Discussion Projet:Biens communs

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Il y a me semble t-il un gros problème de terminologie pour les biens communs informationnels ! en quoi sont-ils différents des biens communs numériques et des biens immatériels tout courts ? Il y a une incompréhension à la base des caractéristiques intrinsèque d'un bien immatériel produit à coût marginal nul. De quelle article scientifique montre t-on qu'un coût marginal nul implique un prix de vente nul ? Ce n'est pas parce que dans le monde physique, le prix est proportionnel au coût marginal que cela doit s'appliquer obligatoirement au numérique.

Il est abusif de prendre l'exemple des logiciels libres, car la rémunération des concepteurs du projets open-source est largement basée sur le service (sous-traitance, formation) et le logiciel lui même rend un service limité dans le temps (mise à jour requise)...cela s'éloigne donc de la notion de bien. Tandis que pour une œuvre immatérielle culturelle, on espère qu'elle sera lisible encore dans 50 ou 100 ans sans modification, donc c'est un véritable bien.

La gouvernance communautaire de tels bien est exactement Internet. Or la gouvernance n'a de sens que si il y a autonomie ne serait ce qu'économique au sein du groupe. Il n'y a pas 36 solutions de gouvernance.

  • pour les biens communs de type connaissance (Wikipedia) ou résultats de recherche, c'est largement une contribution bénévole ou financée par l’État ou des instituts privés de recherche. Ces biens sont naturellement gratuits et accessibles à tous.
  • pour les biens culturels dont les créateurs ne font pas obligatoirement partis d'un collège définissant le "beau", la gouvernance constituée des seuls utilisateurs est illégitime et doit incorporer les créateurs et leur droits à recevoir un revenu direct tiré de la vente de leurs œuvres, vente protégée par l'illégalité du partage non marchand. Donc le mouvement des commnuns qui demanderait la légalisation du partage non marchand serait à terme force de destruction de la création numérique, par une dictature de la gratuité.

Il n'a jamais été démontré que la contribution créative, bel exemple de centralisation contraire aux principes P2P des communs, était applicable démocratiquement, ou que le don était généralisable à une société moderne. Pelinquin (discuter) 17 avril 2014 à 16:55 (CEST)[répondre]