Discussion:Tour et Taxis

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Rive droite/gauche[modifier le code]

Il me semble que Tour et Taxis se trouve sur la rive gauche, et non droite, du canal. Tout d’abord, on peut s’étonner qu’on parle, à propos d’un canal, de rive gauche et droite, alors que, si je ne m’abuse, ces désignations sont habituellement réservées aux fleuves et rivières et attribuées en fonction du sens du courant. Bien sûr, on peut arguer que les eaux d’un canal sont toujours animées de quelque mouvement, due à la déclivité générale du canal, en l’espèce en direction du nord (vers Anvers). En ce sens, la rive gauche serait la rive occidentale, où se situent Tour et Taxis et l’avenue du Port, et la rive droite la rive orientale opposée, où passe l’allée Verte. Je trouve confirmation de ce point de vue dans une nouvelle de George Eekhoud, intitulée Appol et Brouscard et appartenant au recueil Mes communions de 1895, où il est aussi question de rive droite en rapport avec ce même canal :

« Peu de régions faubouriennes sont aussi mal famées que les plaines de « Tour-et-Taxis » s’étendant, au-delà du Canal, derrière un quai bordé d’usines, de mornes débarcadères, de hangars à bois et de tas de briques où nuitent et s’apostent les rôdeurs. En attendant qu’on l’assainisse, c’est la zone essentiellement interlope, prédestinée aux écarts et aux méfaits, la steppe des libres vauriens et, chaque jour, les faits divers des gazettes attestent le péril couru à les traverser. Point même n’est besoin, pour amorcer les mauvais garçons, de s’engager de l’autre côté de l’eau, dans ces prairies de gravats et de chardons. En deçà du canal, la flânerie vespérale n’est pas moins critique. Le long de la rive droite, l’Allée-Verte aligne ses grands vieux ormes dont le feuillage sombre, déshonoré par la suie des cheminées et les fumerons des locomotives desservant une gare de marchandises, se reflète plus opaque et plus fuligineux encore dans ce ruban d’eau glauque et stagnante. »

— Georges Eekhoud, Mes communions, p. 314.

Torsade de Pointes (discuter) 4 septembre 2015 à 21:41 (CEST)[répondre]