Discussion:Samir Geagea

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Intro Samir Geagea[modifier le code]

Un contributeur malheureusement anonyme a modifié l'intro de l'article en y ajoutant un passage qui, à mon avis, en modifie substantiellement le sens: "Accusé arbitrairement de nombreux crimes par le regime pro-syrien de l'époque". En fait, Geagea a été accusé de nombreux crimes pendant la guerre civile, et pas seulement par les pro-syriens: voir ses échanges meurtriers avec les autres chefs chrétiens. Il y a eu une application sélective de la justice à son détriment, et l'article apporte un certain nombre de nuances à ce sujet, mais si le contributeur veut le présenter comme complètement innocent, il faudrait préciser et sourcer un peu.Verkhana (discuter) 27 mars 2014 à 21:55 (CET)[répondre]

Petit rappel: le gouvernement qui a fait enfermer Geagea était celui de Rafiq Hariri. Verkhana (discuter) 2 avril 2014 à 22:58 (CEST)[répondre]
J'avais proposé une version qui n'était pas parfaite, mais qui essayait de prendre en compte les opinions divergentes sur Geagea: "Son rôle pendant le conflit est très controversé. Accusé de nombreux crimes, il passe 11 ans en prison entre 1994 et 2005 avant de reprendre une place dans la vie politique libanaise." Un contributeur toujours anonyme a rétabli sa propre version, toujours non sourcée et qui, à mon avis,a le tort de blanchir complètement Geagea en le présentant comme une innocente victime du régime syrien. Je trouve le procédé plutôt douteux. Verkhana (discuter) 14 avril 2014 à 16:21 (CEST)[répondre]
Et ça recommence... 5.51.19.206 Version du 30 octobre 2014 à 03:44 sait par inspiration divine que Samir Geagea n'a jamais commis les crimes dont on l'accuse. Comme je ne suis pas aussi informé, je me contente de ce qu'on trouve dans les sources: il a été accusé, puis gracié, et ni son innocence, ni sa culpabilité, ni la culpabilité de quelqu'un d'autre ne peuvent être considérés comme prouvés.Verkhana (discuter) 27 mai 2015 à 21:50 (CEST)[répondre]
Du coup, un anti-Geagea a coupé "jugé après la guerre dans des conditions inéquitables" en invoquant l'absence de source, alors que le mot et la source (Amnesty International) sont clairement indiqués dans l'article.--Verkhana (discuter) 12 juillet 2015 à 13:16 (CEST)[répondre]

Meurtre de Dany Chamoun[modifier le code]

Un contributeur a coupé le passage où il était rappelé que Tracy Chamoun accusait Samir Geagea du meurtre de son père Dany Chamoun. Je trouve le procédé indélicat. Tracy Chamoun est peut-être dans l'erreur, je n'en sais rien, mais comme fille de la victime, elle mérite au moins qu'on respecte son point de vue. Elle maintient cette accusation dans une interview récente (2013) [1] . Je rétablis ce passage. Verkhana (discuter) 8 novembre 2014 à 11:06 (CET)[répondre]

Le 21 octobre 1990, Dany Chamoun, sa femme et deux de ses enfants sont assassinés par des hommes des Forces libanaises. Geagea a été accusé d'avoir ordonné ce meurtre; Dory Chamoun, frère de la victime, a déclaré plus tard que les preuves contre lui n'était pas suffisantes, tandis que Tracy Chamoun, fille de Dany, est persuadée de sa culpabilité[1].

L'auteur de la suppression est connu sous le nom de 62.84.94.5, Version du 17 avril 2014 à 13:46. S'il a envie de défendre son point de vue, nous attendons ses arguments. Verkhana (discuter) 8 novembre 2014 à 19:42 (CET)[répondre]

Règlement de comptes entre Geagea et Hobeika[modifier le code]

Un autre contributeur (ou le même) a supprimé un passage sur les violences commises par les partisans de Geagea contre ceux d'Hobeika. Il y a un témoignage de première main, celui de Regina Sneifer qui a visité les victimes de tortures. Je rétablis aussi ce passage. J'aimerais éviter une guerre d'édition, mais j'essaie d'apporter de l'information sourcée sur un personnage très controversé. Verkhana (discuter) 8 novembre 2014 à 11:29 (CET)[répondre]

En 1986, Elie Hobeika négocie à Damas avec Walid Joumblatt et Nabih Berri l’accord tripartite qui renforce l’influence syrienne au Liban et autorise Damas à y maintenir ses troupes. Geagea, hostile à toute influence syrienne au Liban organise l’éviction de Hobeika qu'il chasse par un coup de force le 16 janvier 1986; Hobeika se voit obligé de quitter l’enclave chrétienne avec ses partisans et de chercher refuge auprès des Syriens; cette guerre entre miliciens chrétiens aurait fait 200 morts et plusieurs centaines de blessés[2]. Les partisans de Geagea répriment brutalement la faction d'Hobeika[3] tandis que leur chef cherche une nouvelle alliance avec les États-Unis et l’Irak ba'assiste rival de la Syrie.

  1. Tracy Chamoun, Le Sang de la paix, éditions Jean-Claude Lattès, Paris, 2013
  2. Denise Ammoun, Histoire du Liban contemporain, t.2, 1943-1990, éd. Arthème Fayard, 2002, p. 881-882. Robert M. Hatem, « Cobra », Dans l’ombre d’Hobeika… par Sabra et Chatila, Jean Picollec, 2003, p. 103 à 107.
  3. Regina Sneifer, J'ai déposé les armes, Ed. de l'Atelier, 2006, p.157 à 178.