Discussion:Quartier de la Maison-Blanche

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Carte fausse[modifier le code]

Il traine sur Commons une carte du 13e arrondiseement, fausse pour ce qui concerne les limites du quartier de la Maison Blanche. Celui-ci est limité à l'Est par l'avenue de Choisy, et non par l'avenue d'Italie. Merci d'y faire attention ! --Ordifana75 (d) 9 avril 2009 à 15:32 (CEST)[répondre]

Les patronages[modifier le code]

(Texte déplacé de l'article principal) Les Patronages (Souvenirs d'enfance d'un p'tit gars de la rue de la Glacière qui atteint ses 70 printemps en décembre 2010) Citons deux célèbres établissements d'éducation populaire pour les garçons, instaurés par la paroisse Sainte-Anne-de-la-Maison-Blanche : d'abord le "Patro Sainte-Anne" sur un assez vaste terrain longeant la rue Charles-Fourier, à quelques encâblures de l'église-mère. Des bâtiments en "U" entouraient l'aire de jeux. Celui du sud-est contenait la salle de cinéma. Les garçons y étaient admis après le goûter pris un peu avant cinq heures et la séance durait jusqu'à six heures. Celui du nord-ouest contenait les salles d'oeuvre. L'aire de jeux, au sol de mâchefer bien tassé voyait se dérouler des parties acharnées de foot-ball ou de basket-ball. Les enfants du quartier s'y rendaient en grand nombre les jeudis après-midis, venant même d'assez loin (J'en sais quelque chose ! ).

Ensuite, faisant le coin des rues de la Santé et de l'Èbre (rue disparue de nos jours) face à la chapelle dite "de la Sainte-Agonie", c'était l'Étoile de Montsouris qui connut ses heures de gloire surtout sous la direction de l'Abbé Alphonse fils de Francisque GAY (Co-fondateur du Mouvement "Le Sillon" avec Marc SANGNIER ; après la guerre de 39-45, il était ambasadeur au Canada ce qui nous valut, en cette époque de restrictions, d'être ravitaillés au patro avec des boîtes de lait en poudre de marque "Lolo", boîtes qui terminèrent leur carrière au stand du chamboule-tout lors des fêtes de fin d'années scolaires, après les Communions solennelles, dans la cour, en juin). Très dynamique, il laisse un souvenir ému aux jeunes des années 45-60 pour son action en tous domaines (sports, voyages, colos,caté pendant lequel nous étaient projetés les films fixes sur Jésus en provenance des éditions Bloud et Gay...). Là encore, dans un espace assez réduit qui avait été naguère une ancienne ferme ayant,entre autres, abrité les chèvres du Luxembourg, les garçons de ce quartier venaient passer les après-midis des jeudis soit sur la cour où de mémorables rencontres de balle-au-prisonnier faisaient retentir cris de joie ou de dépit, soit dans le bâtiment en béton construit vers les années 30 par l'Abbé RAGOUGET ; on pouvait y passer le temps en s' occupant à des jeux de société , ou au ping-pong, ou encore emprunter des ouvrages très sérieux comme "Tintin au Congo", "l'Oreille cassée", des albums des Coeurs-Vaillants. Je mentionnerai aussi les inoubliables parties de "drapeau" qui se déroulaient dans la fort courte rue de l'Èbre, en pente.Mais, le fin du fin, ce furent les matches de basket, grande spécialité du patro. Une de nos équipes minimes décrocha même plusieurs fois le titre de championne de Paris. Avec mes meilleurs copains( la bande des "Durs De La Glacière" les bien connus D.D.L.G.) , nous avions aussi constitué une équipe de 5 sous la direction de notre "coach" Jean-Claude R., de deux ans notre aîné.Je me souviens être allé disputer des matches en divers patros de la Capitale, parfois sur des terrains infâmes, détrempés et glissants...mais nous avions l'honneur de notre patro à défendre et nous serrions les dents ! Quant aux "courses au trésor", elle envoyaient des équipes de trois ou quatre garçons jusqu'aux confins de Paris, c'est-à-dire jusqu'au boulevard Kellermann et même au virage de la rue Cacheux devant les imposants ateliers "fortifiés" de l'usine Gnôme-et-Rhône, future SNECMA. Je me souviens y avoir vu, de longs mois durant, d'énormes caisses semblant abandonnées sur le trottoir et sous les tilleuls. J'apprendrai, quelques années plus tard, qu'il s'agissait de moteurs d'avion allemands en attente de départ. Mais, vu la durée de stationnement, je me demande si les "navires aériens" ont pu voler un jour ou...si ces grosses choses sont tout bonnement parties à la casse! Quant aux filles, leur patro se situait rue Boutin. Les braves soeurs du prieuré voisin s'occupaient d'elles. Nous n'avions,nous les garçons, que de très rares occasions de rencontre, uniquement pour des séances récréatives exceptionnelles où nous nous rendions dans leur salle des fêtes et aussi pour le caté le dimanche matin avant la messe des enfants. Mais c'était pour ceux préparant la Communion Solennelle, donc les "3èmes année".

C.M., ancien du quartier, ayant habité 29 années le 115 rue de la Glacière et actuellement maître d'école émériteTexte en italique.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 82.237.83.175 (discuter), le 28 octobre 2010 à 01:02— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 82.237.83.175 (discuter), le 24 décembre 2010 à 01:27