaïsants », concerne la possibilité d’une loi « légère », faite par exemple des seuls Dix Commandements, par opposition à la loi « lourde » des 613 commandements institués par la Torah, dont font partie la circoncision, la nourriture cachère, la pureté conjugale et le strict respect du Chabbat.

Bref l’Histoire Sainte n’est pas l’Histoire ; c’est un récit « édifiant », qui construit la foi et qui ne cesse de démontrer que le Christ vient « accomplir les Écritures ».

Si la Bible en grec est dite des "Septante", c'est par allusion aux soixante-dix anciens d'Israël escortant Moïse montant au Sinaï (Exode 24, 1 et 9).

Si Jésus naît soixante-dix ans avant la chute du Temple de Jérusalem (historique, elle), c'est que le roi David vit soixante-dix ans (2Samuel 5, 4), et que cette durée est aussi celle de l'Exil de Babylone programmée par Jérémie (29, 10).

Si le Messie s’appelle Jésus, Yechoua, « Sauveur » ou « Salut », c’est par allusion à Josué, Yehochoua, qui fait entrer Israël en Terre promise alors que Moïse reste sur le seuil.

S’il y a douze apôtres, c’est par allusion aux douze tribus issues des douze fils de Jacob.

Si l’un des apôtres est Judas, c’est par allusion à Juda, YHWDH, Yehoudah, quatrième fils de Jacob, nom formé sur le Nom imprononçable de l’Etre, YHWH, par ajout d’un D, quatrième lettre au quatrième rang, nom qui est aussi celui de la tribu de Juda et de la Judée, capitale Jérusalem.

Si Judas trahit Jésus, fils de Joseph, pour trente deniers, c’est par allusion à la vente de Joseph par ses frères, sur la suggestion de Juda, et à la valeur « guématrique » de YHWDH, trente.

Si Jésus monte au supplice en portant sa croix, c’est par allusion à Isaac qui monte au sacrifice en portant le bois de son bûcher.

Si Hérode massacre les Innocents, c’est par allusion à Pharaon qui condamne à mort les petits garçons hébreux.

Si Marie est une jeune fille (Almah’), c’est par allusion à Myriam, sœur de Moïse (confondue par le Coran avec Marie), qui sauve son petit frère en confiant son berceau au Nil : le petit frère de la vierge Myriam dans son berceau préfigure le fils de la Vierge Marie dans sa crèche.

Si Paul s’appelle d’abord Saül, c’est par allusion au roi Saül, c’est-à-dire Cheol, nom hébraïque des Enfers.

S’il vient de Tarse, c’est par allusion à Jonas, qui s’embarque pour Tarse.

S’il poursuit (persécute) d’abord les Chrétiens, c’est par allusion à Saül qui poursuit David.

S’il est « renversé » sur le chemin de Damas (Damascus), c’est que DMSQ, Demecheq, est l’anagramme de MQDS, Miqdach, le Sanctuaire : Damas, c’est le Temple bouleversé, et le chemin de Damas, c’est la subversion.

S’il traverse plusieurs contrées sans pouvoir les convertir (Actes 16,6 et suiv.), c’est par allusion aux ânesses de Saül que celui-ci cherche sans les trouver (I Samuel 9, 4 et suiv.)

S’il annonce aux Galates (de Galouth, Exil) « Il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave, ni homme libre ; il n’y a ni homme, ni femme », c’est en effet que devant la mort (le Cheol), il n’y a ni nationalité, ni condition, ni sexe qui tiennent, il n’y a que des mortels…

etc. etc.

La consistance historique du Nouveau Testament, des apocryphes et des autres textes « intertestamentaires », est donc nulle, comme, disons, celle des livres de Ruth ou de Jonas. Ces fables, pas plus que Le loup et l’agneau ou Le corbeau et le renard, ne rapportent aucun événement réel. Ce n’est pas une raison pour « jeter l’enfant avec l’eau du bain ». Le bain, en l’occurrence, accumule les enseignements moraux et les « mythes fondateurs » de l’accès à la sagesse universelle, en hébreu, puis en grec puis en latin.

Le passage de l’Ancien au Nouveau Testament fut un processus lent et progressif, s’étendant sur les six siècles allant d’Alexandre le Grand à Constantin et marqués par l’extension orientale de l’Empire romain. C’est ce processus dont l’école de la République devrait enseigner et l’histoire, la vraie, et la moralité, l’unique, à tous ses enfants.

« Un étranger sur le toit : Les sources midrachiques des Evangiles » par Maurice Mergui, Editions Objectif Transmission.

Exemple : Les Annonciations faites à Sarah et à Marie[modifier le code]

Pour un état civil mondial

Exemple : Rahab et Paul[modifier le code]

Sur ethnarque/eparque, j'ai répondu sur ma pdd. Mais je crois qu'il faut plutôt chercher dans le midrash : les gens qui se sauvent par la fenêtre dans un panier, ce sont les espions chez Rahab, en Josué 2, 15. Et il est question du "Seigneur Jésus" (Josué) juste avant Arétas (2Cor 11, 31). HRH, HRT, Harétas en hébreu connote la femme "enceinte" : il s'agirait de donner un père à la femme qui a couché la même nuit avec deux hommes (Arétas et son ethnarque ?). Tous les périls auxquels échappe Paul seraient ceux auxquels a échappé notre embryon, puisque nous sommes nés (sortis par la fenêtre), légitimes ou non, pratiquants ou non, croyants ou non...
PS : le verset 24 dit "cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un". Dans le Talmud, cela évoque les 39 travaux interdits le Shabbat. Mais je remarque que la grossesse dure 39 semaines, plus une pour la circoncision. Quarante moins un, il s'agit de l'enfant qui naît, qui n'est pas (encore) circoncis.Voir ce qui concerne le recensement de David dans mon "Pour un état civil mondial" ? MLL (d) 22 avril 2011 à 18:34 (CEST)[répondre]

Lecture midrashique du Nouveau Testament[modifier le code]

  • Armand Abécassis En vérité, je vous le dis. Une lecture juive des Évangiles. Éditions n°1, 1999.
  • Armand Abécassis Judas et Jésus : une liaison dangereuse Éditions n° 1, 2001.
  • Michel Remaud, Évangile et tradition rabbinique Bruxelles, Lessius, “Le livre et le rouleau”, 2003
  • Dominique de la Maisonneuve, Paraboles rabbiniques, Supplément au Cahiers Évangile n°50, 64 pages, Service Biblique Évangile et Vie/Éd. du Cerf 1984. Cette anthologie de 55 textes trace un chemin au milieu des paraboles rabbiniques.
  • Pierre Grelot, Les Targoums. Textes choisis, Supplément au Cahiers Évangile n°54, 108 pages, SBEV/Éd. du Cerf 1985. Aux premiers siècles de notre ère, les Targoums étaient très connus. L'auteur présente 57 exemples de ces traductions-adaptations araméennes du texte hébreu, faites pour l'enseignement et la synagogue.
  • Pierre Lenhardt et Matthieu Collin, La Torah orale des Pharisiens. Textes de la Tradition d'Israël, Supplément au Cahiers Évangile n°73, 116 pages, SBEV/Éd. du Cerf 1990. Les auteurs ouvrent, en 83 exemples, ces recueils rabbiniques aux noms prestigieux que sont la Mishna et les deux Talmuds.
  • Michel Remaud et Éliane Ketterer, Le Midrash, Supplément au Cahiers Évangile n°82, 100 pages, SBEV/Éd. du Cerf 1992. Introduction simple, en 64 textes, à la complexité et la profondeur de l'exégèse rabbinique pour laquelle l'Écriture a un sens pour toutes les situations et toutes les époques.

Et le Coran ?[modifier le code]

Bien des passages du Coran s'inspirent de Midrashim, ce qui explique les parallèles entre les figures bibliques et les figures coraniques correspondantes (Abraham et Ibrahim, Moïse et Moussa, David et Daoud, etc.). Voir Les Éléphants

Bibliographie[modifier le code]

  • Paul Vulliaud : La Kabbale juive, Paris, Nourry, 1923 ; La Clé traditionnelle des Évangiles, 1936.
  • Maurice Halbwachs : La topographie légendaire des Evangiles
  • Claude Tresmontant Le Christ hébreu François Xavier de Guibert 1983.
  • Bernard Dubourg : L'Invention de Jésus, Gallimard, tome I, L'Hébreu du Nouveau Testament, 1987 ; tome II, La Fabrication du Nouveau Testament, 1989.
    • Voici une précision que Dubourg apporte au sujet de C. Tresmontant dans le premier tome de L'Invention de Jésus : « Mes propres recherches datent de 1980-1982. Les démonstrations de C. Tresmontant ne doivent rien aux miennes, et vice-versa ; par des voies différentes, à tout le moins indépendantes, nous en sommes arrivés à la même conclusion concernant la langue originelle des Évangiles. »
  • Raoul Vaneigem : La Résistance au Christianisme, Fayard, 1993.
  • Roland Tournaire : Génèse de l'Occident chrétien, L'Harmattan, 2002 ; L'Intuition existentielle, Parménide, Isaïe et le midrach protochrétien, 2004.
  • Maurice Mergui : Un étranger sur le toit, les sources midrashiques des Évangiles (2003), Comprendre les Origines du Christianisme (2005) Editions OT
  • Stéphane Zagdanski : L'Impureté de Dieu, la lettre et le péché dans la pensée juive, Le Félin, 1991 ; De l'Antisémitisme, Julliard, 1994. Seconde édition, Climats, Flammarion, 2006 La peur du vide, Préface .

Liens externes[modifier le code]

Voir aussi[modifier le code]

Notes et références[modifier le code]

  1. La Résistance au Christianisme Les hérésies des origines au XVIIIe siècle (1993)
  2. Génèse de l'Occident chrétien, L'Harmattan, 2002 ; L'Intuition existentielle, Parménide, Isaïe et le midrach protochrétien, L'Harmattan 2004.
  3. L'Impureté de Dieu, la lettre et le péché dans la pensée juive, Le Félin, 1991 ; De l'Antisémitisme, Julliard, 1994. Seconde édition, Climats, Flammarion, 2006 La peur du vide, Préface
  4. Fondateur des Éditions des Nouveaux Savoirs, spécialisées dans la traduction en français du Midrash, animateur du site lechampdumidrash.net, auteur de Un Étranger sur le toît (2003), puis Comprendre les origines du christianisme (2005)

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