Discussion:Philibert Guinier

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Sur son père Ernest Guinier[modifier le code]

Il mérite tout autant un article. Voir

  • [Bartoli & Gény 2008] Michel Bartoli et Bernard Gény, « Ernest Guinier (1837-1908) : un forestier éclectique et visionnaire », Revue forestière française, AgroParisTech, vol. 60, no 4,‎ , p. 477-486 (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ) :
    • Quelques élément biographiques qui valent bien - sinon en plus complet - celles de très nombreux articles biographiques wk. Il est entre autres membre de la Société botanique de France à partir de 1878. Il a alors 41 ans, et a derrière lui de très solides connaissances obtenues par travail sur le terrain et observation intelligente.
    • médaille d’or au “concours littéraire forestier” organisé par la SFFCB, pour son Étude sur l’Épicéa comparé au Sapin terminée à Annecy le 11 mai 1903, dans lequel il "reprend souvent mot à mot des idées déjà exposées antérieurement" (voir p. 479) ;
    • Le pin injustement dit "de Bouget" devrait en toute justice porter son nom (voir p. 480)
    • Il est "le premier forestier à manifester une inquiétude pour la diversité génétique, préoccupation qui ne sera guère soulevée avant la fin du XXe siècle" (voir p. 481)
    • Il est le premier à exposer la méthode dite de nos jours « qualification-grossissement » (recherche google sur le sujet), reprise un siècle plus tard par quelques-uns dont Wilhelm (2003 (voir p. 479-480). Il l'appelle "méthode éclectique", qui vaut largement la peine de se pencher dessus - parlant en tant que "permaculteur dans l'âme" depuis 30 ans+, il n'y a aucun doute que sa pensée sur ce point est à la base d'une grande part de la permaculture.
    • Il a été l'un des gestionnaires de la forêt du canton Mont - forêt communale de Thônes (Haute-Savoie), "quasi ruinée en 1840", au sujet de laquelle André Schaeffer (spécialiste reconnu du jardinage comtois) dit en 1901 : "Les gestionnaires successifs" (dont Guinier discrètement cité), "les uns partisans du jardinage, les autres de la futaie pleine, se sont gardés de l’exagération et du parti pris systématique […]. Les conséquences de cet éclectisme intelligent, effectué sous le couvert du jardinage, ont été des plus heureuses"
    • Il a aussi écrit sur des aspects de l'histoire touchant à la sylviculture (voir p. 483) ; l'article cite :
      • [Guinier & 1885] Esnest Guinier, « Les arbres dynastiques sous Napoléon Ier », Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes,‎ , p. 459-461 (lire en ligne [sur gallica]).
      • 1904, Exploitations de bois de mâture dans les Basses-Pyrénées : la forêt de Laruns
  • Je trouve une nécrologie de 1908, dont photo (copyright expiré, donc libre), par Ch. Buttin, le président de l'Association florimontane d'Annecy, ici : [Buttin 1908] Ch. Buttin, « Nécrologie » (séance du 6 mai 1908), Revue savoisienne, Association florimontane d'Annecy, no 3,‎ 3e trimestre 1908, p. 76-79 (lire en ligne [sur gallica], consulté en ). dont une liste de ses publications, vraisemblablement non exhaustive mais c'est un début.
    • Dans la même ref, p. 135, il est signalé que ladite société aurait fait faire une plaque pour honorer notre homme.
  • Il annonce la création par la Société des amis des arbres d'Annecy, d'un début d'arboretum. Selon la nécrologie citée plus haut, c'est lui qui a créé cette société.
  • [Puyo 1997] J.-Y. Puyo, « La réforme du 8 janvier 1888 sur le mode de recrutement des cadres forestiers : l’épisode du Ministère Viette », Rev. For. Fr., t. 49, no 2,‎ (lire en ligne [PDF] sur core.ac.uk, consulté en ), où on a notamment :
    • En 1879, Ernest Guinier (4) remettait en cause cette prépondérance des mathématiques ainsi que le recrutement d’élèves issus de Polytechnique (depuis 1830, quelques rares polytechniciens pouvaient incorporer, sur titre et par décret ministériel, la première année de formation — dix-huit cas de 1825 à 1897) : « Il faut reconnaître que l’esprit géométrique est contraire aux tendances et aux qualités nécessaires pour cultiver avec succès les sciences d’observation. Le mathématicien est habitué à tirer, par la force du raisonnement, des déductions pour ainsi dire infinies d’un petit nombre de propositions et d’axiomes qui lui servent de point de départ. Rien n’est plus dangereux comme cette manière d’employer le raisonnement dans l’étude des phénomènes naturels. Mais, en outre, il y a lieu de se demander si l’esprit géométrique n’est pas destructif du goût et de l’aptitude à l’observation patiente et vraiment scientifique de la nature » (E. Guinier, 1879).
      A noter que lui-même (Ernest) a obtenu une "licence ès sciences naturelles, fait exceptionnel, voire unique à l’époque, pour un agent forestier" (cité de Bartoli & Gény 2008, p. 478)

Bref, il y a de la matière. On peut fouiller dans la Revue Savoisienne citée dans la nécrologie qui dit qu'il y a fait de nombreuses publications vers le tournant du XXe siècle ; et dans le bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes où se trouve son article sur les arbres dynastiques etc. 91.164.158.11 (discuter) 9 novembre 2022 à 23:57 (CET)[répondre]