Discussion:Pierre Corneille

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Sans titre[modifier le code]

Rectifié le premier lien sur Horace, qui menait au poète.Edmondteste 22 juin 2007 à 12:33 (CEST)[répondre]

L'article anglais sur Corneille possède des informations supplémentaires, il faudrait en traduire certaines et les rajouter. --Ostrea (d) 19 octobre 2008 à 10:27 (CEST)[répondre]

Le mot "baroque" n'apparaît pas une fois, dans un tel article il faudrait peut être y remédier...

"Né à Rouen dans une famille de la bourgeoisie de noble cultivée" : non, ça ce n'est pas possible, on est noble ou on est bourgeois, mais pas les deux en même temps ! D'autant que le phrase n'est pas correcte

Sens du mot "poésie" au dix-septième siècle[modifier le code]

L'article contient cette note :

« La poésie recouvrait jusqu'au XVIIIe siècle tout ce qui relevait de la fiction (épopée, roman, théâtre) et de l'expression du sentiment personnel (poésie lyrique ou élégiaque), tandis que la littérature ou les (belles) lettres englobait alors aussi l'histoire et les sciences. C'est pourquoi en 1660 Corneille ouvrira le premier "Discours" théorique placé en tête de la nouvelle édition de son Théâtre par les mots suivants: 'Bien que selon Aristote le seul but de la poésie dramatique [= le théâtre] soit de plaire aux spectateurs, et que la plupart de ces poèmes [= les pièces de théâtre qui figurent dans le présent volume] leur aient plu, je veux bien avouer toutefois que beaucoup d’entre eux n’ont pas atteint le but de l’art. Il ne faut pas prétendre, dit ce philosophe, que ce genre de poésie nous donne toute sorte de plaisir, mais seulement celui qui lui est propre…' (Première phrase du Discours de l'utilité et des parties du Poème dramatique) »

L'exemple donné n'est pas convaincant, parce que les pièces de théâtre dont parle Corneille sont en vers. À ma connaissance, "poésie" avait au 17e siècle deux sens : 1° œuvre en vers; 2° qualité de ce qui est poétique, dans le sens d'une certaine beauté imagée (littérature ou arts plastiques). On ne rangeait pas un roman dans la poésie, sauf peut-être, exceptionnellement, à lui reconnaître de la poésie au sens 2°. J'aimerais qu'on me donne une citation de l'époque d'où il résulterait qu'on rangeait toute forme de roman sous le genre poésie. Marvoir (d) 29 janvier 2012 à 15:25 (CET)[répondre]

C'est compliqué de répondre en 2 lignes. Pour ne pas nous engager dans une longue discussion, je pense qu'il faut mettre à cet endroit du texte le mot "littérature" à la place de "poésie" et supprimer la note. Après tout, ceux qui lisent la notice Corneille de Wikipedia se fichent de savoir le sens exact de poésie au 17e siècle…, comme d'apprendre que le sens actuel de littérature apparaît seulement au 18e siècle (de même que votre sens n°2 de poésie).
Cela fait, quelques éléments de réflexion: Pour commencer, une citation concernant Molière qui, à la différence de Corneille, a écrit une bonne part de ses pièces en prose:
Le Père Rapin à Bussy-Rabutin:
"Ne trouvez-vous pas que les comédies de nos poètes (je ne nomme personne, car Molière est de nos amis) font tous les objets plus grands qu’ils ne sont, et qu’elles ne copient presque point au naturel, comme fait Térence? II en est de même des satires : on veut plaire au peuple par les uns et par les autres, et pour lui frapper l’esprit, on grossit les choses : on fait un misanthrope plus misanthrope qu’il n’est; un tartuffe plus hypocrite qu’il n’est. Cela est-il à votre gré? Le génie du peuple est grossier : il faut de grands traits pour le toucher."
(Lettre du 13 août 1672; dans Correspondance de Roger Rabutin, comte de Bussy, avec sa famille et ses amis, éd. Ludovic Lalanne, Paris, 1858, tome II, p.147)
Cette conception large de la notion de poésie s'explique par le fait que le concept de poésie à cette époque est repris d'Aristote (La Poétique) pour qui le poète, c'est celui qui fait (poiein)/ qui fabrique une fiction narrative (épopée) ou dramatique (tragédie, comédie): c'est pourquoi, au XVIIe siècle, les auteurs qui ont essayé de tirer le roman en prose du mépris dans lequel il était tenu se sont efforcé de le rapprocher des textes de fictions en vers (les épopées et les "poèmes héroïques" comme le Roland Furieux de l'Arioste). De leur temps, les Honoré d'Urfé, La Calprenède, Gomberville, Scudéry, n'ont jamais été qualifiés de romanciers: ils étaient poètes.
Pour finir, voici un ensemble de définition de lettres et de littérature et de poésie/poète et de roman, extraits du Dictionnaire de Furetière (1690) et du premier Dictionnaire de l'Académie (1694) où vous verrez que le sens 2 de poésie que vous proposez n'existait pas alors.
FURETIERE
LETTRES, se dit aussi des sciences. C'est un homme de Lettres, il a esté eslevé dans les Lettres, il a des Lettres. Les Barbares sont ennemis des Lettres, ne les cultivent point. François I. a commencé à faire revivre les Lettres en France. On appelle Mecenas, ceux qui protegent les gens de Lettres, qui leur font du bien. On appelle les Lettres humaines, et abusivement les belles Lettres, la connoissance des Poëtes et des Orateurs; au lieu que les vrayes belles Lettres sont la Physique, la Geometrie, et les sciences solides.
LETTRES, se dit aussi de plusieurs Livres et de leurs titres. On appelle la Bible par excellence, les Saintes Lettres. Les Lettres du Cardinal d'Ossat, de Bentivoglio, etc. Les Lettres de Voiture, de Costar, et d'une infinité d'autres Auteurs qui ont paru, et en même temps disparu en ce siecle. A l'égard des Anciens, comme Ciceron, St. Jerôme, St. Augustin, on les appelle Epistres.
LETTRE, se dit proverbialement en ces phrases. On dit qu'il faut aider à la lettre, pour dire, qu'il ne faut pas expliquer une chose à la rigueur, mais y adjouster quelque chose du sien qui en facilite l'intelligence. On dit aussi du secret d'une affaire qu'on ignore, Ce sont pour nous lettres closes. On dit aussi d'un Ouvrage fort achevé, où on ne peut rien adjouster, ni diminuer, qu'il n'y manque pas une lettre.
LETTRÉ, ÉE. part. pass. et adj. On appelle un homme lettré, Celuy qui a estudié, qui est sçavant: et on appelle non lettré, Celuy qui ne sçait pas le Latin, qui n'est pas gradué. Les Juges de village, les Eleus ne sont pas obligés d'estre lettrés, c'est à dire, Gradués en droit.
LITTERATURE. s.f.
Doctrine, connoissance profonde des lettres. Scaliger, Lipse, et autres Critiques modernes estoient des gens de grande litterature, d'une érudition surprenante.
Dictionnaire de l’Académie
On appelle Lettres au pluriel, Toute sorte de sciences et de doctrine. Les belles lettres. les lettres humaines. les saintes lettres. un homme de lettres. la republique des lettres. le Roy François I. a esté appellé le Pere des lettres favorisoit les lettres, a fait refleurir les lettres. cet homme a beaucoup d'esprit, mais il n'a point de lettres.
Lettres, se dit aussi de certains actes qui s'expedient en Chancellerie au nom du Prince. Lettres patentes. lettres d'abolition. lettres de remission. lettres de naturalité. lettres de legitimation etc. Toutes ces lettres s'appellent generalement Lettres Royaux. L'usage a authorisé cette façon de parler, quoy que ces deux mots soient de genre different. Mettre des lettres au seau. seeller des lettres. expedier des lettres. donner des lettres. lettres subreptices. lettres obreptices.
En ce mesme sens on appelle Lettres, Tous les actes qui s'expedient sous le seau des puissances Ecclesiastiques ou seculieres. Lettres de Tonsure. lettres de Prestrise etc. lettres d'Académicien de l'Académie Françoise. lettres de bourgeoisie etc.
On dit prov. et fig. Avoir lettres de quelque chose, pour dire, En avoir asseurance. Si j'avois lettres de vivre encore cinquante ans, j'entreprendrois etc. vous entreprenez un tel voyage, avez-vous lettres de revenir?
On dit en certains jeux de cartes, Demander lettres, pour dire, Demander qu'on refasse, quoy qu'on ait fait joüer. Je demande lettres, refaisons.
LETTRÉ, ÉE. adj. Qui a de l'erudition, qui a des lettres. C'est un homme lettré. gents ignares et non lettrez.
PERCE-LETTRE. subst. masc. Espece de canif tranchant des deux costez avec lequel on perce les lettres missives pour y passer un tiret afin de les cacheter. Il n'y a point de perce-lettre dans l'escritoire.
PORTELETTRE. s.m. Sorte d'estuy ou de petit porte-feüille dans lequel on met des lettres et des papiers, et que l'on porte dans sa poche. Mettez cela dans vostre porte-lettre.
LITTERATURE. s.f. Erudition, doctrine. Grande litterature. profonde litterature. il est homme de grande litterature. il n'a point de litterature. il a beaucoup de littérature.
Inversement, passons à poésie.
Acadamie 1694
POEME. subst. m.
Toute sorte d'ouvrage en vers. L'Epigramme, le Sonnet, le Madrigal sont de petits Poëmes. L'Elegie, l'Idille, l'Eglogue et l'Ode sont des Poëmes d'une plus grande estenduë. On appelle, Poëme dramatique, la Tragedie et la Comedie. On appelle Poëme épique, poëme heroïque, Un grand Poëme, où l'on raconte quelque action grande et heroïque, que l'on embellit de fictions ingenieuses et d'evenemens merveilleux.
Poëme, Se dit aussi absolument et particulierement du Poëme épique. Le Poëme d'Homere, le Poëme de Virgile. l'Iliade et l'Eneïde sont les plus beaux poëmes de l'antiquité. les Poëmes les plus estimez parmi les Italiens sont ceux du Dante, de l'Arioste, et du Tasse.
POESIE. s.f. L'art de bien raconter ou representer en vers les actions et les passions humaines sous des fictions ingenieuses. La Poësie est appellèe le langage des Dieux. la grandeur, la beauté, la noblesse de la Poesie. les charmes de la Poesie. avoir du genie pour la Poesie. aimer la Poesie. se connoistre en Poesie. le feu de la poesie. l'enthousiasme de la Poesie.
On donne differentes épithetes à la poësie, selon les differentes manieres dont elle traite les sujets sur lesquels elle travaille. On appelle Poesie lyrique, celle des Odes. Poësie dramatique, Celle des Tragedies, Comedies, et autres pieces où l'on introduit des interlocuteurs: Et Poesie épique, Celle qui regarde le poëme épique. On appelle Poesie burlesque, Celle qui traite son sujet d'une maniere burlesque.
On donne aussi differentes épithetes à la Poësie, selon les differentes matieres qu'elle traite: ainsi on appelle Poesie morale, Celle qui traite des mœurs; et Poesie sainte, chrestienne et sacrée, Celle qui s'éleve jusqu'à traiter des choses de Dieu, et de la grandeur des Mysteres.
Poesie, Se prend aussi quelquefois seulement pour l'Art de faire des Vers, pour la simple versification. Poësie douce et aisée. sa poesie est fort naturelle. il a choisi un genre de poesie convenable à son sujet. poesie nombreuse, harmonieuse.
Poësies, au pluriel signifie Ouvrages en Poësie, mais il ne se dit guere que des Ouvrages des Modernes. Les Poësies de Malherbe, de Racan. les poësies de Mainard. les Poësies de Voiture, de Sarrazin.
POETE. s. m. Celuy qui s'addonne à la Poësie, qui fait des Vers, Les anciens Poëtes. les Poëtes modernes. Poëte Grec. Poëte latin. Poëte François. Poëte Italien. Poëte Espagnol. Homere et Virgile sont les Princes des Poëtes. Poëte lyrique, Poëte tragique. Poëte dramatique. Poëte comique. Poëte elegiaque. Poëte satyrique. Poëte burlesque. grand Poëte. bon Poëte. excellent Poëte. estre né Poëte. mauvais Poëte. meschant Poëte. On appelle Poëte à la douzaine, Un mauvais Poëte. Et Poëte crotté, Un mauvais Poëte qui est gueux. Oeillet de Poëte. Voy OEILLET.
Lors qu'on dit qu'Un homme a leu les Poëtes, qu'il entend les Poëtes, etc. on entend tousjours parler des anciens Poëtes Grecs ou Latins.
POETEREAU. s.m. Terme de mespris qui se dit d'un fort mauvais Poëte. Ce n'est qu'un poëtereau.
POETIQUE. adj. de tout genre. Qui concerne la Poësie, qui appartient à la Poësie, qui est propre et particulier à la Poësie. Ouvrage-poëtique. stile poëtique. Phrase, mot, expression poëtique. terme poëtique. caractere poëtique. tour poëtique. fiction poëtique. invention poëtique. fureur poëtique.
On appelle, Licence poëtique, Les libertez que les Poëtes se donnent dans leurs Vers contre les regles ordinaires de la versification.
POETIQUE. s.f. Traité de l'Art de la Poësie. La Poëtique d'Aristote. la Poëtique d'Horace. la Poëtique de Castelvetro. Aristote dans sa Poëtique.
POETIQUEMENT. adv. D'une maniere poëtique. Cela est dit poëtiquement. s'enoncer poëtiquement.
POETISER. v.n. Versifier. Il n'a guere d'usage qu'en raillerie. Au lieu de songer à ses affaires, il s'amuse à poétiser.
Tout ça pour dire que je n'avais pas écrit au hasard dans la première version que Corneille s'était tourné vers ce qu'on appelait au 17e siècle de la poésie… Mais je reconnais humblement que c'était de la pédanterie inutile
--Béralde (d) 29 janvier 2012 à 17:06 (CET)[répondre]
D'accord avec ceci :"je pense qu'il faut mettre à cet endroit du texte le mot 'littérature' à la place de 'poésie' et supprimer la note." Marvoir (d) 29 janvier 2012 à 18:26 (CET)[répondre]

L'intro n'est pas un peu (beaucoup) longue ? --Natfrancenat (discuter) 14 mai 2017 à 13:33 (CEST)[répondre]

Sous-titre[modifier le code]

Quel est le sens du sous-titre „Directeur de PHub“? Villard 88 (discuter) 30 septembre 2020 à 22:23 (CEST)[répondre]