Discussion:Nahmanide

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Bonjour,

petite question: rabbenou est un titre me semble-t-il. Quelle différence y a-t-il entre le titre de Rabbi et de Rabbenou ?

Merci Jyp 16 jun 2005 à 14:49 (CEST)

Réponse: Rabbenou signifie "notre maître". Attention, le Ramban n'est pas un Rabbi, mais un Rav. Le titre de "Rabbi" n'était attribuable que par le Sanhédrin en Eretz Israël. Le Rav est "simplement" reconnu apte à dispenser la halakha et à enseigner. Il ne s'agit pas tant d'un prêtre que d'un décisionnaire.

Amicalement --Inyan 16 jun 2005 à 19:19 (CEST)Inyan

Je rajoute que le titre de Rabbi n'était reconnu que par les Juifs dits rabbanites. On ne trouve pas de Rabbi chez les Karaïmes Bonne soirée --139.165.91.150 16 jun 2005 à 22:37 (CEST)Inyan

Majuscules[modifier le code]

Bonjour, beaucoup de problèmes avec les majuscules et les minuscules dans cet article : tantôt "chrétiens", tantôt "Chrétiens", etc.

Report de philosophie juive, à intégrer dans l'article[modifier le code]

Dans les controverses autour de Maïmonide, Nahmanide représenta la voie modérée :

"Si vous étiez d'avis qu'il y allait de votre devoir de dénoncer le Guide comme hérétique, pourquoi certains d'entre vous montrent-ils si peu de diligence à appliquer cette décision, comme s'ils la regrettaient ? Est-il séant en des matières aussi sérieuses d'agir capricieusement, d'applaudir l'un aujourd'hui et l'autre demain ?" (Igueret ha'Hemda)

Il proposa une voie de compromis : casser le bannissement portant sur Maïmonide, mais maintenir, voire renforcer celui sur ses œuvres. Cette opinion fut rejetée, tant par les tenants que par les opposants à Maïmonide.

Néanmoins, lui-même dans ses commentaires critiqua souvent les opinions du Maître, n'hésitant pas à déclarer qu'il est même péché d'en lire certaines, voire de ne pas se boucher les oreilles en les entendant.

L'œuvre la plus "philosophique" de Nahmanide fut sans doute son Sha'ar HaGuemoul, dernier chapitre de Torat haAdam (traité sur les lois du deuil, de l'inhumation…), qui traite de l'au-delà, du monde à venir, de la rétribution, de la résurrection.

Nahmanide critique vivement ceux des écrivains qui veulent rendre l'homme indifférent au plaisir ou à la douleur (c'est ce qu'on retire d'Épicure, par exemple). C'est agir contre la Loi, qui prescrit à l'homme de se réjouir aux jours de joie et de se lamenter aux jours de peine.

Il se gausse également de la prétention de certains philosophes à obtenir une connaissance de l'essence de Dieu et Ses anges, alors que la composition de leurs propres corps est un mystère pour eux

La révélation divine est le guide le plus sûr pour répondre à ces questions. Dieu étant juste dans Son immanence même, il doit y avoir rétribution, récompense ou châtiment, et cette rétribution ne peut avoir lieu que dans le monde à venir, car le "bien" et le "mal" en ce monde sont relatifs et ne durent pas (cf Aristote : la douleur est soit insoutenable, mais de courte durée, soit faible, mais elle dure longtemps).

Outre l'"âme animale" (pas très heureux en Français, quand on sait que le mot "âme" est dérivé d'anima, comme le mot "animal"), dérivée des "Pouvoirs Suprêmes", l'homme possède une âme qui lui est spécifique, et qui est une émanation directe de Dieu, préexistant à la création du monde. Elle se joint au plan matériel par le biais de l'homme et, à la mort de celui-ci, retourne à sa source ou pénètre dans la chair d'un autre homme.

C'est dans cette croyance que le lévirat puise sa justification, dont l'enfant issu de cette union hérite non seulement du nom du frère de son père "biologique", mais aussi son âme pour pouvoir continuer son existence sur terre (Isaac Abravanel surenchérira en disant que le frère du défunt est le plus à même d'accueillir l'âme du mort le temps qu'elle passe à l'enfant, raison pour laquelle c'est à un frère d'effectuer le lévirat, et non à n'importe quel proche parent. Source: Commentaire de Genèse 38 :7 et 9, in La Voix de la Thora, Elie Munk, Fondation Samuel et Odette Lévy, édition février 1998.).

La résurrection dont parlent les rabbanim, qui se fera après la venue du Messie, concerne selon Nahmanide le corps, et non l'esprit comme le pense Maïmonide. Nahmanide concilie les deux approches, en disant que le corps physique pourra, par le truchement de l'âme, s'élever à une essence si pure, si proche de l'esprit, qu'il en deviendra éternel.

Ramban / Rambam[modifier le code]

Dans A Bible ouverte (tome 2, 17e entretien) Abécassis désigne à plusieurs reprises Nahmanide par Rambam; c'est contradictoire avec ce qui est dit dans l'article. Est ce que la différence est si nette ? Mica (d) 5 avril 2009 à 13:42 (CEST)[répondre]

Comme Manet est différent de Monet. Et en l'état, je crois plutôt que c'est une coquille typographique. Pourriez-vous indiquer la page, le livre, etc., il se trouve que j'ai le livre des entretiens sur la Genèse, je pourrais voir ça de moi-même. Bien à vous--Nathan m'écrire 5 avril 2009 à 14:20 (CEST)[répondre]
En édition de poche, c'est page 175 et 176 du tome 2 (Et Dieu créa Ève). Ce sont les deux premières pages du 17e entretien Une seule chair. J'ai pensé aussi que c'était une coquille, mais comme elle est répétée, j'ai préféré poser la question. Mica (d) 5 avril 2009 à 14:42 (CEST)[répondre]
Effectivement... mais c'est une coquille. Voir http://www.jewishencyclopedia.com/search_results.jsp?searchType=1&pageNum=1&art_id=910&art_letter=M&search=ramban&x=0&y=0&searchOpt=0 et http://www.jewishencyclopedia.com/search_results.jsp?searchType=1&pageNum=1&search=rambam&x=0&y=0&searchOpt=0 . Bien à vous--Nathan m'écrire 5 avril 2009 à 15:01 (CEST)[répondre]
Ok, merci de la réponse. Je pense qu'il faudrait ajouter aussi le même distingo dans l'article sur Maïmonide, où j'avais été surprise d'arriver en cherchant Rambam. (et désolée pour la conversation décousue, je n'ai pas beaucoup de temps en ce moment.) Mica (d) 9 avril 2009 à 11:30 (CEST)[répondre]

La dispute de Barcelone[modifier le code]

Il est normal que la Jewish Encyclopedia donne du juif apostat à Pablo Christiani, chacun dit ce qu'il veut chez lui ; sur Wikipedia il n'y a pas à prendre parti et il faut parler de juifs convertis au christianisme ou de chrétiens convertis au judaïsme. On nous dit que la disputatio s'est terminée par la victoire éclatante de Nahmanide, il serait difficile de prétendre autre chose dans la JE mais je constate que nous n'avons qu'un seul son de cloche ou plutôt que le son du shophar puisque toutes les références sont des sources juives. Maintenant, y a-t-il une étude neutre sur cette discussion ? Disposons-nous d'un procès-verbal fiable ? C'est ce qu'il serait intéressant de savoir. Gustave G. (d) 12 juin 2009 à 08:19 (CEST)[répondre]

Selon le compte-rendu de Nahmanide lui-même, le roi lui a donné 300 maravedis etc. Les dominicains faisaient effectivement circuler leurs propres copies, reprises dans le Tela Ignis Satanis de Wagenseil. Cependant, ainsi que le note le critique de ces récits dans l'édition Verdier, il n'y a pas de bonne raison de mettre en doute le récit de Nahmanide, d'autant que la machinerie mise en route pour broyer un homme déjà vieux, et qui aboutit à son bannissement, s'explique mal s'il était déjà écrasé. Quant à Pablo Christiani, son zèle anti-juif a été bien au delà de celui des Juifs convertis : certains de ces convertis ont par exemple témoigné de ce que rien dans la loi juive ne corroborait les accusations de crime de sang rituel, alors que Christiani est surtout connu, outre cet épisode et ses retombées, pour avoir encouragé le marquage des Juifs par la rouelle, et ceci explique probablement les jugements si négatifs à son égard. Bien cordialement--Nathan m'écrire 12 juin 2009 à 11:48 (CEST)[répondre]
En tout état de cause, il existe une ambiguïté dans une certaine cat dont je suis l'auteur (la cat et l'ambiguïté), et c'est cela que je souhaiterais dissiper avant que débarquent des « militants » (début de pov-pushing, particulièrement « borné », sur un article périlleux ; assez décourageant). Suite un peu plus tard. Addacat (d) 12 juin 2009 à 12:53 (CEST)[répondre]
Ubi est ambiguitas ea ?--Nathan m'écrire 12 juin 2009 à 13:43 (CEST)[répondre]
Un pigeon voyageur se posera gracieusement sur votre balcon, si possible avant la troisième étoile. Addacat (d) 12 juin 2009 à 14:27 (CEST)[répondre]
euh non, aujourd'hui, c'est le coucher de soleil, à moins que vous ne désigniez demain ab initio ?--Nathan m'écrire 12 juin 2009 à 14:45 (CEST)[répondre]


Terre d'Israël[modifier le code]

Bonjour, concernant l'utilisation du vocable Terre d'Israël, je tiens à préciser que c'est incorrect voir anachronique. À l'époque le territoire vers lequel il émigre se nomme Palestine et est sous domination mamelouke, c'est donc ce terme qui prime. D'autant plus que lorsqu'on traite d'éléments historiques on indique toujours le nom de l'État d'époque. Je conçois de conserver l'expression lorsqu'il développe son idéologie et affirme que : "Selon lui, un Juif a en effet plus de mérite à observer les prescriptions divines en terre d'exil, sous le joug chrétien, qu'en Terre d'Israël sous le règne du Messie" mais j'ai remplacé ce terme par celui de Terre promise, qui reprend la même idée, mais est plus pertinent et ne prête pas à confusion avec l'État d'Israël. Piston (d) 23 avril 2011 à 18:09 (CEST)[répondre]

Oui mais Nahmanide ne parle pas de Palestine ni de terre promise mais d'Eretz (Israel) et Palestine pourrait prêter à confusion avec l'état palestinien en train de naître. Il est clair que l'état d'Israël ne recouvre pas la terre d'Israël de même que le futur état palestinien ne recouvrira pas la Palestine romaine ou mandataire. --Olevy (d) 23 avril 2011 à 23:17 (CEST)[répondre]
Pas vraiment de soucis quand il s'agit de sa pensée ou de citations, puisque c'est du domaine de l'idéologie, mais attention à ne pas l'indiquer quand on parle de son lieu d'exil par exemple, qui est un lieu historique. En l'état actuel cela me convient, on est sur un consensus je pense ? Cordialement, Piston (d) 24 avril 2011 à 02:59 (CEST).[répondre]

Acronyme/Acrostiche[modifier le code]

Bonjour

Dans le texte, on utilise une fois le terme acronyme et deux fois celui d'acrostiche pour RAMBAN et RAMBAM. Est-ce correct? Acronyme et acrostiche me semblent avoir des sens différents: acronyme est un sigle, tandis qu'acrostiche désigne un poème dont les initiales de chaque vers forment un mot ou une phrase.

Bien cordialement,

Jean-Louis Jean-Louis Frenkel (discuter) 9 mars 2023 à 09:21 (CET)[répondre]

Merci. Corrigé. --Olevy (discuter) 9 mars 2023 à 14:26 (CET)[répondre]