Discussion:Sémiologie psychiatrique

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Restructuration en cours[modifier le code]

Bonjour, la page Sémiologie psychiatrique n'avait pas évolué depuis longtemps. Comme elle n'était pas catégoisée, je ne l'avais pas trouvée, et du coup j'avais créé dans mon coin :Symptômes en psychiatrie qui est donc redondante. Je me suis donc lancé dans un travail de fusion entre les deux pages vers la page Sémiologie psychiatrique. Il y a des parties entières de la page sémiologie psychiatrique qui ne sont pas de la sémiologie, mais de la description de syndromes. Je supprime et complète les pages des syndromes afférents (syndrome confusionnel, syndrome frontal). Amicalement --Ouicoude 4 septembre 2006 à 22:48 (CEST)[répondre]


Les paralogismes[modifier le code]

Normalement un paralogisme c'est une manière de raisonner pathologique, pas une utilisation de mot. Je préfère qu'un spécialiste conforme.


Passage retiré, débordant le sujet, voir si ré-utilisation possible dans la page dyslexie

Du latin « dys » pauvre et « lexia » lire, la dyslexie est un trouble de l’apprentissage de la lecture lié à des lésions cérébrales et non a des problèmes affectifs comme il est encore trop souvent écrit.

La dysgraphie, la dysorthographie et la dyscalculie sont également des troubles de l’apprentissage, voisins de la dyslexie, touchant respectivement l’écriture, l’orthographe et le calcul.

8 à 10% des enfants d’âge scolaire souffrent de dyslexie. Ils éprouvent des difficultés à ap-prendre à lire et à écrire qui ne sont dues ni à un retard mental, ni à un trouble psychiatrique, ni à une carence socio-éducative majeure.


Depuis quelques années, l'origine génétique de ce trouble est fortement suspectée.

La génétique est responsable d'une anomalie du neurodéveloppement. Des autopsies réalisées sur des patients ayant souffert de dyslexie ont montré la présence de nombreuses zones ectopiques. Une ectopie est la présence en position anormale de cellules. Ici, ces ectopies sont dues à des anomalies de migration des neurones pendant la maturation du cerveau au cours de la vie intra-utérine. Cette présence anormale de cellules se fait essentiellement au niveau des aires du langage dans l'hémisphère gauche cérébrale.

Il s'ensuit une anomalie élémentaire du traitement des sons, traitement indispensable à l'apprentissage du langage écrit. En particulier, le dyslexique n'arrive pas à discriminer deux sons s'ils sont trop rapprochés. Normalement, un enfant est capable de discriminer deux sons s'ils sont distants de plus de 20 millisecondes. Ce n'est pas le cas du dyslexique qui a besoin d'un intervalle bien plus important de l'ordre de 300 millisecondes. L'apprentissage de la lecture consiste fondamentalement dans l'association d'une lettre à un son et réciproquement. Cette anomalie du temps nécessaire à la discrimination des sons ne permet pas au patient qui en est porteur d'identifier correctement les transitions consonne → voyelle. La pathologie dyslexique est complexe et d'autres anomalies que je ne développerai pas ici ont été identifiées.

Pour l'instant je mets ici le chapitre sur les Aphasies qui dépasse l'objet de cet exposé, mais qui est intéresssant. Il faudra sans doute fusionner avec la page "Aphasie" --Ouicoude 2 novembre 2006 à 02:34 (CET)[répondre]

Le langage est une fonction cérébrale complexe constituée de nombreux processus incluant la reconnaissance des mots, l’articulation des sons, la compréhension et la production des mots et des phrases, le tout de manière adaptée.

La théorie neurolinguistique développée il y a plus de 100 ans a supposé que certaines aires cérébrale jouent un rôle spécifique dans la production du langage. Beaucoup de nos informations concernant les processus cérébraux du langage proviennent d'études de patients souffrant d'accidents vasculaires cérébraux ou de patients blessés par arme à feu en temps de guerre. Dans le passé, les études mettaient en rapport les données de l'autopsie avec l'observation neurologique. Actuellement, on dispose de techniques modernes de neuroimagerie cérébrale avec la caméra à positrons et l'imagerie par résonance magnétique nucléaire.

Les descriptions classique des aires cérébrales impliquées dans la production du langage avaient largement mis l'accent sur l'hémisphère cérébral gauche. Ce sont l'aire de Broca, l’aire de Wernicke, le faisceau de fibres qui relient ces deux aires ( le faisceau arqué).

Le début de cette histoire remonte à 1861 quand un médecin français, Paul Broca, fit la description d'un patient dont la parole était réduite à l'émission de la seule syllabe « tan ». Ce patient ne présentait pas de troubles majeurs de la compréhension du langage et peu de temps après sa mort, son cerveau fut autopsié et Broca découvrit une lésion impliquant le gyrus frontal postéro-inférieur. Broca fit alors l'hypothèse que cette région spécifique était responsable de l'articulation de la parole. Cet aire a été ultérieurement appelé aire de Broca et le déficit correspondant aphasie de Broca.

En 1874, le neuropsychiatre Carl Wernicke décrit le cas de deux patients ayant une perturbation du langage très différente de celle décrite par Broca. Les patients avaient des difficultés avec ce que Wernicke décrit comme la mémoire auditive des mots. Ces patients avaient un trouble de la compréhension du langage même si leurs émissions sonores avaient un débit normal. À la mort de ces patients, il pratiqua une autopsie et découvrit une lésion significative au niveau du gyrus temporal supérieur. Il en conclut que cette région est indispensable dans la compréhension du langage et un tel désordre fut appelé aphasie de Wernicke.

Un troisième type d’aphasie, liée à une atteinte du faisceau arqué reliant ces deux régions fut ultérieurement décrite et appelée aphasie de conduction. Cette théorie classique a été complétée dans les années 60 par le neurologue Norman Geschwind. Ce modèle formule que la compréhension du langage dépend de l'aire de Wernicke après quoi l'information est transmise par le faisceau arqué à l'aire de Broca nécessaire pour l'articulation.

Mais, au vue des très nombreuses études de neuroimagerie actuelles qui impliquent de très nombreuses régions cérébrales, ce modèle classique apparaît trop simple. Toutes les régions cérébrales sont impliquées dans le processus du langage ; certaines sont impliquées dans le rappel du lexique, d’autres dans les processus grammaticaux, d'autres dans la production du langage, d'autres encore dans les mécanismes de l'attention et de la mémoire. Mais, on ne sait pas encore parfaitement comment ces diverses régions interagissent les unes avec les autres. --Ouicoude 2 novembre 2006 à 02:34 (CET)[répondre]