Discussion:M'Sila

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La ville de M'sila ou encore M'Silla, est une ville se situant au centre-est de l'Algérie. Nommée capitale de Hodna : plaines centrant les montagnes des quarte points de la wilaya. Se constituant de 47 communes et de 15 Daïra. Durant la période coloniale, c'est-à-dire depuis 1830 jusqu’au 1962, M’sila passait du statut de village indigène à celui de commune indigène l’an 1847, puis de commune à commune mixte l’an 1877 avec l’installation officielle des colons et leurs inscriptions aux registres de l’état civil après la mise en disponibilité aux habitants d’un édifice servant de Siège de la commune mixte. Les habitants de M'sila, au début du vingtième siècle, représentaient un tissage varié de races et d'ethnies venant des quatre points de la contrée. Il y avait, de même, ceux qui provenaient d'autres pays, entre autres la Turquie, le Maroc, l'Egypte et la France. D’autant plus, quant aux Juifs de M’sila, qui représentaient une communauté considérable vivant en symbiose dans un syncrétisme judéo-musulman, ils étaient venus de la Terre Sainte un peu avant, d’où le témoignage du lieudit Kherbet Ilyss qui est, ce dernier, considéré comme étant le premier homme à avoir posé les pieds sur cette terre. D’autres, à leur tour, se sont sauvés après la prise de Grenade en Espagne l’an 1492 en craignant l’arrivée vengeresse des chrétiens catholiques qui ont déjà ordonné leur éviction de la France d’abord entre 1306 et 1322 par Philippe le Bel et son fils Charles IV. Or, cette concomitance, devenant purement m’silie avec le temps, cachait entre ses bords des querelles et des ruses dissimulées dues à la différence de peaux, de sectes, d'origines et de dialectes. Tout groupe s'entendait parfaitement avec ses alliés, à moins que cette entente ne nuise pas aux intérêts personnels et privés de chacun. Les quartiers, sans qu’ils n’y eussent de ghettos nulle part, furent regroupés selon un découpage précis en suivant la règle de Qui se ressemblent s'assemblent. Les musulmans (relatifs quasi-totalement aux Arabes) étaient de masse, d'où les mosquées qui se trouvaient ça et là, presque dans chaque quartier, en occupaient l'épicentre. Notamment, la grande mosquée de Rommana : le Grenadier, la mosquée de Sidi Salah…etc. En effet, le marabout Boudjamline (qui est maintenant un mausolée comprenant une zaouïa et une grande mosquée de Djaafra ) était juste après le pont, endossant une colline à sa gauche sur le site appelé Ras El Hara, avec un grand minaret et une cour à l'intérieur bordée de voûtes et d'arcs brisés en tiers-point. Boudjamline, étant à cette ère la plus grande mosquée, portant à la fois une Histoire dans sa construction ainsi qu’une glorification au Nom qu’elle porte, témoignait la forte présence de l'Islam à M'sila. Les Taleb s'y réunissaient assidûment afin d'apprendre le Coran aux petits enfants et, cinq fois par jour, ils pratiquaient leur rite habituel : la Prière. Un peu au Nord de la Place Aristide Laussel , contiguë à un grand hôtel, représentant nos jours la petite mosquée appelée l'Anba (la vigne), une Synagogue prenait lieu. Tout juif y effectuait des visites fréquentes et régulières et, sacrée fut-elle aux yeux de tous les fidèles. Les rabbins y demeuraient assez souvent en tenant toutes les réunions dedans. Un autre lieu de culte se situait à une distance adjacente et opposée à la synagogue où, à chaque sortie de l'école, enfants de Juifs y allaient directement et ne sortaient qu'après un bout de temps pour revenir immédiatement à l'école. Il était interdit aux hors Juifs de s’y poser les pieds ; un gardien le surveillait pendant les cours. Quant aux auberges et hôtels, M’sila en avait deux grands reconnus par leur luxe, se situant l’un juste à côté de la Place Aristide Laussel et l’autre à l’Argoub.


N Lehimeur

Un des grand savants de M'Sila fut Moussa Al AHMADI Nouiouat originaire de Ouled Adi Legbala . Certes M NOUIOUAT a toujours Vécu à Bordj Bou Arreridj    93.10.169.12 (discuter) 15 juillet 2022 à 16:19 (CEST)[répondre]