Discussion:Les Visiteurs : La Révolution

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Incohérences de scénario[modifier le code]

Je place ici une section intéressante, il s'agit d'une analyse des inexactitudes du scénario mais qui est totalement du Wikipédia:Travaux inédits . Dommage...--Clodion 28 novembre 2017 à 20:39 (CET)[répondre]

  • La datation des évènements du film semble incohérente avec les deux premiers volets. En effet, le film se déroule en 1793 au moment où Robespierre est présenté comme l'homme fort du Comité de salut public, ce qui n'est pas exact car à ce moment-là il n'est encore qu'un député de la Convention parmi d'autres et son ascendant ne deviendra plus important qu'après l'assassinat de Marat et le départ de Danton.
  • Au début du film, on apprend l'exécution du roi Louis XVI, nous sommes donc le 21 janvier 1793 ou 2 pluviôse an I selon le calendrier républicain qui n'entrera en vigueur qu'à l'automne 1793 mais débute officiellement le 22 septembre 1792, jour de la proclamation de la République. Cela est contradictoire avec la fin du deuxième film où lorsque Godefroy et Jacquouille arrivent à l'époque révolutionnaire, ils se retrouvent face à une armée qui semble partir en campagne pour repousser les armées ennemies sur la frontière est de la France. À ce moment, l'accusateur public Jacquouillet apparaît en présence du général Bonaparte qui rappelle que le général Hoche attend ses directives. Or, Bonaparte n'était pas encore général au moment de l'exécution de Louis XVI, il ne se trouvait pas non plus à Paris mais en Corse où il retournait régulièrement. Il ne sera nommé général de brigade qu'à l'automne 1793 grâce à sa proximité avec la famille de Robespierre puis après une brève disgrâce qui suit la chute de celui-ci, il ne deviendra général en chef que lors de la première campagne d'Italie. Cela peut expliquer que malgré son apparition à la fin du deuxième volet, on ne revoit pas Bonaparte dans ce troisième film.
  • De même, l'un des acteurs apparaissant à la fin du deuxième film, Damien Ferrette qui joue l'un des soldats s'adressant à Godefroy et Jacquouille, est crédité comme « soldat de l'an II », cette datation est tout aussi contradictoire que la présence de Bonaparte car l'an II du calendrier républicain s'étend de l'automne 1793 à l'automne 1794 tandis qu'au moment de l'exécution de Louis XVI, nous sommes en l'an I même si le calendrier n'est officiellement adopté qu'à l'automne 1793.
  • La fin du deuxième film laissait entendre que le procès de Godefroy et de Jacquouille serait rapide et suivit d'une exécution immédiate. Or si l'on en croit les paroles de Nora, la fille d'Eusaebius, qui affirme qu'en étant piégés dans les couloirs du temps, ils vieillissent de dix ans par semaine, il semble donc qu'il y ait déjà une semaine d'écoulée depuis leur arrivée à cette époque et qu'ils ont attendu tout ce temps en cellule.
  • Lorsqu'on leur annonce la mort de Louis XVI, Godefroy s'écrie « Le roi est mort, vive son fils le Dauphin ! ». Or le terme « Dauphin » pour désigner l'héritier du trône de France n'a été adopté que le 30 mars 1349, date du Traité de Romans par lequel Humbert II du Viennois avait vendu sa seigneurie d'Albon et du Viennois (appelé par la suite Dauphiné) au roi de France Philippe VI, à la condition que le Dauphiné fût le fief de son fils aîné, qui porterait désormais le titre de Dauphin. Godefroy venant du XIIe siècle, le titre de « Dauphin » n'existait pas encore lorsqu'il a quitté son époque en 1123 et il ne devrait donc pas le connaître. La seule explication serait que Béatrice le lui aurait appris, dans le premier film, en lui enseignant l'Histoire de France postérieure à son époque.
  • Dans le premier film, Gonzague de Montmirail est mentionné pour la première fois par Béatrice dans cette même scène où elle raconte l'Histoire de France à Godefroy. Elle parle de lui comme d'« un bon copain de La Fayette », ce qui sous-entend qu'issu de l'aristocratie, il était partisan d'une monarchie constitutionnelle comme ce dernier tout en étant favorable au partage du pouvoir avec le peuple. Au moment de l'exécution du roi, La Fayette était prisonnier en Autriche car il avait été arrêté après avoir été mis hors-la-loi par le Comité de salut public. Il était tombé en disgrâce après la fuite de la famille royale à Varennes et avait quitté Paris après ces évènements, ce qui explique qu'il n'apparaisse pas dans le film. Ce qui est assez inexplicable, c'est qu'étant partisan de ces idées, Gonzague a dû en toute logique faire partie des députés de la Convention qui ont voté contre la mort du roi lors de son procès et il devrait sembler beaucoup plus atterré le jour où il apprend son exécution, il devrait également se soucier du sort de la reine et ses enfants enfermés à la Tour du Temple. Or il n'en est rien et il continue à revendiquer fièrement ses opinions révolutionnaires alors que d'après le premier film, ce sont ses opinions de monarchiste constitutionnel qui l'ont conduit à s'opposer à la Terreur et à finir sous la guillotine par Robespierre.
  • Les dernières scènes présentent une incohérence de scénario avec le premier volet de la trilogie : les Nazis occupent le château médiéval de Godefroy de Montmirail qui vient de traverser à nouveau les couloirs du temps, et qui reconnaît les tours et le donjon de son château. Godefroy pense être revenu enfin « au temps des chevaliers » du Moyen Âge. Or le château est censé avoir été transformé au XVIIIe siècle pour laisser place à celui racheté par la famille Jacquouille/Jacquart, laquelle en serait propriétaire dès la Seconde Guerre mondiale, ce qui contredit le premier volet où Béatrice dit que Jacquart est de la famille des anciens métayers de la famille Montmirail et est le premier de sa famille à en être devenu propriétaire. Se pourrait-il que certaines façades aient conservé un aspect médiéval ?
  • Toujours dans les dernières scènes, on découvre le jeune Jacques-Henri Jacquart dansant dans sa chambre sur une musique de jazz. Le garçon est âgé d'une dizaine d'années. En admettant que la scène se déroule dans les dernières années de la guerre, cela laisse supposer une année de naissance vers 1934-1936, ce qui ferait de Jacques-Henri Jacquart un homme âgé d'une soixantaine d'années dans le premier volet. Or, il semble plutôt avoir la quarantaine et être issu du Baby boom.
  • Dans le premier volet, Béatrice de Montmirail explique à son ancêtre Godefroy que le château des Montmirail a été vendu par son père, dernier comte de Montmirail à Jacques-Henri Jacquart, donc avant 1981 puisque le père de Béatrice est mort cette année-là. Or, dans ce troisième opus, Jacquouillet récupère le château pendant la Révolution et le château a d'ailleurs déjà son apparence des années 1990, alors que, normalement, il a été reconstruit après le Directoire. On peut tout de même imaginer que les Montmirail ont peut-être récupéré le château entre 1943 et 1981. En effet, Godefroy, à la fin du film, est résolu à en reprendre possession pour sa descendance. Cela pourrait aussi expliquer pourquoi Jacques-Henri a voulu racheter le château.
  • Les bijoux du Duc de Pouille (dont la relique de Sainte Rolande), pourtant très importants dans le second opus, ne sont ici aucunement mentionnés. Pourtant selon la fin du deuxième film, Godefroy est censé les avoir sur lui au moment où il boit la potion qui l'envoie par erreur à l'époque de la Révolution.
  • Jacquouille explique aux accusateurs et à Charlotte Robespierre que sa mère s'appelle Gertrude la fessue, alors que dans les premier et second opus, il disait qu'elle se nommait Gwendoline. Par contre, il mentionne pour la première fois le nom de son père, Anselme le purineur. Dans le second opus son nom n'était pas révélé, on savait seulement qu'il était mort gelé dans un étang. On comprend donc que le frère de Jacquouille aperçu dans le deuxième film, Prosper le purineur, a hérité de la charge de son père, ce qui en ferait l'aîné de Jacquouille.
  • Dans la première scène du film, Jacquouillet n'est pas présent à l'interrogatoire de Godefroy et de Jacquouille alors qu'il avait dit à la fin du second opus qu'il voulait qu'on les garde en vie pour qu'il puisse les interroger lui-même avant de les guillotiner. De plus, il ne les reconnaît pas à l'hôtel particulier des Montmirail alors qu'il est censé les avoir déjà vus.
  • On peut situer précisément le moment de la Seconde Guerre mondiale où Godefroy et Jacquouille arrivent. En effet, lorsque Edmond Jacquart se plaint auprès du colonel Würtz qu'on réquisitionne des chambres supplémentaires dans son château, ce dernier lui répond qu'il en a "besoin pour y loger le Maréchal Rommel qui revient de Tunisie". Cet élément indique que l'action débute en mars 1943. C'est en effet à cette date-là qu'Hitler relève Rommel de son commandement l'Afrikakorps, pris en tenaille par les Alliés en Tunisie, et le rappelle en Allemagne, afin d'éviter à cet officier qui jouit d'une très grande popularité auprès du peuple allemand, d'être responsable de la défaite et de l'anéantissement de l'Afrikakorps. Cependant, Rommel ne sera pas tout de suite affecté en France : après un bref séjour en Allemagne, il est dépêché avec d'autres généraux et maréchaux sur le front sud de l'Europe afin de contrer l'offensive alliée. Rommel ne sera affecté en France qu'à partir de novembre 1943 en tant qu'inspecteur général du Mur de l'Atlantique, fonction qu'il cumulera à partir de janvier 1944 avec celles de commandant en chef du Groupe d'Armée B. Il est donc difficilement concevable qu'au printemps 1943 (en mars le plus vraisemblablement), Rommel loge au château de Montmirail revenant de Tunisie. De plus, lors de son commandement en France, son QG se trouve en réalité au château de la Roche-Guyon.
  • Comme dit précédemment, le film se situe le jour de l’exécution du roi (21 janvier 1793). Or, lors de l’arrivée de Joseph Fouché, Prune le décrit comme le mitrailleur de Lyon. Mais les massacres de Lyon se sont déroulés le 30 octobre 1793, soit 9 mois après.
  • Il est dit dans le premier film que l'époque de Jacquouille et Godefroy se situe en l'an 1123; Pourtant, on peut apercevoir au début de ce troisième opus que Raoul Ier de Vermandois a déjà perdu son oeil, alors qu'il l'a perdu en 1129 lors de la prise du château de Livry, soit 6 ans plus tard.