Discussion:Retroviridae

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Virus à ARN et rétrovirus[modifier le code]

  • Tous les rétrovirus sont des virus à ARN, mais
  • les virus à ARN NE sont PAS tous des rétrovirus, loin s'en faut.

Article à améliorer !
Erasmus 27 fev 2005 à 17:14 (CET)

Si tu veux parler des mitochondries dont un ancêtre devait être un virus à ARN, et qui peut encore être considéré comme un virus à ARN (bien que sa taille dépasse beaucoup celle des virus et qu'il s'agisse plutôt de cellules partiellement construites) puisqu’une partie de son génome a migré ("infecté") vers le noyau de la cellule hôte (qui se charge de la réplication, les mitochondries assurant l'essentiel de la protéogénèse) tu as peut-être raison.
Toutefois, les mitochondries ne sont pas pathogènes puisqu’elles sont devenues nécessaires à la vie de la cellule et au fonctionnement de l'organisme (notamment elles interviennent dans le phénomène d'apoptose avec lequel certains rétrovirus comme le VIH rentrent en compétition, pour inhiber la production d'interleukine qui active et permet la survie des mitochondries (l'absence d’interleukine normalement produite par les CD4 mais déficiente à cause de l’infection par le VIH provoquant le suicide massif des lymphocytes T du système immunitaire par la désactivation complète des mitochondries).
Bref il y a des virus à ARN bénéfiques (non pathogènes) vivant en symbiose complexe avec des cellules hôtes (on cite les mitochodries mais on pourrait parler aussi d'autres organites comme les chloroplastes chez les végétaux), et le terme rétrovirus devrait être réservé aux virus à ARN non symbiotiques (réellement parasitaires) et pathogènes, capables de bouleverser le fonctionnement normal d'un organisme (même s'il ne tue pas nécessairement directement la cellule hôte qu'il effecte) mais perturbe considérablement le fonctionnement normal d’autres cellules (comme c'est le cas du VIH qui infecte les CD4 servant de médiateurs régulateurs de l'activité des lymphocytes T et les macrophages chargés mais cause la mort massive des lymphocytes T du système immunitaire, ce qui déclenche l'immunodéfiscience ou sida lorsque l'organisme ne peut plus se défendre contre les autres infections).
Le cas du sida est assez complexe puisque la maladie ne provient pas directement de l'infection première des CD4 par le VIH mais des graves perturbations que cette infection provoque, puisque le système immunitaire se retrouve privé de son principal agent régulateur alors que ce système sait pourtant très bien agir contre le virus (la production d'anticorps contre le VIH par les lymphocytes est effective, et c'est d'ailleurs la façon actuelle de détecter facilement l'infection au VIH, et ces lymphocytes font bien leur travail, tant que toutefois ils ne se retrouvent pas totalement privés d'énergie par l'arrêt du fonctionnement de leurs mitochondries à cause de nombreux facteurs induits par l'infection du très petit nombre de CD4 régulateurs).
A terme le VIH finit bien par tuer les CD4, mais cela passe au départ inaperçu puisque pendant ce temps là subsiste encore un nombre important de lymphocytes T, avant que ceux-ci s'apoptosent de façon vertiginuese (apparition alors du sida, caractérisé par ses nombreuses co-infections quand l'immunodéfiscience devient significative).
Une bonne question à ce poser est pourquoi l'infection au VIH prend autant de temps à déclencher le sida. Il est peut-être d'abord nécessaire que les CD4 morts du fait de l'infection au VIH soient absorbés avec des résidus du VIH par les macrophages. On peut noter que les CD4 ont eux aussi des mitochondries, proches des rétro-virus, et pendant un temps assez long, l'infection des CD4 ne leur sera pas fatale, jusqu'à ce que lesnombreuses copies du VIH dans le CD4 forment une compétition trop sévère avec les mitochondries.
Quand le CD4 ne peut plus répondre àses besoins, les mitochondries vont arrêter de fonctionner et de produire l'agent chimique garantissant l'imperméabilité de la membrane cellulaire interne, et la membrane cellulaire externe va s'inverser ce qui va permettre aux macrophages de tuer le CD4 (il s'agirait dufonctionnement normal de l'apoptose des CD4), mais ouvrir la voie aussi aux répliques du VIH encore vivantes qui vont se disséminer ailleurs à la recherche d'autres celules hôtes, mais comme avant que cela se produise, ils avaient bloqué la production d'interleukine, les lymphocytes T normalement capables de les tuer à ce moment là sont déjà morts,
Le VIH entre donc difficilement dans l'organisme (grace à l'immunité très active et efficace au début de l'infection), mais quand il parvient à trouver refuge dans un CD4 (pour échapper aux très nombreux anticorps), c'est là que son invasion a réussi : le CD4 le met à l'abri de la réponse immunitaire tant qu'il s'y trouve et permet à sa cellule hôte de survivre, mais avant de se propager et tuer son hôte, il va absolument chercher à protéger sa "descendance" en tuant indirectement les lymphocytes :
Pour cela il semble bien qu'il lui suffise (au VIH) de bloquer la production d'interleukine par le CD4 (ce qu'il ferait simplement en entrant en trop forte compétition avec l'activité synthétique normale du CD4), mais il pourrait aussi bien faire synthétiser, au sein du CD4 qu'il infecte, d'autres substances suffisamment actives et toxiques pour l'environnement, excrétées par le CD4 encore vivant, déclenchant l'apoptose massive des nombreux lymphocytes environnants. On a cité l'interleukine qui devient défisciente, mais certaines substances toxiques nouvelles (issues du génome du rétrovirus ou de sa recombinaison avec le génome du CD4 hôte) pourrait aussi réduire l'imperméabilité membranaire des lymphocytes et pourrait les rendre eux-même les cibles accidentelles des macrophages immunitaires, voire aussi facilement d'autres agents infectieux (viraux ou bactériens).
Verdy p 26 juillet 2007 à 12:39 (CEST)[répondre]
On peut encore noter que les moyens thérapeutiques contre les rétrovirus sont difficiles. La voie actuelle consiste à inhiber la transcription inverse nécessaire à la réplication de l'ARN du rétrovirus et donc sa multiplication au sein de la cellule hôte qu'il infecte. L'ennui est que cela inhibe aussi latranscription inverse nécessaire aussi à la réplication de l'ARN mitochondrial: les cellules normales de l'organisme ont donc du mal à survivre lors de leur propre reproduction, faute d'une quantité suffisante de mitochondrie. Cela entraine les phénomènes bien connus de fatigue, manque d'énergie, et c'est d'autant plus "embêtant" que cela concerne aussi la multiplication des lymphocytes chargés de la réponse immunitaire. Il faut donc les aider puisque ce traitement antirétroviral diminue l'immunité, et donc faire aussi un traitement symptomatique (traitements antibiotiques, etc...) contre les nombreuses autres sources d'infections environnementales.
L'inhibition de la transcription inverse n'est pas suffisante : elle ne tue pas directement le VIH mais l'empêche de se multiplier. Le VIH persistera dans le CD4 jusqu'à ce que le CD4 meurre naturellement avec ses VIH hôtes mais un certain nombre (réduit) restent encore vivants. Mais s'il y a assez de lymphocytes à ce moment-là ou si l'action des macrophages sur le CD4 mourrant est assez efficace pour tuer/étouffer les derniers VIH survivants sans que le macrophage soit lui-même infecté, on préserve l'immunité des lymphocytes à défaut de l'améliorer.
L'autre traitement qui peut aider les lymphocytes (surtout quand leurnombre aconsidérablement chûté lors du traitement symtpomatique du sida) et le reste de l'organisme à résister est l'injection directe d'interleukine et de facteurs de croissance (ce n'est pas sans danger car cela inhibe l'apoptose normale des cellules endogènes incorrectement répliquées et le risque de développement de cancer est élevé, et le développement des enfants traités ainsi en pleine croissance peut avoir de nombreux problèmes et se faire de façon anarchique.)
Les trithérapies sont intéressantes car elles agissent sur plusieurs cibles très différentes et évitent un trop fort déséquilibre entrainé par un seul des traitements pris isolément.
L'idéal serait de trouver un traitement permettant de tuer directement le VIH au sein des CD4 qu'il a infectés sans tuer le CD4 (ou bloquer totalement et définitivement son action pathogène jusqu'à ce qu'il soit totalement éliminé avec les CD4 morts naturellement avec eux) ni inhiber sa production normale d'interleukine afin de préserver la pleine santé du système immunitaire (lymphocytes et macrophages), et par là-même finir par le guérir à long terme.
Mais on sait que le VIH n'a pas beaucoup de récepteurs spécifiques (de nombreuses cibles potentielles se retrouvent aussi sur les mitochondries quand il est au sein des cellules hôtes). Hors d'une cellule hôte, le VIH n'a apparemment pas d'action pathogène et est déjà facilement détecté et traité par les anticorps.
Une autre voie possible est la voie génétique : trouver un autre rétrovirus non pathogène (un VIH modifié ne bloquant plus l'interleukine et pouvant vivre en symbiose dans les CD4 au cours d'un traitement modéré antirétroviral au contraire des VIH pathogènes, voire une super-mitochondrie?) capable de mieux résister aux traitements inhibiteurs de transcription inverse que le VIH, et de concurrencer le VIH dans les cellues hôtes qu'il infecte (voire activer la multiplication mitochondriale, mais comment éviter d'activer en même temps la multiplication du rétrovirus infectant?) tout en maintenant l'action régulatrice et médiatrice du CD4 et d'éviter l'apoptose indésirable des lymphocytes. Ce serait une sorte de vaccin génétique visant les CD4 infectés.
Verdy p 26 juillet 2007 à 13:12 (CEST)[répondre]

Modification lourde de l'article à prévoir[modifier le code]

Malheureusement selon moi de nombreux éléments de l'article sont à revoir et à vérifier. En vrac : le paragraphe d'introduction se termine sur le VIH sans que l'on comprenne vraiment pourquoi. Le fait de dire que ce virus est diploïde est tout simplement faux, car à aucun moment les deux copies des gènes ne sont exprimées simultanément. La "classification" en rétrovirus endogènes et exogènes est un non-sens car dans un cas on parle d'un virus infectieux et dans l'autre d'un élément d'un génome qui ne code plus pour aucun virus fonctionnel.Il faut donc nuancer la distinction entre endogènes et exogène en bannissant le mot "classification" à cet endroit et peut-être déplacer cet élément dans un paragraphe dédié. De plus la classification des rétrovirus en trois catégories selon l'aspect infectieux n'a rien d'officiel même si cela reste vrai, cet aspect est aussi à nuancer et, peut-être, à déplacer. Le paragraphe sur l'oncogénèse n'est pas complet car de nombreux virus sont oncogènes sans pour autant transporter avec eux un gène dédié. L'histoire de la découverte des Retrovirus peut être largement augmentée, tout comme les perspectives pour la recherche scientifique.

Bref, tout ceci non pas pour enterrer les contributeurs qui se sont déjà tué à faire un article somme toute très correct, mais pour insister sur le fait que l'article reste à l'état d'ébauche. Aussi pour avertir les lecteurs que les informations trouvées sur cette page ne doivent pas être prises comme parole d'évangile mais faire l'objet de recherches complémentaires, et aussi pour inciter vivement quelqu'un qui a le temps et les connaissances nécessaires à se pencher dessus pour l'améliorer.

Rom0303 18 août 2015 à 11:34 (CET)