Discussion:Léopold III (roi des Belges)

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Décision de capitulation[modifier le code]

La décision de Léopold III de capituler a été en partie prise sous la pression des événements, alors que son conseiller militaire, le général Van Overstraeten, avait proposé de résister encore quelque temps. Le Professeur Henri Bernard estime que cette décision veut séparer le sort de l'armée belge du sort des armées alliées, parce que, comme l'explique le Professeur Balace, les défections nombreuses dans les troupes flamandes, font craindre au roi que si celles-ci se poursuivent, les Allemands en tirent parti pour soutenir la même politique de séparation de la Flandre et de la Wallonie qu'en 1914... On peut y ajouter un motif grave révélé par l'amiral anglais Sir Roger Keyes au début de ses mémoires lorsqu'il écrit que l'armée anglaise s'apprêtait à réembarquer en lâchant l'armée belge (à lire dans le corps de l'article). Il convient de préciser que la reddition belge était limitée à l'armée de campagne et fut signée non par le roi mais par le chef d'état-major adjoint. Le roi ne voulait pas signer un acte de reddition qui eut pu être interprété comme un acte politique engageant l'Etat, comme il l'avait dit à Keyes (à lire dans le corps de l'article). L'armée de forteresse étant distincte de l'armée de campagne, il fallut aussi un ordre séparé adressé par l'état-major belge au dernier fort qui n'était pas encore tombé, le fort de Tancrémont. Les troupes d'Afrique n'étant pas comprise dans la reddition, elles ont pu continuer la guerre pour aller remporter des victoires contre les italiens d'Abyssinie.

La décision de Léopold III n'a donc rien à voir avec l'armistice français qui engageait la France en tant qu'état, dans la voie de la collaboration avec l'Allemagne et impliquait les troupes d'Afrique.

L'armée belge de métropole était seule concernée par la reddition, et non l'Etat. L'Etat belge partait avec les ministres qui furent reconnus comme représentant la Belgique en guerre, et cela par toutes les puissances alliées et même les pays neutres.

Bataille de la Lys (1940)|Bataille de la Lys]]

Utilisateur: José Fontaine 20/07/06 oh 15

A l'utilisateur Speculoos[modifier le code]

Votre juridisme exacerbé et l'application de celui-ci dans la querelle qui vous a opposé à certains contributeurs wallons (? Glurps, ne devrais-je pas dire francophones?) à propos de la caractérisation des villes belges ont amusé la communauté wikipédienne pendant quelque temps. Comme l'on dit vulgairement en français, l'utilisation du qualificatif "wallon" vous écorche "manifestement la gueule". Diantre, fichtre, quelle casuistique n'avez vous pas développée aux fins de faire prévaloir votre point de vue. Au total, on finit par concéder, mais à quoi bon, que vous n'avez probablement pas tort et, même, si on veut bien, que vous avez probablement raison. Il faut donc dire que Charleroi est une ville francophone de la province de Hainaut. On pourrait ajouter "de la région wallonne". Mais, le fait de rajouter cela introduira, si j'ai bien compris, une formidable redondance qui vous déplaîra souverainement. L'utilisation du substantif "Wallonie" équivaudrait au geste du torero dans l'arêne.

Bon, soit. Faudra s'y faire.

Mais, ici, dans cet article, vous faites plus fort encore. Car vous allez dans le secret des isoloirs pour faire le lien entre le régime linguistique de l'électeur et la réponse qu'il fournit. Le vote exprimé à Anvers l'est assurément dans une province flamande (hum), mais qui vous assure qu'il est émis par un néerlandophone? Que le vote émis à Liège l'est par un francophone? Si je ne me trompe le père de Mme Onkelinx, résidait à Ougrée mais était limbourgeois, l'actuel Ministre-Président de la région flamande était francophone dans sa jeunesse. Que dire alors des cantons de l'Est? Que dire alors de l'agglomération bruxelloise?

Quant aux troubles, ils ont éclaté à Liège, à Charleroi, à Mons.

Alors, s'il vous plaît, restez simple et dites "simplement" que le NON l'a majoritairement emporté dans les provinces wallonnes, et que la non prise en compte de ce résultat y a provoqué des troubles.

Vous pensez pas que c'est plus clair? Plus simple?

Reddition[modifier le code]

Bonjour,

Je me suis permis d'apporter une petite correction à l'article sur Léopold III. Contrairement à ce qu'il était écrit, Léopold III n'a pas décidé la reddition "contre" l'avis du Gouvernement. Cela n'aurait d'ailleurs pas été possible, vu que le Gouvernement, qui s'était exilé en France - sauf le premier ministre Pierlot, le ministre des affaires étrangères Spaak et le général Denis, ministre de la défense nationale - n'était pas joignable et n'était pas en mesure d'émettre un avis collégial. En outre, la reddition (ou capitulation ?) est un acte purement militaire, au contraire d'un armistice. Et il n'y a pas eu d'armistice. La décision de reddition, purement militaire, n'incombait donc pas au Gouvernement belge. Mais si tous les ministres n'étaient pas présents, le premier ministre Hubert Pierlot et le ministre des affaires étrangères Paul-Henri Spaak, eux, étaient là, tentant, sans succès de convaincre le roi de fuir en France, tandis que le général Denis, ministre de la Défense restait en retrait. D'où le différend qui opposera Pierlot et Spaak au roi durant toute "l'affaire royale" sur la question de savoir si le souverain devait partir en exil ou non. Tout cela a été abondamment exposé et marque le début de ce que l'on va appeler "l'affaire royale".

Je ne suis pas d'accord avec l'opinion émise que Léopold III aurait décidé la reddition prématurément. Il a pris la décision au dernier moment quand il était devenu clair que le front belge était sur le point de se disloquer. Un observateur américain a écrit par la suite que la reddition a provoqué un arrêt des hostilités sur le front belge de 24 heures avant que l'armée belge soit, de fait, démobilisée et faite prisonnière. Ce qui permit de retenir l'armée allemande plus longtemps que si l'armée belge avait continué le combat car elle n'aurait pas tenu la ligne aussi longtemps. De fait, les troupes allemandes n'ont pu déblayer le terrain occupé par les restes de l'armée belge avec son matériel qui encombrait les routes qu'au bout d'une journée et d'une nuit, alors que les Belges ne faisaient rien pour y aider. Et, de plus, il fallait à l'état-major allemand organiser la reddition et encadrer la masse des prisonniers avec, pour conséquence, de soustraire un certain effectif de la Wermacht aux troupes chargées de poursuivre les Anglais.

Il a également été reproché à Léopold III d'avoir trahi ses alliés en décidant cette reddition sans les informer. Cette rumeur provient d'un discours prononcé par le Président français alors aux abois au lendemain de la reddition belge. Léopold III a tenu tant que possible ses alliés Anglais et Français au courant de la situation (l'officer de liaison anglais a abondamment témoigné dans ce sens, ainsi que le colonel Rémy, un Français, dans son livre "le 18e jour" où il révèle que les avertissements du roi au commandant de l'armée française du nord avait été captés et enregistrés par le service d'écoute de l'armée française).

Étant en mission au Darfour, je ne suis pas vraiment en mesure de fournir les sources de ces affirmations (résultat d'un travail effectué durant mes études), mais si d'aucun juge cela nécessaire, j'essaierai de les citer à mon retour (début janvier 07).

Je tiens à préciser que je ne suis pas "Léopoldiste" et je considère que Léopold III porte une lourde responsabilité dans la Question Royale du fait du manque de réalisme poilitique dont il a fait la preuve dans la suite, notamment dans son testament politique de 1944. Cependant, il a également été l'object de beaucoup de critiques infondées et qu'il convient de corriger.

Pierre (utilisateur vmalep), le 22.11.06

Je vous recommande les ouvrages de Jo Gérard sur la question et le gouvernement belge était à Wynendaele en la personne de Spaak et Pierlot, le reste était dans la nature comme l'a dit Pierre.
Quant à la tentation totalitaire, c'est de la pure démogagie politique lancée par ses adversaires lors de la Question Royale. Souvenons nous de l'instabilité politique qui traversa le royaume, des querelles politiciennes et du Roi qui pousse à les voir cesser pour faire revenir une certaine stabilité. N'oublions pas non plus la façon dont régnaient ses prédécesseurs avant de nous emporter dans des jugements trop hâtifs.
Il est à noter que les armées alliés furent parfaitement informée de l'intention du Roi et que le Daily Mirror fut condamné par la justice britannique pour diffamation pour avoir oser reproduire ce genre d'attaque en 1941.
La capitulation de l'armée belge ne retire pas la Belgique du camp allié, elle retire seulement ce qui reste de l'armée belge. Léopold III règne mais c'est le gouvernement qui gouverne et qui, lui, finira à Londres.
Je suis incapable d'intervenir dans ce débat mais je trouve que citer Jo Gerard comme référence me semble excessif. La lecture de son oeuvre me fait penser au "Pays de Candy" plutôt qu'à de l'Histoire avec un grand H.--81.240.37.142 (d) 28 décembre 2009 à 11:10 (CET)[répondre]
Je ne vois pas où Jo Gérard est cité dans l'article. Cela étant, cet article, comme tous ceux sur les souverains ayant régné en Belgique est peu sourcé et plutôt incomplet. Sans compter d'autre défauts. Je m'en vais du reste supprimer de ce pas la longue liste de ses voyages dont l'intérêt encyclopédique me paraît des plus limités. --Lebob (d) 28 décembre 2009 à 11:56 (CET)[répondre]

Contradiction[modifier le code]

Depuis les remarques des différents intervenants ci-avant, l'article a été très étoffé, notamment par des références figurant dans le texte ou en bas de pages (au nombre de 64) et tirées d'auteurs sérieux appartenant à plusieurs nationalités. A la lumière de ces informations supplémentaires, il apparaît deux choses apparemment contradictoires. D'une part, vu la situation militaire et notamment le lâchage des anglais, (que ceux-ci s'acharnent depuis à dissimuler dans leurs livres d'histoires, articles, etc ...) le roi avait de bonnes raisons de vouloir capituler. Sinon, il lui aurait fallu le courage de faire tuer des dizaines de milliers de soldats belges en entraînant un massacre parmi deux millions de réfugiés civils bloqués entre la Lys et la mer, dans un territoire pilonné par les Allemands. Et tout cela dans le seul but de prouver que ce n'était pas l'armée belge qui lâchait la première. Il est facile de critiquer la décision de Léopold III soixante-dix ans après les faits, quand on n'est pas dans la situation d'un homme qui a le pouvoir d'envoyer des troupes à la mort (et des civils en plus) sachant que cela ne pouvait plus rien changer.

Il est prouvé par un anglais, en l’occurrence un amiral, ce n'est pas rien, que le lâchage anglais est un fait historique "Pownall, chef d'état-major britannique continua à cacher à Davy (adjoint de l'amiral Keyes) que les Britanniques avaient abandonné leurs positions sur le flanc droit des Belges et qu'ils filaient éperdument vers Dunkerque , cit. Lord Keyes, page 373 dans son livre "Un Règne Brisé". Cette citation est textuelle et il en est des tas d'autres, dans le même livre, qui révèlent que l'armée belge s'est retrouvée tout à coup isolée. Ainsi, Keyes, qui était l'officier de liaison anglais auprès du roi ne pouvait prévenir celui-ci de ce qui allait arriver puisque lui-même était volontairement laissé dans l'ignorance. Quand il constata le fait, le roi s'est senti trahi. Il avait cependant prévenu, dans les jours précédents, que la fin approchait. Dans l'espoir que les Anglais ne laisseraient pas tomber l'armée belge, Keyes reconnaît dans son livre "Un règne brisé" qu'il n'a pas révélé tout de suite ce qu'il savait. Les preuves en sont fournies dans l'article : courrier au roi d'Angleterre, appel radio au général français commandant des armées du Nord, etc ...

Dans son livre "Le 18e jour", le colonel Remy, gaulliste et résistant français de la première heure, c'est-à-dire quelqu'un qui était honnête et courageux, a prouvé qu'il est faux de continuer à colporter que le roi a trahi. Et il cite des textes et des appels radio captés par les services français (et Remy nomme ses sources). Le roi n'a pas trahi, mais il a été lâché et, avec lui, l'armée belge. Et pourtant, certains pensent que le roi ne devait pas capituler, de façon à prouver que, par sa résistance, l'armée belge, elle, ne lâchait pas la cause alliée. Citation extraite du livre du colonel Remy En attaquant Léopold III et en l'injuriant, Reynaud et ses complices ont détourné la colère des Français contre un souverain dont la loyauté vis à vis de la France et la Grande Bretagne ne vacilla pas un seul instant.

On peut en citer des tas d'autres, même des Allemands qui croyaient balayer l'armée belge en une semaine, alors qu'à leur grand étonnement, il en fallut trois. Mais le roi et le gouvernement avaient obtenu, non sans mal, que le parlement vote les crédits pour une armée de vingt-deux divisions qui combattirent effectivement, alors que la France, cinq fois plus peuplée que la Belgique, n'opposa, de fait, que cinquante-deux divisions à la Wermacht. Quant aux Anglais, ils commencèrent la guerre en envoyant sur le continent ... deux divisions !

De plus,le fameux Chamberlain, le premier ministre anglais qui, d'accord avec le premier ministre Français Daladier, avait signé les accords de Munich qui laissaient Hitler dépecer la Tchécoslovaquie au mépris des traités, avait proposé aux Allemands, en 1938, de leur offrir le Congo Belge ... pour calmer leur agressivité. C'était soi-disant secret, mais le roi Léopold III, qui avait dans la noblesse anglaise des amis bien introduits dans la politique, l'avait appris par ses relations privées. Il avait donc des raisons d'être méfiant vis à vis de la résolution du gouvernement britannique d'être un allié honnête. Ce que les événements de mai 1940 ont révélé être une méfiance fondée.

Que le Congo Belge ait été destiné, comme les autres colonies, a être décolonisé, dans les vingt ans qui ont suivi, comme les colonies des autres pays occidentaux (ce que l'on ne savait évidemment pas 1938) ne change rien à ce que l'on doit penser d'un tel marchandage par lequel les Anglais acceptaient de voir l'Allemagne nazie débarquer en Afrique en 1938 et, vraisemblablement, attaquer directement la Belgique pour l'obliger à plier. Et qu'auraient fait les Français ? Sans doute, seraient-ils intervenus pour contrecarrer l'Allemagne qui se serait installée en face de leur colonie du Congo français ... et aussi parce qu'ils n'auraient pu tolérer l'armée allemande envahissant brutalement la Belgique dès 1939, comme elle a envahi la Pologne. Mais la Belgique et la France étaient encore moins préparées en 1939 qu'en 1940 pour soutenir une guerre contre l'Allemagne. Mais, comme il était apparu à Hitler qu'il n'avait pas les moyens logistiques pour des opérations en Afrique et comme son but était l'invasion de l'Union Soviétique, on l'échappa belle provisoirement.

Mais ... si, malgré tout, Hitler avait accepté, qu'aurait fait l'Angleterre ? Aurait-elle aidé les Allemands à écraser une résistance belge en débarquant à Ostende pour attaquer dans le dos la Belgique en plein réarmement ? Les perspectives ouvertes par le sinistre marchandage de monsieur Chamberlain donnent froid ...

Contributions non sourcées[modifier le code]

Depuis plusieurs jours, un contributeur IP modifie l'article. Sans sourcer ses modifications. Je ne maitrise pas ce sujet qui reste sensible. J'ai placé le bandeau {{a sourcer}}, mais sans succès. Comment réagir et qui le fait . --H2o (d) 25 octobre 2010 à 15:54 (CEST)[répondre]


Il est très visible que l'article dans Wikipedia est sourcé par de nombreux numéros introduits dans le texte pour renvoyer à des références en bas de page.

On peut y ajouter Marcel JULIAN, ce Français qui présida jusqu'à sa mort une association franco belge destinée à réhabiliter le roi et la Belgique. Historien (on lui doit des scénarios historiques pour la télévision française),il fut aussi le premier président de France 2, lorsque cette chaîne se sépara de la première (celle-ci destinée à être privatisée). Ecrivain et éditeur (sur de Gaulle et ses rapports avec l'édition), Julian est une référence incontestée dans le milieu intellectuel français. Il n'empèche, d'aucuns continuent à propager le bobard du "roi félon", comme dans "De l'Abîme à l'Espérance" de Max Gallo où, à la page 128, l'expression est reprise sans le moindre souci de se référer aux faits. Il suffit de lire le livre de lord Keyes, "Un Règne Brisé", qui confesse le lâchage anglais, alors que l'armée se battait sur la Lys. Le colonel Remy, ce gaulliste de la première heure, avait pourtant rétabli la vérité dans son livre "le 18e jour". Mais il se vit interdire de laver le roi de l'accusation de trahison par monsieur Bernard Pivot en personne, lorsque, dans une émission "Apostrophe", il entendit celui-ci lui couper la parole par ces mots : "Léopold, ça suffit !" Les téléspectateurs ne purent donc connaître les faits dont la réalité anéantit les sempiternelles accusations que des auteurs reprennent de génération en génération en se copiant les uns les autres dans des articles et ouvrages de compilation que certains n'écrivent même pas toujours eux-mêmes. Ainsi, le grand public ignore les appels et avertissements de Léopold III (détaillés dans l'article Wikipedia) cités par Remy tout au long d'un livre très bien documenté : lettre par porteur au roi d'Angleterre, appel radio au général français Blanchard, commandant de l'armée du nord. Cet appel a été enregistré par les services d'écoute de l'état-major français. Page 355, entre autres du livre du colonel Remy. Celui-ci s'est plaint de cette censure dans des interviews, entre autres à "VLAN", dans une page entière du 20/04/1977 dans laquelle il met Bernard Pivot en cause, celui-ci lui ayant coupé la parole avant qu'il ait pu justifier l'attitude du roi, et cela en pleine émission d'Apostrophe. (Colonel Remy "Le 18e jour", éd. France-Empire, 1976. "VLAN", n° 719, 20 avril 1977).

Je ne conteste pas a priori le contenu des modifications. Mais…
  • merci de vous créer un compte utilisateur. Même sans citer votre identité réelle, même si je le fais.
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  • et comme ceci est une encyclopédie (même libre), de respecter les règles et syntaxes quant aux citations des sources.
Je suis prêt à vous guider, de vous parrainer, à condition que la première de mes demande soit rencontrée.
Bien à vous. --H2o (d) 26 octobre 2010 à 17:58 (CEST)[répondre]

Les drapeaux de l'abbaye Saint-André à Bruges.[modifier le code]

Connaissez vous le premier acte de résistance de Léopold III en 1940 ? Ayant déposé les armes, il s'est posé des questions sur le sort des drapeaux de régiments qui se battaient avec lui. Les ayant réunis, il les fit envoyer à l'abbaye Saint-André de Bruges. Le capitaine Guilmot qui les transportait fut reçu immédiatement par Dom Nève, le père-abbé. Alors se posa l'inquiétante question de savoir où on allait les cacher. Dom Francis (Gérard de Meeûs) fut appelé. Il reçut le dépôt précieux et avec l'aide du frère Yves, menuisier commença la construction d'une cachette idéale. Toute la guerre des soldats allemands ont veillé sans le savoir en dessous de la cachette ainsi pratiquée. Le placement d'une ligne téléphonique faillit tout dévoiler. Après la guerre, le ministre Léon Mundeleer vint féliciter les héros qui avaient pris ce risque énorme. Il les décora tous les trois. Cette belle histoire est racontée par Jacques Le Berger-Carière dans une revue Historia de 1962 Sauvez les drapeaux belges et la photos des trois moines figure en couverture du Patriote illustré. Agapite--109.128.127.158 (d) 26 novembre 2012 à 22:28 (CET)[répondre]

Le 6 juillet 1945, en présence du ministre de la Défense nationale, une cérémonie à l'abbaye de Saint-André, commémora ce sauvetage et glorifia ceux qui en avaient été les acteurs. Dans la joie ou l'agitation de la paix retrouvée, dans les soubresauts de l'après-guerre, cette manifestation officielle de reconnaissance - parmi tant d'autres - passa peut-être inaperçue. Ce sauvetage - unique dans l'Histoire - méritait, croyons-nous, d'être beaucoup mieux connu. --Agapite (d) 8 décembre 2012 à 18:54 (CET)[répondre]

La durée du règne de Léopold III est-elle correcte : 1934-1951 ? En effet, si on prend en compte la capitulation du 28 mai 1940 et la captivité du roi en 1944-1945 ainsi que la déclaration d'impossibilité de régner de celui-ci par le gouvernement, n'y a-t-il pas là une correction à apporter ? Apparemment, c'est la consultation populaire du 12 mars 1950 qui marque le retour de Léopold III sur le trône (le site de la Monarchie belge dit : « Le 20 juillet, fort de la majorité de "oui" dans l'ensemble du pays, le gouvernement fait constater par les Chambres la fin de l'impossibilité de régner. »), jusqu'à son abdication finale du 16 juillet 1951. Les spécialistes de la Belgique et les constitutionnalistes belges sont-ils donc d'accord pour scinder le règne de Léopold III en 2 :

  • 23 février 1934-1940 (date de l'impossibilité de régner à préciser)
  • 20 juillet 1950-16 juillet 1951

--Cyril-83 (d) 6 juillet 2013 à 09:42 (CEST)[répondre]

Erreur manifeste[modifier le code]

Outre le ton très belgicain jusqu'au risible de cet article, cherchant en permanence à exonérer et portant en regard l'attitude de la France - présentée comme évidemment moins noble/utile/etc selon une tradition belgicaine très établie pour auto-justifier son existence, je note l'attribution d'un très imaginaire "grand cordon de la Légion d'honneur" qui n'existe pas dans cet ordre. De plus, au regard de la décision de Léopold III de se laisser couper des troupes alliées (en retraitant vers le nord au lieu de suivre la ligne général des Alliés vers le Sud) et de capituler - pour des raisons de politique interne qui peuvent avoir leur légitimité (éviter une décomposition totale de l'Etat belge sous la poussée séparatiste flamande) - le gouvernement français avait décidé de retirer au souverain tous les honneurs qui lui avaient été accordés auparavant. Je ne sais si, du fait des chamboulements du moment la décision a pu être appliquée, mais ça mériterait au moins une recherche sur le site de la Grande Chancellerie de l'Ordre.

« Je note l'attribution d'un très imaginaire “grand cordon de la Légion d'honneur” qui n'existe pas dans cet ordre. » Pfff... N'avez-vous pas des petits doigts pour taper sur les petites touches de votre petit clavier pour changer « grand cordon » en « grand-croix » ? Doit-on vous expliquer comment faire pour corriger cette « erreur manifeste » ? — Dodeeric (discuter) 22 février 2019 à 21:43 (CET)[répondre]

Neutralité[modifier le code]

Après avoir, dans un premier temps, supprimé deux passages non neutres, qui se limitaient, sans aucune source, à relayer la thèse de Léopold III et de ses partisans, j'ai apposé le bandeau contestant la neutralité de l'article en général, le problème se posant encore à bon nombre d'endroits. Couthon (discuter) 3 juillet 2023 à 18:32 (CEST)[répondre]

Le problème de neutralité est notamment lié à la pauvreté des sources utilisées : par exemple, l'absence de toute référence à l'important ouvrage de Jean Stengers est édifiante sur ce point. Couthon (discuter) 8 juillet 2023 à 19:20 (CEST)[répondre]