Discussion:Tritium

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toxicité[modifier le code]

Le tritium est un élément toxique et mobile car léger, et très soluble dans l'eau.

Le tritium n'est pas plus toxique que l'hydrogene puisqu'il a le meme nuage electronique... En revanche il est radio-toxique oui ! --Jeshortdi (d) 28 février 2008 à 11:12 (CET)[répondre]


Le tritium est un isotope de l'hydrogène. Il possède 1 proton et 2 neutrons (3H).

Il n'est pas stable. Il est donc radioactif. Il émet un rayonnement bêta (β-) en se transformant en hélium 3 (3He). Sa période ou demi-vie est de 12,3 ans.

Aux températures ordinaires, le tritium est un gaz (HT ou H3). En présence d'oxygène, il produit spontanément de l'eau tritiée (HTO).

Le tritium existe dans la nature. Il est fabriqué dans l'atmosphère par interaction du rayonnement cosmique avec les noyaux d'azote, d'oxygène et d'argon présents dans les hautes couches de l'atmosphère. Il arrive sur le sol avec les eaux de pluie.

Le tritium est également produit par l'homme :

  • les essais thermonucléaires ont injecté dans l'atmosphère une quantité de tritium environ 100 fois supérieure à l'activité naturelle (source CRIIRAD).
  • les réacteurs atomiques des centrales nucléaires produisent du tritium. Il se retrouve dans le combustible « usé » et est principalement libéré durant le retraitement de ce combustible.

Le tritium est utilisé dans les bombes nucléaires, en utilisant la fusion tritium-tritium ou tritium-deutérium.

L'irradiation bêta émise par le tritium est faible. Il est néanmoins reconnu comme cancérigène. Il pénètre dans le corps par l'aspiration, par l'absorption à travers la peau ou par l'ingestion. L'eau tritiée se mêle rapidement à toute l'eau du corps. Selon un étude de l'AIEA, l'eau tritiée est beaucoup plus radiotoxique (25 000 fois !) que la forme gazeuse.

L'industrie nucléaire considère le tritium comme non dangereux, l'usine de retraitement de la Hague a l'autorisation de rejeter 37 000 TBq (térabecquerels) par an sous forme liquide et 2 200 TBq an sous forme gazeuse. Pour l'année 2002, elle en a rejetée respectivement 11 900 TBq et 63,2 TBq (source COGEMA).

Le tritium pose un problème quant à son traitement. Il est difficile et coûteux de séparer le tritium de l'air, de l'eau et des objets qui l'ont absorbé. Il est de plus, extrêmement difficile à entreposer. Il profite de la moindre porosité. Il semble plus pratique pour l'industrie de le diluer et le disperser dans les eaux de la Manche ce qui théoriquement permet d'avoir des taux faibles de becquerel par litre.

Sa masse atomique est de 3.016. contrairement à ce qu'il est indiqué le tritium n'est pas produit à partir du Li7 mais à partir du Li6 suivant la réaction n-ALpha suivante: Li6+ neutron=tritium +alpha A ce titre le Li est une matière qualifiée de nucléaire pour la Défense.Dans les réacteurs nucléaires pour rendre le PH de l'eau primaire d'environ 9, on ajoute de la lithine enrichie en Li7 dont la section efficace de capture des neutrons est très faible, justement pour ne pas produire de tritium.L'article est donc à reprendre dans ce sens,après vérification de mes affirmations, bien entendu.La version anglaise abonde dans mon sens.

Acide nitrique ??[modifier le code]

"En présence d'azote (composant essentiel de l'air), l'eau tritiée génère de l'acide nitrique " : Quelqu'un disposerait-il d'informations complémentaires sur ce point ? Parce que faire réagir du diazote à température et pression ambiantes (ce qui est sous-entendu dans la phrase), ça me paraît assez étonnant... Merci !

David2006 (d) 25 décembre 2007 à 12:16 (CET) Question posée sur Wikipédia:Le Bistro/2 janvier 2008 sans trop de succès - phrase supprimée. Michelet-密是力 (d) 5 janvier 2008 à 10:33 (CET)[répondre]

Accumulation différentielle du Tritium ???[modifier le code]


Eiffel a ajouté  : "Cependant des données récentes montrent que ce radionucléide peut être sélectionné par des systèmes vivants et bioconcentré"

Le document cité dit explicitement le contraire (p.12). Les facteurs de concentration de tritium organiques cités pp. 10-11 signifient probablement simplement que la concentration du poisson était supérieure à celle de l'eau où on l'a pêché, mais ça bouge, un poisson, et la concentration de l'eau varie d'une année à l'autre... Le document se limite à dire que ça "pose la question de la bioaccumulation du tritium via la chaîne alimentaire", mais une telle bioaccumulation, si elle a été évoquée, n'a jamais été constatée. Michelet-密是力 (d) 23 janvier 2008 à 16:03 (CET)[répondre]
Oui, il semble y avoir une confusion sémantique. Merci donc pour ces remarques.. Mais je ne comprend toujours pas l'allusion aux conditions d'équilibre vrai et au fait qu'il n'y aurait pas de bioconcentration... Dans les sources et la biblio cité par la fiche IRSN, il me semble que ce ne sont pas les taux de séparation isotopiques qui sont cités concernant la phrase que j'avais ajouté (rappelée en tête du présent chapitre de cette page de discussion), mais bien des problèmes de concentation biologique.. auquel cas, mon ajout semble garder son sens et son utilité...
J'ai aussi été troublé par le fait que la fiche de l’IRSN dit deux choses qui peuvent apparaître contradictoires : la conclusion laisse penser que le tritium n’est pas bioaccumulable, mais avec une formulation ambiguë, alors que non seulement des exemples cités dans le texte, mais aussi une partie de la bibliographie citée par cette fiche laisse penser qu'il peut y avoir, au moins dans certains cas une bioaccumulation. De plus - sauf erreur de ma part - seule l'allusion à la concentration dans le vivant est scientifiquement sourcée dans la bibliographie de la fiche IRSN ; avec au moins deux sources explicites et scientifiques, que j'ai été grossièrement vérifier… mais faute de temps, je n’ai pas lu les autres auteurs cités dans la biblio. Je n'ai par contre pas trouvé de sources récentes et crédibles confirmant (expérience, ou preuve à l'appui) que le tritium ne pouvait pas être bioaccumulé ou bioconcentré.
Je suis bien entendu totalement d'accord avec vous sur le fait qu'il faut tenir compte du fait que les poissons (ce serait d'ailleurs aussi le cas des oiseaux ou de certains mammifères marins tels que les phoques, otaries ou cétacés) peuvent mobiliser du tritium très loin du point de mesure, et l’avoir transporté sur le lieu de l’échantillonnage (= bioturbation).
...Oui donc, ces espèces ne sont de ce point de vue pas un bon indicateur de contamination du milieu local (sauf certains poissons “ cavicoles ” qui passent leur vie au même endroit (ex murène).
C’est pourquoi j’ai cité, à partir du même document, autre exemple ; celui d'algues cultivées en labo (sans omettre sa source... car je n’ai pas eu l’impression qu’il y ait eu beaucoup d’études sur ce point, ou peut-être n’ont-elles pas été publiées ?) …C'est sans doute aussi pour cela que l’équipe de S. Strack citée par l’IRSN dans sa fiche ont utilisé des algues unicellulaires, faciles à cultiver et à étudier en laboratoire ; ce sont des modèles biologiques simples, mais aisément exploitables et considérés comme bon indicateur de risque de bioconcentration dans la pyramide alimentaire. Ils ont en particulier utilisé Dunaliella bioculata, citée comme un bon modèle pour étudier la bioconcentration de certains radionucléides (http://www.springerlink.com/content/e178851t2175q816/), et l’ont expérimentalement exposées à du tritium organique (En effet, dans l’océan où il est principalement accumulé, et notamment dans les sédiments et dans le plancton le tritium peut prendre différentes formes “ organiques ” et avoir un comportement bien différent dans les organismes vivant - Voir Biocinétique du tritium dans l’algue - de ce qu’il aurait sous fourme “ libre ”.
Il peut ainsi à l’intérieur de la cellule être incorporé (et donc provisoirement fixé) dans certaines molécules organiques et en particulier dans des protéines (et très significativement, si j’en crois le pourcentage de 61 à 71 % mesuré par l’étude si j’en crois la source ci dessus, qui conclue par ailleurs (Lire) que “ il y a lieu de considérer qu'une partie importante de rétention du tritium dans les matières biologiques doit être pris en compte dans un écosystème naturel” , notamment dans le panache de rejet des eaux de refroidissement des centrales nucléaires où l'auteur estime que les conditions sont réunies pour que le tritium soit présent sous des formes organiques et pour sa bioconcentration (“ In streams into which the cooling water of a nuclear reactor is released all conditions are found already for a long turnover and cycling of artificial tritium in living organisms as well as the conditions for a favourable transport of tritium by food chains to man ”).
L’auteur avait dans ce cas clairement précisé que la bioaccumulation était importante (voir pourcentages ci-dessous) et expérimentalement “ reproductible ” ( “ In model experiments, a tritium incorporation of 61 to 71% was found from tritiated water (HTO) into organic matter of planctonic algae under under reproducible conditions )” (00113964Curr Top Radiat Res Q. 1978 Jan ;12 (1-4):133-41)” ).

Pour rester neutre et nuancé, j’avais aussi précisé dans la phrase “ par des systèmes vivants ” et on “ par les systèmes vivants ” pour marquer le fait que toutes les espèces ne sont pas nécessairement concernées (sauf information contraire indisponible aujourd'hui, faute de données suffisantes). En tous cas au vu des résultats cités dans les références évoquées ci-dessus, rien ne contredit les auteurs sur une de leurs conclusions qui est “ Therefore it must be considered that a significant retention of tritium in biological matter has to be taken into account in a natural ecosystem”. Peut être l’auteur de la fiche IRSN était-il plus physicien qu’écotoxicologue, ce pourquoi il a surtout mis en avant l’idée que le tritium se comportait comme l’hydrogène (affirmation d’ailleurs non sourcée dans la fiche).. en nuançant toutefois sa phrase par l’expression “ En situation d’équilibre vrai ” qui ne me semble toujours opaque .. (Cette expression a t elle un sens particulier en physique nucléaire ? Est-elle ici utilisée par opposition aux équilibres biologiques dynamiques ? mais dans ce cas elle perd son sens dans ce contexte, puisqu'on est justement dans le champ de la biosphère et non des équilibres théoriques mathématiques simples (du type "pendule qui se stabilise", par opposition au pendule inversé qui sur une tige rigide tiendrait sur la pointe d’un doigt ou le nez d’une otarie, en équilibre précaire, mais constamment corrigé par des rétroactions du système vivant étudié), d’autant que la bibliographie de la fiche cite deux sources évoquant une contamination du compartiment algual (contamination qui inviterait tout écotoxicologue à penser - a priori – à une contamination possible et croissante du réseau trophique dit “ pyramide alimentaire ”).

Il y a biencette autre source expérimentale ; “ Tissue free water tritium and organically bound tritium in the rice plant acutely exposed to atmospheric HTO vapor under semi-outdoor conditions. ” qui évoque un “ équilibre” initial s’établissant entre la concentration du milieu intérieur des feuilles (de plants de riz) avec un milieu extérieur confiné expérimentalement enrichi en vapeur d’eau tritiée… mais il me semble comprendre que l’auteur a justement montré que si une grande partie du tritium non lié est effectivement rapidement évaporé par la plante, une petite partie, liée à la matière organique y reste néanmoins piégée, et s’accumule dans l’enveloppe du grain de riz (avec toutefois des variations importantes (Cf. facteur 70 cité) selon le stade de croissance auquel ce plant de riz a été exposé au tritium ; la bioaccumulation étant beaucoup plus importante lorsque la plante a été exposée à son stade initial de forte croissance). Cet auteur ne semble pas avoir étudié un éventuel facteur de bioconcentration en aval dans la chaîne alimentaire, mais si ce tritium est fortement lié à la matière organique, on peut supposer que cette concentration soit possible).

Enfin, il me semble avoir retenu de mes études qu’il n’est pas rare (ni surprenant) que des membranes ou milieux biologiques soient capables de « passivement » discriminer (et donc préférentiellement bioaccumuler) des isotopes peu différents de leur quasi-homologue chimique.. Le tritium qui est quand même physiquement assez différent de l’hydrogène ferait-il exception ?. Je ne suis pas spécialiste de ces question. Peut-être ai-je bien malgré moi mésinterprété les références ci dessus, je ne demande qu’à être corrigé ou complété si c’est le cas. On peut aussi approfondir la réflexion avec ce document des CDC américains. Voir en particulier le paragraphe 5.3.1 (Heterogeneity of the distribution of tritium in cells) (heterogeneity in the spatial distribution of OBT within cells and cell nuclei complicates dosimetry. A particular level of biological effect observed in a study may be interpreted to indicate an increased effectiveness of the tritium radiation when the dose is averaged over the irradiated tissue volume. It is difficult to ascertain whether this is because of a higher local concentration of tritium in cells or cell nuclei or is because of a greater effectiveness per disintegration that occurs in an organically bound location). .. ou encore avec cette étude qui concerne des porcs et veaux chez lesquels on a mesuré des accumulations différentiées selon les organes et avec de fortes variations selon la forme sous laquelle le tritium était ingéré..
De telles variations seraient-elles observées si le tritium se comportait exactement comme l’hydrogène ?
Bref j'y perd mon latin.. y aurait il un écotoxico-chimio-physicien dans l'avion pour nous éclairer ? --Eiffele (d) 26 janvier 2008 à 00:06 (CET)[répondre]

Breack[modifier le code]

Bon, en vrac:

  • Les accumulations préférentielles d'un isotope sont en gros liées à la différence de masse des noyeaux, pour les molécules comme l'eau (la plus simple avec le tritium) on passe de H2O~18 g/mole à HTO ~ 20 g/mole, donc une différence de l'ordre de 10% => les facteurs de séparation n'iront jamais plus loin que ça comme ordre de grandeur. Plus le tritium est lié à une molécule complexe, et plus la différence de masse sur l'ensemble de la molécule est faible en proportion, donc le tritium sous forme organique a encore moins de chance d'être concentré naturellement.
  • Citer en exemple analogique la concentration de l'iode dans les huîtres n'a rien à voir: c'est la concentration d'une espèce chimique, non d'un isotope. Il est évident que les organismes biologiques peuvent concentrer des produits chimiques, qui diffèrent par leur nuage électronique, mais ils n'accèdent pas aux isotopes, qui ne diffèrent pratiquement que par la masse du noyeau... Et je demande à voir que des membranes biologiques puissent séparer des isotopes.
  • Il y a évidemment de très fortes différences de contamination suivant la manière dont le tritium est ingéré, mais c'est lié à l'assimilation de la forme chimique elle-même, qu'elle soit tritiée ou hydrogénée: si je prends un verre d'alcool tritié CH3COOT, il se retrouve à 99% dans le sang et à 1% dans l'éthylomètre, parce que l'organisme absorbe bien l'alcool (enfin, le mien Émoticône), non pas à cause du tritium. Il y aura évidemment une rétention importante du tritium (qui doit être prise en compte), mais cette rétention est due à la nature chimique de l'alcool, non à la nature isotopique du tritium qu'il contient: on aura exactement la même rétention avec de l'alcool normal.
  • Quand on met brusquement un organisme dans un environnement où il y a du tritium, le tritium ne passe que progressivement dans l'organisme. Il passe le plus rapidement dans les organes (ou organites) où s'opèrent des synthèses, en revanche les tissus déjà formés et stables n'ont guère de raison de bouger. Si je prends mon verre d'alcool tritié, on retrouvera du tritium une semaine plus tard aux racines de mes ongles, mais pas au bout des ongles (qui étaient déjà formés) - ça ne veut pas dire que mes ongles font de la sélection de tritium, mais simplement qu'ils avaient poussé avant que je ne sois contaminé. Faire la remarque qu'il y a des différences de concentration dans l'organisme traduit simplement des différences de vitesse d'assimilation du composé chimique, mais encore une fois, ça n'a rien à voir avec une différence d'isotope.
  • Si un organisme a grandi et passé toute sa vie dans un environnement où le rapport isotopique est constant, on est dans cette situation d'équilibre, et toutes ses cellules auront ce même rapport isotopique - c'est ce qui permet la datation au carbone 14, précisément parce qu'il n'y a pas de concentration isotopique sensible par les mécanismes biologiques. En revanche, si le rapport isotopique est variable, on peut trouver dans le corps des rapports plus ou moins élevés que dans l'environnement. Dans ce cas (celui des poissons du Rhône), l'interprétation est simplement que la concentration en tritium a baissé dans le milieu ambiant (le Rhône) et qu'elle n'a pas encore eu le temps de baisser dans la chair des poissons, à cause de la période biologique de l'isotope.

Michelet-密是力 (d) 26 janvier 2008 à 12:19 (CET)[répondre]

Merci beaucoup pour cet effort pédagogique et clair que j'apprécie vivement.. Jusque là je pense suivre.. Il y avait effectivement eu une confusion de vocabulaire de ma part, et un manque de clarification entre concentration dans la pyramide alimentaire et concentration isotopique physique de certains milieux (en fonction par ex de la température), qui peut se traduire par un taux d'isotope différent dans le compartiment biologique, mais qui n'est effectivement en rien due au biologique, qui dans ce cas ne fait alors que refléter son la composition de son milieu (actuel ou passé)..
Je reste quand même sur ma faim concernant la référence évoquant l'étude sur les algues (tout en étant bien d'accord pour les poissons du rhône, qui vivent dans un bassin versant particulièrement exposé à des sources locales, mais importantes et susceptibles de varier dans le temps de tritium).. Concernant les 2 espèces d'algues testées, l'auteur précisait que ses résultats étaient reproductibles.. Y aurait-il un biais quelque part ? Cette algue disposerait-elle par exemple d'aquaporines atypiques ?
J'ai encore aussi quelques micro-doutes (peut-être liés à des lectures anciennes que j'avais mal comprise ? ou des exposés en anglais que j'ai mal compris) concernant une éventuelle capacité du vivant à "sélectionner" (ou si l'on préfère "concentrer" une part de certains isotopes).. car si ; 1°) un fractionnement isotopique (et donc concentration) peut se faire passivement dans les nuages (dont, soit-dit-en-passant, les gouttes d'eau peuvent aussi être nuclées plus rapidement en présence de molécules d'origine biologique), et si 2) une concentation physique peut être faite via l'électrolyse répétée (éventuellement améliorée)... Alors une chaîne de phénomènes biologiques et biochimiques impliquant conjointement l'absorption par les "membranes" (je pensais en fait aux aquaporine qui semble capable de laisser passer les molécules d'eau « au compte goutte » (voir belle animation, en se demandant ce qui se passe quand un HTO est présent à l'entrée de l'entonnoir.. aquaporines dont 200 types différents au moins ont je crois avaient été découvert en une quinzaine d'année), la photosynthèse (qui libère dans les cellules de l'hydrogène natif, et qui ne me semble pas encore tout à fait bien comprise, par exemple chez le nanoplancton végétal), l'évapotranspiration qui lui est pour partie liée (condition et conséquence), voire la condensation (ex : nucléation des gouttes de rosée par "effet de pointe" chez de nombreux végétaux (... dont je ne serais pas étonné un jour d'apprendre qu'elle peut être légèrement précocement déclenchée et/ou accélérée par la plante voire certains insecte (ex : cf. coléoptères poilus qui se couvrent de rosée dans le désert) aussi par une nucléation biochimique / Cf. aussi par exemple -pour le monde plus végétal cette fois - l'extraordinaire bactérie 'pseudomonas syringae' qui me semble-t-il peut induire le givre avant que la température théorique soit atteinte).. Ces exemples n'expliqueraient pas une bioconcentration par des algues, mais un mécanisme de ce type serait-il si éloigné de la concentration par électrolyse en chaine ?... Ce type de mécanisme ne pourrait-il pas contribuer à un traitement différencié d'isotopes d'un poids légèrement différent ? En attendant d'autres éventuelles sources claires qui confirment ou infirment* l'étude sur les algues (*je n'ai pas trouvé de sources ayant infirmé cette étude), j'en reste là, en pensant qu'il reste utile de conserver la référence à cette étude, avec toutes les précautions wikipédienne que vous avez ajouté.--Eiffele (d) 26 janvier 2008 à 16:16 (CET)[répondre]

Les expériences sur les algues cherchent à déterminer la part d'eau tritiée qui reste fixée dans l'organisme, par rapport à celle qui se contente de circuler. Pour mieux comprendre ce dont il s'agit, voir:

Pour ce qui est de la possibilité d'un mécanisme biologique de concentration, il faut en gros quelque chose qui mette un composé en équilibre avec de l'hydrogène gazeux (genre électrolyse, précisément), pour que la différence entre H et T (nette pour la molécule HT) fasse une différence suffisante dans la cinétique pour induire un enrichissement dans un sens ou dans l'autre. C'est par exemple peut-être le cas pour un mélange HT/H2 en présence d'O2, le tritium a tendance à faire de l'eau tritiée alors que l'hydrogène est peu réactif, donc il devrait y avoir enrichissement en tritium de la phase aqueuse par rapport à la phase gazeuse. Mais je ne vois pas en biologie quelque chose qui dégaze du H2, où une "aquaporine à hydrogène" pourait faire une différence. Le plus léger est du H2O (18 g/mol) ou du CH4 (16 g/mol), et c'est ce que je disais plus haut: si une molécule de HTO se présente à l'entrée de l'entonnoir, la sélectivité pour l'eau est au plus de l'ordre des 10% que représente l'écart de masse, donc ça n'ira pas chercher bien loin. Si une étape de concentration multiplie le ratio par 1.1 (ce qui est déjà irréaliste), il faut vingt-cinq membranes en série pour multiplier la teneur par 10... Michelet-密是力 (d) 26 janvier 2008 à 17:28 (CET)[répondre]

"Tritium can certainly be concentrated in mammalian cell nuclei if particular tritium-labeled organic compounds such as the nucleotide, tritiated thymidine (a DNA precursor) are injected into the body (see NCRP 1979b for example). However, a large fraction of the broad mixture of labeled organic compounds ingested in food is broken down into basic biological building blocks before being re-synthesized back into organic material in the body. Hence, ingestion of OBT and its subsequent catabolism and metabolism will lead to a broad distribution of tritium in organic material in the body, only some of which will be in nucleotides. The ratio of the risk coefficient for doses from OBT in general to that for doses from tritium as HTO would therefore appear to be less than two and likely within the range from one to two." (http://www.atsdr.cdc.gov/hac/PHA/livermore2/liv_p4.html)

Dans cette expérience, on a injecté un précurseur biologique de l'ADN marqué au tritium, celui-ci a été normalement utilisé par les cellules pour faire de l'ADN, et du coup, on se retrouve avec une sur-concentration de tritium au niveau de l'ADN - normal, le matérieau de base était pollué et a été utilisé en l'état. Donc, l'étude conclut que l'on sait sélectivement enrichir le noyau cellulaire en tritium en s'y prenant correctement (ce qui peut servir pour d'autres études ou l'on aurait besoin d'un tel traceur). Mais le bémol vient immédiatement après: "toutefois, la plus grande partie des composés variés marqués [au tritium] ingérés dans la nouriture est décomposée en briques biologiques de base avant d'être re-synthétisé en matériau organique dans le corps. De ce fait, une ingestion d'OBT, suivi de son catabolisme et de son métabolisme, conduira à une répartition large spectre du tritium dans le corps, seule une petite fraction atteignant les nucléotides. La différence entre le coefficient de risque pour l'OBT et celui obtenu pour le tritium sous forme HTO s'avère être inférieur à deux, et probablement entre un et deux".

Qui a découvert et quand ?[modifier le code]

Qui a découvert le tritium et quand ? Ainsi, un paragraphe historique serait le bienvenu, un peu comme les autres articles consacrés aux éléments. Sinon bon article.

J'ai un gros doute sur son utilisation (actuelle) comme source d'énergie dans certains satellites (section Tritium#Utilisation non nucléaire) et surtout sa future utilisation comme source d'énergie dans les GSM. Vu son faible 'pouvoir énergétique' et son coût, cela ne me semble avoir aucun sens. (Voir ma remarque dans Discussion:Générateur bêtavoltaïque#Peu énergétique). -- Xofc [me contacter] 29 mai 2010 à 06:23 (CEST)[répondre]

"Ditritium"[modifier le code]

Cet article ne fait pas la différence entre les propriétés chimiques de l'atome tritium et celles de la molécule de "di-tritium" (T2) ou hydrogène-tritium (HT), a priori identiques à celle du dihydrogéne, à la radio-activité près ! (même nuage électronique).

Ainsi (marqué "référence nécessaire"), affirmer que le "tritium" s'oxyde à raison de 1% en atmosphère humide est une affirmation purement gratuite , comme on en rencontre à tout bout de champ dans wikipedia.

Mauvais article !

Bioaccumulation[modifier le code]

retrait de :

On a effectivement clairement montré en Angleterre que là où le tritium est présent dans l'eau ou le milieu sous forme organique (ou quand il peut être concentré sous cette forme, par les bactéries par exemple), il est alors fortement bioaccumulé (jusqu'à 10.000 fois plus concentré que dans l'eau[1]) par certains organismes (filtreurs notamment, telle la moule Mytilus edulis)[1], dans l'organisme de laquelle, si elle y a été exposée, on le retrouve accumulé dans tous les organes étudiés (branchies, glande digestive, manteau, muscle adducteur et byssus).[réf. nécessaire]

L'étude citée n'a rien à voir avec de la bioaccumulation au sens propre. Les émissions dans la Severn sont faites sous forme d'OBT, du coup pour déterminer s'il y a concentration ou pas, la concentration de tritum au départ n'est pas celle du tritium dans l'eau de mer, mais la proportion de molécules où un tritum OBT est présent, beaucoup plus faible d'après l'article. Le facteur 10;000 cité n'a aucun sens, il compare des choux et des carottes.

Pas de problème pour en discuter plus avant, mais attention à ces études, manifestement récupérées dans un but polémique. Cordialement, Biem (d) 1 janvier 2012 à 21:21 (CET)[répondre]

Modèle:Infobox Isotope[modifier le code]

Dans cet article se trouve de nombreuses données prévues pour être affichées dans une infobox que je ne trouve pas. l'infobox la plus proche reste Modèle:Élément/infobox, mais n'est pas adaptée pour un isotope. mais comment créer (ou recréer) cette infobox isotope? existe-il déjà une version quelque part dans wikipédia?--Moulins (d) 18 octobre 2012 à 23:04 (CEST)[répondre]

J'ai fait une demande de restauration qui permettra au moins de récupérer des données et/ou des intitulés dans le modèle. Voir ce que l'on dit pour d'autres isotopes ? Biem (d) 19 octobre 2012 à 12:37 (CEST)[répondre]

références[modifier le code]

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées OverviewAmersham2001_3HSevern

Tritium : dangers incontestables à ne pas oublier[modifier le code]

Je trouve que l'article mériterait un peu plus de culture du risque lié au tritium. Par exemple, cette citation du député français Christian Bataille a été effacée sous un prétexte fallacieux (POV): il a constaté que le tritium « présente pour la santé humaine des dangers incontestables qu’il convient de ne jamais oublier. » (référence: Bataille, C., Député. "L'évolution de la recherche sur la gestion des déchets nucléaires à haute activité. Tome II: Les déchets militaires." Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques. No. 541 AN, 15 déc. 1997.). --Moulins (d) 24 octobre 2012 à 20:43 (CEST)[répondre]