Discussion:La Carrière d'une femme de chambre
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Le résumé italien actuel[modifier le code]
J'avais traduit voici plus de dix ans le synopsis italophone ; depuis, il s'est enrichi et je l'ai traduit à nouveau, mais je me demande si la forme plus brève d'autrefois n'était pas meilleure. Dans le doute, je mets ici mon travail actuel : le cinéphiles verront ce qu'il faut faire. Gustave G. (discuter) 19 septembre 2019 à 14:38 (CEST)
Marcella Valmarin, jeune serveuse vénitienne passionnée de films téléphones blancs, décide d’aller à Rome pour devenir actrice. En fait, c’est tout simplement que pour la séduire un client de l’hôtel où elle travaille s’est prétendu réalisateur et lui a fait croire qu’il l’attendra dans la capitale. Elle part accompagnée de son petit ami Roberto Trevisan, à qui elle a promis qu’elle l’épouserait dès qu’ils seront arrivés ; mais à peine est-elle à Rome, que ses mésaventures commencent avec des hommes qui profitent de sa facilité à être séduite quand on lui promet qu’elle deviendra actrice.
Ayant appris qu’elle l’avait trahi avec Bruno, un officier des chemises noires, Roberto répond « non » à la question du prêtre devant l’autel où on célèbre le mariage de nombreux jeunes couples du régime, et il crie que sa petite amie est une putain. Marcella se retrouve concubine de Bruno et commence sa carrière de prostituée dans le bordel tenu par la mère de ce dernier. Ayant rencontré par hasard Mussolini en personne, elle lui accorde ses faveurs et il la fait pénétrer dans le monde du cinéma, parmi une foule de personnages serviles ; quant à Roberto, le Duce se débarrasse de lui en l’enrôlant comme « volontaire » pour la guerre d’Espagne.
Marcella connaît un succès facile, avec Alba Doris pour nom de scène et elle entretient une relation assez stable avec l’acteur cocaïnomane Franco D’Enza. Arrive le 25 juillet 1943, avec l’effondrement du fascisme, adieu gloire et argent. Elle décide alors de retourner dans son village natal, Conegliano Veneto et, tout en continuant à se prostituer pour subvenir à ses besoins matériels, elle entreprend à travers l’Italie, dans le Nord occupé par les Allemands, un voyage mouvementé au cours duquel elle rencontre Adelmo, dénonciateur de Juifs. Cependant, ayant qu’elle n’a plus rien, les parents de Marcella qui la croyaient riche la chassent sans façon.
Après la guerre, Marcella se trouve un riche mari, un chocolatier suisse. Quant à son petit ami Roberto qui a combattu dans toutes les guerres terribles de la période fasciste, on le croit mort en Union Soviétique. Aussi Marcella, profitant du voyage de son époux dans ce pays, lui demande de l’accompagner pour chercher le cimetière de son ancien amoureux. Mais le paysan à qui ils demandent de leur indiquer le chemin du cimetière n’est autre que Roberto lui-même, devenu méconnaissable et qui se retrouve désormais avec une femme et des enfants dans une Russie peut-être plus hospitalière. Il donne à ces étrangers les renseignements demandés et, pendant qu’ils s’éloignent, retourne à ce qui est devenu sa vie.