Discussion:Que la fête commence...

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Que la fête commence ou Que la fête commence... ? phe 10 sep 2004 à 10:18 (CEST)

Erreurs historiques[modifier le code]

Le chapitre intitulé « erreurs historiques » pose problème en ce qu'il ne laisse aucune place aux libertés que peut prendre l'artiste avec l'Histoire si cela lui semble nécessaire, fût-ce à la révélation de la vérité. Yves Jouan (discuter) 8 février 2018 à 03:35 (CET)[répondre]

De toute façon, on nage en plein WP:TI. Je colle tout ça ci-dessous. --Guise (discuter) 22 octobre 2018 à 02:09 (CEST)[répondre]

Erreurs historiques et anachronismes visuels[modifier le code]

L'action se déroule à Versailles alors que le jeune roi n'y retourne qu'en 1722. À cette époque, il vit avec la cour à Paris.

La duchesse de Berry est caractérisée comme une gamine écervelée dont son père est trop amoureux. En fait, la princesse, veuve depuis 1714 et connue pour nombreuses « passades » amoureuses meurt dans sa vingt-quatrième année des mauvaises suites d'un accouchement très laborieux survenu dans son palais du Luxembourg fin mars 1719. Le scandale public de sa délivrance et sa santé déclinante poussent la princesse à se retirer au château de la Muette à Paris où elle s'éteint le 21 juillet[1]. L'autopsie montre qu'elle est retombée enceinte peu après ses couches.

Dans la dernière scène d'orgie du film, Marie-Madeleine, déguisée en incarnation de la misère, porte un masque de vieille femme par-dessus un masque de tête de mort. Il s'agit de masques de carnaval en latex, type de produit évidemment inexistant à l'époque où se déroule le film. Après cette scène, dans la salle de bain où Émilie lave la main « puante » du régent, la lumière provient de deux ampoules électriques.

Le Marquis de Pontcallec utilise le mot « avatar » alors que celui-ci n'est apparu dans la langue française qu'au XIXe siècle, tiré du sanskrit avatāra[2]. De plus, il l'utilise de façon erronée pour parler d'un événement fâcheux, cette confusion avec le mot « avanie » n'est attestée qu'à partir du XXe siècle.

Il ironise aussi à propos de la République de Bretagne, son projet, en parlant d'une « république de nobles », comme si cela ne pouvait pas fonctionner. C'est là une conception très moderne : la plupart des exemples de républiques connus à l'époque (République romaine, République de Venise, République de Gênes…) étaient des républiques de nobles.

La séquence finale, où des paysans indignés incendient un carrosse, annonce explicitement la Révolution française, une femme déclarant : « On va en brûler beaucoup d'autres » [sic]. En réalité, l'action se déroulant en 1720, il faudra attendre soixante-neuf ans.

Références[modifier le code]

  1. Fin janvier 1716, la duchesse de Berry accouche clandestinement d'une fille au palais du Luxembourg. Au printemps 1717, derechef enceinte, elle se retire au château de la Muette jusqu'à sa délivrance. Fin mars 1719, proche du terme d'une nouvelle grossesse, la « féconde Berry » ne renonce pas pour autant à sa vie de plaisirs, enchaînant les sorties et les dîners, largement arrosés d'alcools violents. De retour au Luxembourg, après une nuit de débauches, l'imprudente, prise de vives contractions, perd les eaux, et affolée se réfugie dans une petite chambre. Les difficultés du travail alertent les courtisans alors que la délivrance se fait attendre, augmentant le scandale. Cruelle aggravation aux tortures de l'enfantement, la fille du Régent à l'article de la mort se voit refuser les sacrements de l’Église. On la délivre enfin d'un enfant mort-né. Tandis que des poèmes satiriques brocardent la « naissance incestueuse » et les peurs de l'accouchée, celle-ci cache sa honte au château de Meudon. Mal relevée de ses couches, de nouveaux excès achèvent de délabrer ses intérieurs chahutés par la maternité. Après une longue agonie, la duchesse de Berry expire le 21 juillet à la Muette. L'autopsie de son corps révèle qu'elle est retombée enceinte durant sa convalescence à Meudon (Patrick Wald Lasowski, L'amour au temps des libertins, Paris, 2011, pp. 28-31)
  2. « Étymologie de AVATAR », sur CNRTL.fr (consulté le ).

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil[modifier le code]

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